De sa vie, elle attirait du monde au cours de ses prestations artistiques. Décédée depuis dimanche dernier des suites d’un malaise à son domicile, Ndèye Khady Niang a encore drainé une foule énorme à la Grande mosquée de Mermoz, où proches et amis se sont retrouvés pour la levée du corps. La cérémonie funèbre qui a eu lieu à 15 heures aura permis à certaines personnalités de faire des témoignages élogieux à l'endroit de la défunte artiste.
Dans son propos, l’Imam Cheikh Tidiane Cissé a soutenu qu’il nourrit un bon espoir quant à l'accueil qui sera réservé à la défunte dans l'Au-delà. Ce, pour sa bonté et ses ?uvres de bienfaisance. L’imam Cissé a par la suite relevé la chance de Ndèye Khady Niang pour dire que rien que la baraka de son père qui fut un érudit proche de Cheikhal Islam Baye Niasse pourrait suffire pour qu'elle soit heureuse dans l'autre monde, même si elle n’était pas auteur d’aucune action de bienfaisance, comme elle savait en faire en direction des nécessiteux.
L’imam de la mosquée où s’est déroulée la prière mortuaire, quant à lui, a été prolixe. Il dira tout simplement qu’il ne saurait dire plus que ce qu’a dit l’imam Cissé, son prédécesseur. Du côté des hommes politiques, c'est Ahmed Khalifa Niasse et Macky Sall, le patron de l’Alliance pour la République (Apr), qui ont eu voix au chapitre devant cette assistance nombreuse.
Ce qu’il faut dire, par ailleurs, c’est que le monde artistique y était considérablement représenté. Etaient présents à la cérémonie les musiciens Youssou Ndour, Salam Diallo, Doudou Ndiaye Rose, Mame Ngoor Diazaka etc. L'on a aussi noté la présence de certaines autorités étatiques à l’image de Mame Bousso Lèye, ministre de la Culture. Alors que certains comme Pierre Goudiaby Atepa, architecte, Cheikh Tidiane Gadio du Mouvement « Luy jot jotna» etc. avaient tenu à être présents.
C’est à la suite de cela que le cortège funèbre s’est ébranlé vers le cimetière de Yoff où la défunte repose désormais.
Réactions
Doudou Ndiaye Rose tambour-major
«J’ai cheminé avec Ndèye Khady Niang alors qu’elle n’avait que 14 ans. Elle s’activait dans la danse, j’étais son aîné, mais elle ne dansait que lorsque j’étais aux commandes. Il faut revoir ses pas de danse pour comprendre que c’est loin d’être comme ceux effectués aujourd’hui par la nouvelle génération. Elle savait danser avec art et s’était fait connaître partout. Elle fut bien dans sa jeunesse et était aussi très pieuse. Lorsqu’on s’est rencontrés à la Mecque, elle a demandé pardon à Dieu, s’est repentie pour toutes les maladresses qu’elle aurait commises dans la danse. Cela s’est passé il y a à peine 4 ans. Elle vouait un amour aveugle à ses parents et avait su veiller scrupuleusement sur l’éducation de ses enfants. Je souhaite vraiment que le Bon Dieu l’accueille au Paradis.
Youssou Ndour du Super étoile
C’est un des artistes qui a eu à révolutionner la danse, et a fait aimer la danse au Sénégalais. Elle était vraiment tout le temps présente sur la scène. Sur le plan international, elle nous a beaucoup rendu service. C’est donc une grande perte. Nous prions Dieu pour qu’Il l’accueille au Paradis. Et que son ?uvre qu’était la danse soit maintenue par les plus jeunes. Parce que Ndèye Khady Niang pensait beaucoup aux jeunes dont elle se souciait beaucoup. Nous en profitons pour présenter nos condoléances à tous les Sénégalais ainsi qu’à la communauté artistique, au personnel du Théâtre national Daniel Sorano, ses amis et parents. Elle fut une amie pour moi. C’était quelqu’un qui savait valoriser la danse».
Salam Diallo, musicien
« Ce qui me liait à Ndèye Khady Niang est plus profond que la relation professionnelle. Elle était une mère pour moi. Elle était une amie de longue date de ma propre mère. C’est elle-même qui a guidé mes premiers pas. Je l’ai rencontrée il n’y a même pas deux mois en France. Elle avait beaucoup de compassion, était d’une bonté remarquable et elle aimait ses parents. Elle faisait et disait beaucoup de bien. C’est ce qui me fait dire aujourd’hui, jour de son inhumation, que c’est une grande perte pour la culture sénégalaise et pour le reste du monde. Que Dieu ait pitié d’elle et l’accueille au Paradis. Tout décès apporte un lot de tristesse, je pris le Bon Dieu de soutenir sa famille et de lui apporter une pleine assistance. Sa générosité nous donne confiance et nous permet d’espérer qu’elle peut avoir le Salut».
Mame Goor Jazaaka, musicien
«Je commencerai mes propos par présenter mes condoléances à la population sénégalaise, parce que je puis me permettre de dire que Ndèye Khady Niang était une ambassadrice du Sénégal. Elle n’était pas la propriété de sa famille biologique uniquement, elle était une artiste internationale. Elle est l’une de nos aînées, elle nous a précédé dans le monde artistique, elle fut de ceux qui nous ont encadré dans la profession. On lui connaissait de la générosité, et le fait que sa disparition intervienne en pleine période de Ramadan nous réjouit. La nouvelle de sa mort nous a fait un grand effet, mais c’est la Volonté divine. On ne peut que lui souhaiter le meilleur dans l’autre monde. Je me suis automatiquement rappelé le jour où elle me félicitait après la sortie de mon dernier album. Pour autant de choses, je prie pour elle».
El Hadji Bécaye Mbaye, animateur à la 2STv
«Ce que l’on peut dire d’elle, c’est qu’elle fut un monument. C’est quelqu’un qui réunissait en sa personne tout ce dont l’art avait besoin dans l’art de danser. On peut dire que Ndèye Khady fait partie de ces personnes qui ont donné à la danse ses titres de noblesse. Depuis le Théâtre du Palais, jusqu’au Théâtre Daniel Sorano, elle a eu à participer à beaucoup de Festival à travers le monde. Surtout du temps de Senghor où celui-ci l’emmenait dans ses périples. Grâce aux prouesses artistiques de Ndèye Khady, beaucoup de présidents avaient fini par vouer un respect notoire au Sénégal, que ce soit le Congo, la Côte d’Ivoire etc. Elle fut aussi l’amie de tous les artistes, et avait une manière pudique de danser».
Youssoupha MINE (Stagiaire)
le populaire
Dans son propos, l’Imam Cheikh Tidiane Cissé a soutenu qu’il nourrit un bon espoir quant à l'accueil qui sera réservé à la défunte dans l'Au-delà. Ce, pour sa bonté et ses ?uvres de bienfaisance. L’imam Cissé a par la suite relevé la chance de Ndèye Khady Niang pour dire que rien que la baraka de son père qui fut un érudit proche de Cheikhal Islam Baye Niasse pourrait suffire pour qu'elle soit heureuse dans l'autre monde, même si elle n’était pas auteur d’aucune action de bienfaisance, comme elle savait en faire en direction des nécessiteux.
L’imam de la mosquée où s’est déroulée la prière mortuaire, quant à lui, a été prolixe. Il dira tout simplement qu’il ne saurait dire plus que ce qu’a dit l’imam Cissé, son prédécesseur. Du côté des hommes politiques, c'est Ahmed Khalifa Niasse et Macky Sall, le patron de l’Alliance pour la République (Apr), qui ont eu voix au chapitre devant cette assistance nombreuse.
Ce qu’il faut dire, par ailleurs, c’est que le monde artistique y était considérablement représenté. Etaient présents à la cérémonie les musiciens Youssou Ndour, Salam Diallo, Doudou Ndiaye Rose, Mame Ngoor Diazaka etc. L'on a aussi noté la présence de certaines autorités étatiques à l’image de Mame Bousso Lèye, ministre de la Culture. Alors que certains comme Pierre Goudiaby Atepa, architecte, Cheikh Tidiane Gadio du Mouvement « Luy jot jotna» etc. avaient tenu à être présents.
C’est à la suite de cela que le cortège funèbre s’est ébranlé vers le cimetière de Yoff où la défunte repose désormais.
Réactions
Doudou Ndiaye Rose tambour-major
«J’ai cheminé avec Ndèye Khady Niang alors qu’elle n’avait que 14 ans. Elle s’activait dans la danse, j’étais son aîné, mais elle ne dansait que lorsque j’étais aux commandes. Il faut revoir ses pas de danse pour comprendre que c’est loin d’être comme ceux effectués aujourd’hui par la nouvelle génération. Elle savait danser avec art et s’était fait connaître partout. Elle fut bien dans sa jeunesse et était aussi très pieuse. Lorsqu’on s’est rencontrés à la Mecque, elle a demandé pardon à Dieu, s’est repentie pour toutes les maladresses qu’elle aurait commises dans la danse. Cela s’est passé il y a à peine 4 ans. Elle vouait un amour aveugle à ses parents et avait su veiller scrupuleusement sur l’éducation de ses enfants. Je souhaite vraiment que le Bon Dieu l’accueille au Paradis.
Youssou Ndour du Super étoile
C’est un des artistes qui a eu à révolutionner la danse, et a fait aimer la danse au Sénégalais. Elle était vraiment tout le temps présente sur la scène. Sur le plan international, elle nous a beaucoup rendu service. C’est donc une grande perte. Nous prions Dieu pour qu’Il l’accueille au Paradis. Et que son ?uvre qu’était la danse soit maintenue par les plus jeunes. Parce que Ndèye Khady Niang pensait beaucoup aux jeunes dont elle se souciait beaucoup. Nous en profitons pour présenter nos condoléances à tous les Sénégalais ainsi qu’à la communauté artistique, au personnel du Théâtre national Daniel Sorano, ses amis et parents. Elle fut une amie pour moi. C’était quelqu’un qui savait valoriser la danse».
Salam Diallo, musicien
« Ce qui me liait à Ndèye Khady Niang est plus profond que la relation professionnelle. Elle était une mère pour moi. Elle était une amie de longue date de ma propre mère. C’est elle-même qui a guidé mes premiers pas. Je l’ai rencontrée il n’y a même pas deux mois en France. Elle avait beaucoup de compassion, était d’une bonté remarquable et elle aimait ses parents. Elle faisait et disait beaucoup de bien. C’est ce qui me fait dire aujourd’hui, jour de son inhumation, que c’est une grande perte pour la culture sénégalaise et pour le reste du monde. Que Dieu ait pitié d’elle et l’accueille au Paradis. Tout décès apporte un lot de tristesse, je pris le Bon Dieu de soutenir sa famille et de lui apporter une pleine assistance. Sa générosité nous donne confiance et nous permet d’espérer qu’elle peut avoir le Salut».
Mame Goor Jazaaka, musicien
«Je commencerai mes propos par présenter mes condoléances à la population sénégalaise, parce que je puis me permettre de dire que Ndèye Khady Niang était une ambassadrice du Sénégal. Elle n’était pas la propriété de sa famille biologique uniquement, elle était une artiste internationale. Elle est l’une de nos aînées, elle nous a précédé dans le monde artistique, elle fut de ceux qui nous ont encadré dans la profession. On lui connaissait de la générosité, et le fait que sa disparition intervienne en pleine période de Ramadan nous réjouit. La nouvelle de sa mort nous a fait un grand effet, mais c’est la Volonté divine. On ne peut que lui souhaiter le meilleur dans l’autre monde. Je me suis automatiquement rappelé le jour où elle me félicitait après la sortie de mon dernier album. Pour autant de choses, je prie pour elle».
El Hadji Bécaye Mbaye, animateur à la 2STv
«Ce que l’on peut dire d’elle, c’est qu’elle fut un monument. C’est quelqu’un qui réunissait en sa personne tout ce dont l’art avait besoin dans l’art de danser. On peut dire que Ndèye Khady fait partie de ces personnes qui ont donné à la danse ses titres de noblesse. Depuis le Théâtre du Palais, jusqu’au Théâtre Daniel Sorano, elle a eu à participer à beaucoup de Festival à travers le monde. Surtout du temps de Senghor où celui-ci l’emmenait dans ses périples. Grâce aux prouesses artistiques de Ndèye Khady, beaucoup de présidents avaient fini par vouer un respect notoire au Sénégal, que ce soit le Congo, la Côte d’Ivoire etc. Elle fut aussi l’amie de tous les artistes, et avait une manière pudique de danser».
Youssoupha MINE (Stagiaire)
le populaire