«Nous pensons que c'est une injustice ce qui se passe. Non seulement on a emprisonné Malick Noël pour 2 ans et en plus de cela, ils se permettent de le déporter à Tambacounda au moment où on a interjeté appel. On croyait qu'on était dans un Etat républicain, malheureusement on se rend compte que dans ce pays on a affaire avec un gouvernement non républicain», s’est désolée Yeya Diallo, chargée de la Communication de Convergence socialiste, samedi dernier, lors d'un point de presse, à la Maison du parti, à Colobane.
«Depuis longtemps, nous avons joué la carte de l'apaisement, mais c'est fini maintenant. Puisque Wade ne connaît que la force, nous allons réagir par la force», peste-t-elle avant de souligner : «Qu'il sache que nous ne sommes pas une jeunesse qu'on manipule. C'est de l'intimidation tout cela, mais ça ne passera pas. Ces menaces ne nous gênent guère parce qu'on est pas du tout intimidé par ce genre d'action».
Par ailleurs, Yeya Diallo de souligner que «Malick Noël Seck est en prison, mais il nous demande de continuer le combat. Et nous allons y aller jusqu'au bout. Notre objectif est de faire respecter la Constitution et la candidature d'Abdoulaye Wade est irrecevable. Nous nous battrons jusqu’au bout contre Wade». Expliquant qu’«à Tamba, les militants se sont vite mobilisés, mais ils n'ont pas pu voir Malick Noël», elle poursuivra en fustigeant également «cette attitude en disant au peuple sénégalais que ce jeune qu'on a emprisonné d'une manière arbitraire, ce jeune-là combat une chose qui est l'irrecevabilité, c’est-à-dire la candidature de Wade».
D’après la porte-parole du jour de Convergence socialiste, «ce qui est sûr et certain, c'est qu’on ne se laissera pas faire. D'ailleurs, Convergence socialiste va se déplacer jusqu'à Tamba dans les heures à venir pour rejoindre Barthélemy Dias qui est déjà sur place».
Il faut signaler qu'après le point de presse, les jeunes de Convergence socialiste ont investi certaines rues de la capitale, comme Bourguiba, Bene-Tally, la Vdn pour manifester leur colère.
Me Wade ré-inaugure l'ère des déportations de prisonniers politiques
La déportation de prisonniers politiques est en train d'être l'apanage du régime libéral de Me Abdoulaye Wade. Après Barthélemy Dias, qui avait été déporté à la Maison d'arrêt et de correction (Mac) de Tambacounda, pour outrage au chef de l'État, c'est au tour de son successeur à la tête de la Convergence socialiste (Cs), Malick Noël Seck, d'en faire les frais. Ce dernier, qui purge une peine de deux ans ferme, pour les délits de menaces de mort et d'outrage à magistrat a été transféré à la Mac de...Tambacounda.
L'ère des déportations de prisonniers politiques qui avait été inaugurée par le président-poète, Léopold Sédar Senghor, avec la fameuse crise de 1962 qui avait entraîné l'arrestation et l'incarcération du président du Conseil des ministres de l'époque, Mamadou Dia, à la prison de Kédougou, était presque révolue sous Abdou Diouf.
... Yoonu Askan Wi parle d'un «pas supplémentaire vers un hold-up électoral»
La déportation de Malick Noël Seck, Secrétaire général de la Convergence socialiste à la Maison d’arrêt et de correction de Tambacounda n'a pas laissé indifférent « Yoonu Askan Wi ». Dans un communiqué rendu public, hier, Madièye Mbodj et ses camarades ont fustigé ce transfert du responsable des jeunes de la Convergence socialiste. Selon eux, «cette déportation de Malick Noël Seck à la prison de Tambacounda constitue en même temps qu’une tentative de diversion, un pas supplémentaire vers le hold-up électoral du clan au pouvoir».
Pour Yoonu Askan Wi, «il s’agit d’un acte d’agression politique, physique, morale et psychologique».
Face à cette situation, ledit parti exhorte le Mouvement du 23 juin (M23) à exprimer le 23 novembre prochain son refus par rapport à la condamnation et à l’emprisonnement de Malick Noël Seck, son opposition à la candidature «anticonstitutionnelle du président sortant» et sa détermination à en finir définitivement avec «le système prédateur des Wade».
Madièye Mbodj et ses camarades soutiennent mordicus que «Malick Noël Seck, arrêté et emprisonné pour délit d’opinion politique, doit être libéré immédiatement et sans condition».
«Yoonu Askan Wi» n’a pas manqué de revenir sur la journée «Ma carte, ma caution» initiée par le ministre de la Famille, Aïda Mbodj, pour contribuer financièrement au versement de la caution d’Abdoulaye Wade. «La tragi-comédie, orchestrée autour du million de femmes mobilisées pour verser la caution de 65 000 000 FCfa de Me Wade est une insulte aux femmes et à l’ensemble des citoyens honnêtes de ce pays», lit-on dans le communiqué susnommé.
Selon Yoonu Askan Wi, «les corrompus, spoliateurs et prévaricateurs au pouvoir ont perdu toute dignité. Et c’est faire œuvre de salubrité publique que de débarrasser le Sénégal de la bande des cambrioleurs de la République et de leur funeste code d’honneur qui obstrue toute perspective de libération, de développement, de justice sociale et de progrès dans notre pays».
De l’avis dudit parti, l’unité et le rassemblement du camp du peuple constituent un impératif. «Ni Bennoo Siggil Senegaal, ni Bennoo Alternative 2012, ni Bennoo Taxawal Senegaal, ni le peuple des Assises, ni aucun parti, encore moins un leader, n’a le droit de compromettre l’unité et le rassemblement du camp des forces populaires et citoyennes, nécessaires pour battre le régime d’Abdoulaye Wade», conclut-il.
popxibaar.com
«Depuis longtemps, nous avons joué la carte de l'apaisement, mais c'est fini maintenant. Puisque Wade ne connaît que la force, nous allons réagir par la force», peste-t-elle avant de souligner : «Qu'il sache que nous ne sommes pas une jeunesse qu'on manipule. C'est de l'intimidation tout cela, mais ça ne passera pas. Ces menaces ne nous gênent guère parce qu'on est pas du tout intimidé par ce genre d'action».
Par ailleurs, Yeya Diallo de souligner que «Malick Noël Seck est en prison, mais il nous demande de continuer le combat. Et nous allons y aller jusqu'au bout. Notre objectif est de faire respecter la Constitution et la candidature d'Abdoulaye Wade est irrecevable. Nous nous battrons jusqu’au bout contre Wade». Expliquant qu’«à Tamba, les militants se sont vite mobilisés, mais ils n'ont pas pu voir Malick Noël», elle poursuivra en fustigeant également «cette attitude en disant au peuple sénégalais que ce jeune qu'on a emprisonné d'une manière arbitraire, ce jeune-là combat une chose qui est l'irrecevabilité, c’est-à-dire la candidature de Wade».
D’après la porte-parole du jour de Convergence socialiste, «ce qui est sûr et certain, c'est qu’on ne se laissera pas faire. D'ailleurs, Convergence socialiste va se déplacer jusqu'à Tamba dans les heures à venir pour rejoindre Barthélemy Dias qui est déjà sur place».
Il faut signaler qu'après le point de presse, les jeunes de Convergence socialiste ont investi certaines rues de la capitale, comme Bourguiba, Bene-Tally, la Vdn pour manifester leur colère.
Me Wade ré-inaugure l'ère des déportations de prisonniers politiques
La déportation de prisonniers politiques est en train d'être l'apanage du régime libéral de Me Abdoulaye Wade. Après Barthélemy Dias, qui avait été déporté à la Maison d'arrêt et de correction (Mac) de Tambacounda, pour outrage au chef de l'État, c'est au tour de son successeur à la tête de la Convergence socialiste (Cs), Malick Noël Seck, d'en faire les frais. Ce dernier, qui purge une peine de deux ans ferme, pour les délits de menaces de mort et d'outrage à magistrat a été transféré à la Mac de...Tambacounda.
L'ère des déportations de prisonniers politiques qui avait été inaugurée par le président-poète, Léopold Sédar Senghor, avec la fameuse crise de 1962 qui avait entraîné l'arrestation et l'incarcération du président du Conseil des ministres de l'époque, Mamadou Dia, à la prison de Kédougou, était presque révolue sous Abdou Diouf.
... Yoonu Askan Wi parle d'un «pas supplémentaire vers un hold-up électoral»
La déportation de Malick Noël Seck, Secrétaire général de la Convergence socialiste à la Maison d’arrêt et de correction de Tambacounda n'a pas laissé indifférent « Yoonu Askan Wi ». Dans un communiqué rendu public, hier, Madièye Mbodj et ses camarades ont fustigé ce transfert du responsable des jeunes de la Convergence socialiste. Selon eux, «cette déportation de Malick Noël Seck à la prison de Tambacounda constitue en même temps qu’une tentative de diversion, un pas supplémentaire vers le hold-up électoral du clan au pouvoir».
Pour Yoonu Askan Wi, «il s’agit d’un acte d’agression politique, physique, morale et psychologique».
Face à cette situation, ledit parti exhorte le Mouvement du 23 juin (M23) à exprimer le 23 novembre prochain son refus par rapport à la condamnation et à l’emprisonnement de Malick Noël Seck, son opposition à la candidature «anticonstitutionnelle du président sortant» et sa détermination à en finir définitivement avec «le système prédateur des Wade».
Madièye Mbodj et ses camarades soutiennent mordicus que «Malick Noël Seck, arrêté et emprisonné pour délit d’opinion politique, doit être libéré immédiatement et sans condition».
«Yoonu Askan Wi» n’a pas manqué de revenir sur la journée «Ma carte, ma caution» initiée par le ministre de la Famille, Aïda Mbodj, pour contribuer financièrement au versement de la caution d’Abdoulaye Wade. «La tragi-comédie, orchestrée autour du million de femmes mobilisées pour verser la caution de 65 000 000 FCfa de Me Wade est une insulte aux femmes et à l’ensemble des citoyens honnêtes de ce pays», lit-on dans le communiqué susnommé.
Selon Yoonu Askan Wi, «les corrompus, spoliateurs et prévaricateurs au pouvoir ont perdu toute dignité. Et c’est faire œuvre de salubrité publique que de débarrasser le Sénégal de la bande des cambrioleurs de la République et de leur funeste code d’honneur qui obstrue toute perspective de libération, de développement, de justice sociale et de progrès dans notre pays».
De l’avis dudit parti, l’unité et le rassemblement du camp du peuple constituent un impératif. «Ni Bennoo Siggil Senegaal, ni Bennoo Alternative 2012, ni Bennoo Taxawal Senegaal, ni le peuple des Assises, ni aucun parti, encore moins un leader, n’a le droit de compromettre l’unité et le rassemblement du camp des forces populaires et citoyennes, nécessaires pour battre le régime d’Abdoulaye Wade», conclut-il.
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