‘’C’est le président de la République que nous voulons voir maintenant. Le Premier ministre nous a dit d’aller voir le ministre des Forces armées. Nous sommes allés voir ce dernier’’, a dit Ousmane Sène à l’APS.
‘’Il n’est plus question de retourner’’ chez le ministre des Forces armées, a ajouté M. Sène, chargé de l’organisation au sein de l’ANAMIS.
‘’Nous allons nous concerter pour décider de ce qu’on va faire’’, a dit le président de l’ANAMIS, Issa Guèye.
‘’C’est clair ! Une commission a été pilotée par le ministère des Forces armées. Mais, cette commission, qui est confiée à l’armée, n’a pas travaillé. Le Premier ministre veut nous faire reprendre les travaux de cette commission, en nous disant d’aller voir encore le ministre des Forces armées et le ministre de l’Economie et des Finances’’, a-t-il ajouté.
‘’On ne peut pas dire qu’on est au bout du tunnel. On n’ira voir ni Bécaye Diop (Forces armées) ni Abdoulaye Diop (Economie et Finances). Le président de la République est la seule personne qui puisse intervenir’’ à ce stade, a-t-il soutenu.
L’ANAMIS, qui revendique 1.145 membres, selon Issa Guèye, réclame une meilleure couverture sanitaire et la réinsertion socioprofessionnelle de ses adhérents, parmi d’autres doléances.
Selon Issa Guèye, une commission dirigée par le ministère des Forces armées était constituée en 2010 pour étudier ces doléances. Des membres de l’ANAMIS y figuraient, a-t-il rappelé.
‘’Si nous allons reprendre le travail de cette commission, cela veut dire qu’elle n’a pas fait son travail’’, a affirmé M. Guèye. Il considère que la décision du Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye, qui leur demande d’aller voir le ministre des Forces armées et celui de l’Economie et des Finances, consiste à ’’reprendre le travail’’ qui incombe à ladite commission.
‘’C’est un problème qui dure et nous fatigue, a encore dit le président de l’ANAMIS. Ce n’est pas élégant de la part de pères de famille que nous sommes de descendre souvent dans la rue pour nous faire remarquer.’’
‘’Nous ne demandons pas l’impossible. Ce que nous demandons, c’est quelque chose qu’on nous doit. Il s’agit du rattrapage de l’application d’une loi qui a été votée. Nous demandons l’augmentation de notre valeur indiciaire […] Nous ne sommes pas satisfaits au sortir de cette audience’’, a commenté Issa Guèye.
‘’Nous souhaitons que le président de la République les reçoive pour régler cette affaire-là une bonne fois’’, a dit Ibrahima Diop, un directeur de société, qui s’est présenté comme facilitateur de l’audience des anciens militaires avec le Premier ministre.
‘’On va reprendre à zéro (le travail de la commission). Que nos membres prennent leur mal en patience. [..] Demain, nous irons voir le ministre des Forces armées. Pour le ministre de l’Economie et des Finances, la date n’est pas encore retenue’’, a, auparavant, dit M. Guèye. Il s’est ravisé, suite au rejet de la décision du Premier ministre par les autres membres de la délégation.
Cette audience survient trois jours après qu’un ancien militaire s’est immolé par le feu à Dakar, devant les grilles du palais présidentiel.
La rencontre des anciens militaires avec Souleymane Ndéné Ndiaye s’est déroulée en présence du ministre de la Fonction publique et de l’Emploi Abdoulaye Makhtar Diop.
APS
‘’Il n’est plus question de retourner’’ chez le ministre des Forces armées, a ajouté M. Sène, chargé de l’organisation au sein de l’ANAMIS.
‘’Nous allons nous concerter pour décider de ce qu’on va faire’’, a dit le président de l’ANAMIS, Issa Guèye.
‘’C’est clair ! Une commission a été pilotée par le ministère des Forces armées. Mais, cette commission, qui est confiée à l’armée, n’a pas travaillé. Le Premier ministre veut nous faire reprendre les travaux de cette commission, en nous disant d’aller voir encore le ministre des Forces armées et le ministre de l’Economie et des Finances’’, a-t-il ajouté.
‘’On ne peut pas dire qu’on est au bout du tunnel. On n’ira voir ni Bécaye Diop (Forces armées) ni Abdoulaye Diop (Economie et Finances). Le président de la République est la seule personne qui puisse intervenir’’ à ce stade, a-t-il soutenu.
L’ANAMIS, qui revendique 1.145 membres, selon Issa Guèye, réclame une meilleure couverture sanitaire et la réinsertion socioprofessionnelle de ses adhérents, parmi d’autres doléances.
Selon Issa Guèye, une commission dirigée par le ministère des Forces armées était constituée en 2010 pour étudier ces doléances. Des membres de l’ANAMIS y figuraient, a-t-il rappelé.
‘’Si nous allons reprendre le travail de cette commission, cela veut dire qu’elle n’a pas fait son travail’’, a affirmé M. Guèye. Il considère que la décision du Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye, qui leur demande d’aller voir le ministre des Forces armées et celui de l’Economie et des Finances, consiste à ’’reprendre le travail’’ qui incombe à ladite commission.
‘’C’est un problème qui dure et nous fatigue, a encore dit le président de l’ANAMIS. Ce n’est pas élégant de la part de pères de famille que nous sommes de descendre souvent dans la rue pour nous faire remarquer.’’
‘’Nous ne demandons pas l’impossible. Ce que nous demandons, c’est quelque chose qu’on nous doit. Il s’agit du rattrapage de l’application d’une loi qui a été votée. Nous demandons l’augmentation de notre valeur indiciaire […] Nous ne sommes pas satisfaits au sortir de cette audience’’, a commenté Issa Guèye.
‘’Nous souhaitons que le président de la République les reçoive pour régler cette affaire-là une bonne fois’’, a dit Ibrahima Diop, un directeur de société, qui s’est présenté comme facilitateur de l’audience des anciens militaires avec le Premier ministre.
‘’On va reprendre à zéro (le travail de la commission). Que nos membres prennent leur mal en patience. [..] Demain, nous irons voir le ministre des Forces armées. Pour le ministre de l’Economie et des Finances, la date n’est pas encore retenue’’, a, auparavant, dit M. Guèye. Il s’est ravisé, suite au rejet de la décision du Premier ministre par les autres membres de la délégation.
Cette audience survient trois jours après qu’un ancien militaire s’est immolé par le feu à Dakar, devant les grilles du palais présidentiel.
La rencontre des anciens militaires avec Souleymane Ndéné Ndiaye s’est déroulée en présence du ministre de la Fonction publique et de l’Emploi Abdoulaye Makhtar Diop.
APS