Les journalistes ont entretenu la même confusion concernant Bibo Bourgi, alors que j’ai défait son avocat dans la procédure de rejet d’appel qu’il avait lancé pour s’opposer à ce que notre affaire soit rejugée. Les trois juges de la Cour d’appel m’ont donné raison à l’unanimité. Ces petites victoires, malgré le fait que j’ai fait ma propre plaidoirie, sans avocat, n’intéressent malheureusement pas la presse. Cette même exigence s’impose dorénavant dans le procès contre Karim Wade. Un jugement de première instance a été prononcé, mais il reste un jugement de première instance. Un appel va être fait. Je n’ai pas de doute que le Tribunal et l’Histoire me donneront raison au jugement final. Je voudrais à cet effet appeler mes confrères journalistes à faire plus attention aux contrevérités qu’on leur fait écrire. Cette fois-ci c’en est trop.
SJD
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