Le fondateur d’Africa Jom center, Alioune Tine a mis l’accent sur la résilience de la démocratie sénégalaise, estimant qu’à chaque fois, le pays « arrive toujours à se relever des graves crises politiques connues jusqu’ici ».
« C’est cela la résilience : tomber et arriver à se relever toujours », a dit M. Tine, caractérisant ainsi la démocratie sénégalaise, qui est « sortie indemne de la dernière crise politique, dont le dénouement a abouti à une alternance politique paisible ».
Il répondait à une interpellation des journalistes en marge d’un colloque international de deux jours (27 et 28 novembre) organisé par le département des Sciences politiques de l’Unité de Formation et de Recherche (UFR) des Lettres et Sciences humaines de l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis (nord), sur le thème « Les démocraties africaines, entre résistance et résilience : lectures à partir du cas sénégalais ».
« Nous avons une démocratie miraculée et Il faut le reconnaître, parce que nous avons des leaders qui ont quitté la prison pour le palais », a déclaré le fondateur de Africa Jom, notant que « cela est tout à fait inédit et ce n’est pas normal dans une démocratie normale ».
Selon lui, « la démocratie sénégalaise est en train d’expérimenter cette réalité ».
Il indique contrairement à d’autres pays où les gens tombent et n’arrivent pas à se relever, au Sénégal, les hommes politiques arrivent toujours à une solution malgré l’ampleur de la crise.
« Il faut travailler à ne pas tomber, car la démocratie est en dents de scie et demeure une entreprise structurelle ».
Il a salué le rôle joué par des forces sociales comme les religieux, qui, par exemple, ont contribué au dénouement de la crise politique consécutive à ce qui est communément appelé, le jour du 23 juin 2011.
M. Tine indique que l’ancien Khalife général des Mourides, Serigne Sidy Mokhtar Mbacké avait reçu la société civile et avait joué sa partition pour le dénouement d’une crise politique très profonde à l’époque. Cela démontre ainsi pour lui, ‘’que les religieux sont là pour toutes les catégories de population et non pas pour le pouvoir seulement’’.
Le fondateur d’Africa Jom a par ailleurs souligné que sa structure et l’UGB, travaillent à l’émergence d’une véritable école de Sciences politiques à Saint-Louis.
Alassane Ndao, chef de département Sciences politiques de l’UGB, a aussi salué la « prouesse » réussie par la démocratie sénégalaise récemment, par le dénouement heureux de la crise politique connue par le pays.
« On nous promet le pire, on connaît des crises parfois aiguës, mais le Sénégalais parvient toujours à s’en sortir », a-t-il dit.
Il l’a expliqué par l’existence de « mécanismes de régulation » au sein de la société, plaidant pour que cela puisse s’étendre aux autres pays africains.
Ce colloque a été une occasion de passer en revue le rôle des hommes religieux, du juge et d’autres acteurs, qui ont souvent permis à cette démocratie de « régler ses crises ».
Aps
« C’est cela la résilience : tomber et arriver à se relever toujours », a dit M. Tine, caractérisant ainsi la démocratie sénégalaise, qui est « sortie indemne de la dernière crise politique, dont le dénouement a abouti à une alternance politique paisible ».
Il répondait à une interpellation des journalistes en marge d’un colloque international de deux jours (27 et 28 novembre) organisé par le département des Sciences politiques de l’Unité de Formation et de Recherche (UFR) des Lettres et Sciences humaines de l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis (nord), sur le thème « Les démocraties africaines, entre résistance et résilience : lectures à partir du cas sénégalais ».
« Nous avons une démocratie miraculée et Il faut le reconnaître, parce que nous avons des leaders qui ont quitté la prison pour le palais », a déclaré le fondateur de Africa Jom, notant que « cela est tout à fait inédit et ce n’est pas normal dans une démocratie normale ».
Selon lui, « la démocratie sénégalaise est en train d’expérimenter cette réalité ».
Il indique contrairement à d’autres pays où les gens tombent et n’arrivent pas à se relever, au Sénégal, les hommes politiques arrivent toujours à une solution malgré l’ampleur de la crise.
« Il faut travailler à ne pas tomber, car la démocratie est en dents de scie et demeure une entreprise structurelle ».
Il a salué le rôle joué par des forces sociales comme les religieux, qui, par exemple, ont contribué au dénouement de la crise politique consécutive à ce qui est communément appelé, le jour du 23 juin 2011.
M. Tine indique que l’ancien Khalife général des Mourides, Serigne Sidy Mokhtar Mbacké avait reçu la société civile et avait joué sa partition pour le dénouement d’une crise politique très profonde à l’époque. Cela démontre ainsi pour lui, ‘’que les religieux sont là pour toutes les catégories de population et non pas pour le pouvoir seulement’’.
Le fondateur d’Africa Jom a par ailleurs souligné que sa structure et l’UGB, travaillent à l’émergence d’une véritable école de Sciences politiques à Saint-Louis.
Alassane Ndao, chef de département Sciences politiques de l’UGB, a aussi salué la « prouesse » réussie par la démocratie sénégalaise récemment, par le dénouement heureux de la crise politique connue par le pays.
« On nous promet le pire, on connaît des crises parfois aiguës, mais le Sénégalais parvient toujours à s’en sortir », a-t-il dit.
Il l’a expliqué par l’existence de « mécanismes de régulation » au sein de la société, plaidant pour que cela puisse s’étendre aux autres pays africains.
Ce colloque a été une occasion de passer en revue le rôle des hommes religieux, du juge et d’autres acteurs, qui ont souvent permis à cette démocratie de « régler ses crises ».
Aps