144 partis politiques, ça suffit», martelait, face à la représentation nationale, le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Cheikh Tidiane Sy, lors du marathon budgétaire. Sauf que, pour troublante que soit la coïncidence, sa déclaration est intervenue dans un contexte où l’ancien Président de l’Assemblée nationale, Macky Sall, en rupture de ban avec le Parti démocratique sénégalais (Pds), envisageait de mettre sur pied sa propre formation politique. Proche du nouveau leader de l’Alliance pour la République (Apr-Yaakaar) et «sachant de quoi le Pds est capable», notre source décèle derrière cette déclaration du patron de la Place Washington «une volonté de mettre les bâtons dans les roues de Macky Sall dans sa volonté affichée de défier ouvertement Me Abdoulaye Wade».
Mahmoud Saleh, une roue de secours ?
Et notre source d’affirmer que «sa convocation dans les locaux de la police, pour y subir une enquête de moralité, n’est que le prélude aux multiples misères qu’il va devoir affronter». Plus catégorique, elle voit «derrière les agitations de Mor Dieng la main de l’Etat-Pds qui usera de tous les moyens pour briser Macky Sall et le mettre au pas». En langage plus clair, «il serait très surprenant de voir l’Alliance pour la République disposer rapidement de son récépissé, d’autant plus qu’il commence à grignoter sérieusement dans les rangs du Pds». Un peu pour dire que «Macky Sall pourrait servir de cobaye pour tester la limitation des partis politiques». Mais, comme Mahmoud Saleh, un de ses proches, a déjà un parti, le «coup à la Insa Sangharé», qui avait permis à Idrissa Seck de contourner les coups de boutoir de la machine libérale, est vite réédité.
Blanchiment total d’Idrissa Seck !
Toujours dans ce registre des «combinaziones politico-judiciaires», il nous est revenu que «le pouvoir prend très au sérieux la piste d’une probable jonction entre Macky Sall et Idrissa Seck qui, si elle venait à se réaliser, ferait beaucoup de mal au Pds et à la Génération du Concret». En effet, croit savoir notre interlocuteur, «il est évident que l’éloquence d’Idrissa Seck et ses prédispositions naturelles à captiver les foules, combinées au pragmatisme et à la rigueur d’un Macky Sall, vantés sur tous les toits par les libéraux, peuvent être de nature à faire rêver les Sénégalais». Surtout que, ajoute notre source, «il ne faut pas s’attendre à ce que l’opposition classique laisse l’Apr se déployer en roue libre». En tous cas, le Parquet avait demandé, récemment, dans ses réquisitions transmises à la Haute Cour de Justice, l’arrêt de «toutes les poursuites» contre le patron de Rewmi. Ce qui, selon des sources dignes de foi, est synonyme de blanchiment … total. Un acte prémédité pour casser toute dynamique unitaire entre «fils bannis» ? Rien n’est moins sûr.
Eventuelles poursuites judiciaires
Mais, le plus cocasse dans cette stratégie de «containment» élaborée contre Macky Sall c’est quand notre interlocuteur agite l’éventualité de poursuites judiciaires contre le Directeur de campagne de Me Abdoulaye Wade au scrutin présidentiel de février 2007. «Pour avoir été Directeur général de Petrosen, ministre (Mines, Energie et Hydraulique – Intérieur) Premier ministre, N° 2 du Pds, patron des élections et président de l’Assemblée nationale, ses ex-frères libéraux ne manqueront pas de lui trouver des poux dans la tête», poursuit notre source. Qui soutient que «vu la manière peu orthodoxe dont le Pds et ses affidés disposent de l’argent du contribuable, il est évident que les mercenaires de Wade ne tarderont pas à trouver des os à ronger». Et il n’est pas exclu d’en voir de très charnus.
Mahmoud Saleh, une roue de secours ?
Et notre source d’affirmer que «sa convocation dans les locaux de la police, pour y subir une enquête de moralité, n’est que le prélude aux multiples misères qu’il va devoir affronter». Plus catégorique, elle voit «derrière les agitations de Mor Dieng la main de l’Etat-Pds qui usera de tous les moyens pour briser Macky Sall et le mettre au pas». En langage plus clair, «il serait très surprenant de voir l’Alliance pour la République disposer rapidement de son récépissé, d’autant plus qu’il commence à grignoter sérieusement dans les rangs du Pds». Un peu pour dire que «Macky Sall pourrait servir de cobaye pour tester la limitation des partis politiques». Mais, comme Mahmoud Saleh, un de ses proches, a déjà un parti, le «coup à la Insa Sangharé», qui avait permis à Idrissa Seck de contourner les coups de boutoir de la machine libérale, est vite réédité.
Blanchiment total d’Idrissa Seck !
Toujours dans ce registre des «combinaziones politico-judiciaires», il nous est revenu que «le pouvoir prend très au sérieux la piste d’une probable jonction entre Macky Sall et Idrissa Seck qui, si elle venait à se réaliser, ferait beaucoup de mal au Pds et à la Génération du Concret». En effet, croit savoir notre interlocuteur, «il est évident que l’éloquence d’Idrissa Seck et ses prédispositions naturelles à captiver les foules, combinées au pragmatisme et à la rigueur d’un Macky Sall, vantés sur tous les toits par les libéraux, peuvent être de nature à faire rêver les Sénégalais». Surtout que, ajoute notre source, «il ne faut pas s’attendre à ce que l’opposition classique laisse l’Apr se déployer en roue libre». En tous cas, le Parquet avait demandé, récemment, dans ses réquisitions transmises à la Haute Cour de Justice, l’arrêt de «toutes les poursuites» contre le patron de Rewmi. Ce qui, selon des sources dignes de foi, est synonyme de blanchiment … total. Un acte prémédité pour casser toute dynamique unitaire entre «fils bannis» ? Rien n’est moins sûr.
Eventuelles poursuites judiciaires
Mais, le plus cocasse dans cette stratégie de «containment» élaborée contre Macky Sall c’est quand notre interlocuteur agite l’éventualité de poursuites judiciaires contre le Directeur de campagne de Me Abdoulaye Wade au scrutin présidentiel de février 2007. «Pour avoir été Directeur général de Petrosen, ministre (Mines, Energie et Hydraulique – Intérieur) Premier ministre, N° 2 du Pds, patron des élections et président de l’Assemblée nationale, ses ex-frères libéraux ne manqueront pas de lui trouver des poux dans la tête», poursuit notre source. Qui soutient que «vu la manière peu orthodoxe dont le Pds et ses affidés disposent de l’argent du contribuable, il est évident que les mercenaires de Wade ne tarderont pas à trouver des os à ronger». Et il n’est pas exclu d’en voir de très charnus.