Sidy Sall : «Ils ont voulu me tuer.»
Lorsque des militants du Parti démocratique sénégalais décident de solder leurs comptes, le sang coule inévitablement. Cette fois encore, des populations de la banlieue, et plus particulièrement les habitants de Mésséré, en ont fait l’amère expérience. Ils ont assisté impuissants à une bataille rangée entre militants du même parti, le Pds. C’est aux environs d’une heure dans la nuit du jeudi au vendredi que des sympathisants du docteur Cheikh Dieng, conseiller du président de la République chargé des questions environnementales, se sont d’abord opposés au collage d’affiches favorables au maire sortant, Sidy Sall. Après un premier échange de propos injurieux, le calme est finalement revenu. Mais très vite, selon des témoins rencontrés sur place, des coups de feu ont tiré les habitants de leur lit avant que le maire sortant Sidy Sall, «armé d’un pistolet», ne débarque au domicile d’un certain Djiby Sidibé pour le tenir en respect et le livrer à ses nervis. Ces derniers, armés de coupe-coupe et de gourdins, ne se sont pas alors fait prier pour s’acharner violemment sur D. Sidibé. Et pour couronner le tout, une brique lui est balancée sur l’épaule avant que les nervis ne décident de quitter les lieux. La riposte ne s’est pas fait entendre. La chasse à l’homme est ainsi déclenchée. Des coups de feu et des invectives ont rythmé le reste de la nuit à Mésséré.
Un second blessé a été également relevé dans le camp du docteur Cheikh Dieng. Répondant au nom d’Ibrahima Guèye, le bonhomme est toujours en observation dans un hôpital de la place.
Sidy Sall : «Ils ont voulu me tuer.»
Du côté du maire sortant, on impute la responsabilité de la bagarre au camp du docteur Cheikh Dieng. Joint au téléphone, le maire sortant Sidy Sall nie avoir sorti un pistolet et renseigne qu’après les échauffourées, des nervis à la solde de Cheikh Dieng ont tenté d’attaquer la mairie de Djedah-Thiaroye-Kao. Craignant pour sa vie, Sidy Sall révèle qu’il a saisi, à cet effet, les instances du Pds pour les mettre en garde. «J’ai recensé deux blessés dans mon camp, Demba Ndong qui a été édenté et Samba Mété. Tous les deux ont été évacués à l’hôpital de Pikine, situé dans le camp militaire de Thiaroye.» Encore sous le choc, le maire sortant, par ailleurs candidat à sa propre succession, renseigne avoir échappé à la mort par la seule volonté de Dieu. «Le docteur Cheikh Dieng, en personne, s’est installé au volant de sa voiture et a tenté de me heurter», a précisé Sidy Sall.
Source: L'observateur
Lorsque des militants du Parti démocratique sénégalais décident de solder leurs comptes, le sang coule inévitablement. Cette fois encore, des populations de la banlieue, et plus particulièrement les habitants de Mésséré, en ont fait l’amère expérience. Ils ont assisté impuissants à une bataille rangée entre militants du même parti, le Pds. C’est aux environs d’une heure dans la nuit du jeudi au vendredi que des sympathisants du docteur Cheikh Dieng, conseiller du président de la République chargé des questions environnementales, se sont d’abord opposés au collage d’affiches favorables au maire sortant, Sidy Sall. Après un premier échange de propos injurieux, le calme est finalement revenu. Mais très vite, selon des témoins rencontrés sur place, des coups de feu ont tiré les habitants de leur lit avant que le maire sortant Sidy Sall, «armé d’un pistolet», ne débarque au domicile d’un certain Djiby Sidibé pour le tenir en respect et le livrer à ses nervis. Ces derniers, armés de coupe-coupe et de gourdins, ne se sont pas alors fait prier pour s’acharner violemment sur D. Sidibé. Et pour couronner le tout, une brique lui est balancée sur l’épaule avant que les nervis ne décident de quitter les lieux. La riposte ne s’est pas fait entendre. La chasse à l’homme est ainsi déclenchée. Des coups de feu et des invectives ont rythmé le reste de la nuit à Mésséré.
Un second blessé a été également relevé dans le camp du docteur Cheikh Dieng. Répondant au nom d’Ibrahima Guèye, le bonhomme est toujours en observation dans un hôpital de la place.
Sidy Sall : «Ils ont voulu me tuer.»
Du côté du maire sortant, on impute la responsabilité de la bagarre au camp du docteur Cheikh Dieng. Joint au téléphone, le maire sortant Sidy Sall nie avoir sorti un pistolet et renseigne qu’après les échauffourées, des nervis à la solde de Cheikh Dieng ont tenté d’attaquer la mairie de Djedah-Thiaroye-Kao. Craignant pour sa vie, Sidy Sall révèle qu’il a saisi, à cet effet, les instances du Pds pour les mettre en garde. «J’ai recensé deux blessés dans mon camp, Demba Ndong qui a été édenté et Samba Mété. Tous les deux ont été évacués à l’hôpital de Pikine, situé dans le camp militaire de Thiaroye.» Encore sous le choc, le maire sortant, par ailleurs candidat à sa propre succession, renseigne avoir échappé à la mort par la seule volonté de Dieu. «Le docteur Cheikh Dieng, en personne, s’est installé au volant de sa voiture et a tenté de me heurter», a précisé Sidy Sall.
Source: L'observateur
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