Au terme de la visite guidée, mercredi dernier, des locaux de l’usine de montage de voitures de la CCBM industries, le ministre des Transports et des Infrastructures, Thierno Alassane Sall a, dans son allocution, invité les entreprises sénégalaises à faire des joint-ventures avec des grandes firmes industrielles afin de créer de la valeur ajoutée, mais aussi de pouvoir soutenir la concurrence avec les industries des autres pays et de percer le marché communautaire qui représente 300.000.000 de consommateurs. « Notre pays ne se développera que s’il peut tenir la compétition face aux grandes économies. Notre volonté est de vous accompagner ainsi que l’ensemble du secteur privé », a assuré Thierno Alassane Sall.
Le ministre ajoute et recommande d' « essayer de percer le marché de 300.000.000 consommateurs de l’espace CEDEAO. Pour cela, il faut réduire le commerce et aller vers l’industrie automobile avec des joint-ventures pour créer de la valeur ajoutée. » Répondant au patron de groupe CCBM, le ministre a révélé que dans le cadre du renouvellement du parc automobile, l’option première du gouvernement est d’accompagner les industriels qui s’investissent dans le montage des véhicules de transport aussi bien lourds que légers.
Afin de permettre au secteur privé de profiter de la commande publique, le ministre a suggéré que des quotas soient déterminés et réservés d’avance, dans les divers domaines comme les véhicules, le mobilier, l’électroménager…, au secteur privé. « Une partie de la commande publique (mobilier, voitures, électronique…) doit être réservée aux entreprises sénégalaises. Mais estime t-il, cela doit être précédé d’une révision du code des marchés en identifiant des secteurs ou des pourcentages importants seront alloués au privé national. Mais à condition de définir des critères stricts de sélection".
Thierno Alassane Sall a également souligné la nécessité d’un travail de sensibilisation pour amener les Sénégalais à aimer le « Made in Sénégal ». « Nous devons cesser d’avoir le complexe des produits venant de l’étranger pour accepter de consommer local, en attendant d’atteindre la qualité comme l’ont fait les Chinois à un certain moment pour soutenir le développement de leur économie", a-t-il ajouté.
Le ministre des Transports a également insisté sur la nécessité d’un système financier solide et de taux de remboursement élevé. « Il faut aussi rembourser les prêts car, on ne peut pas se développer sans un système financier bon et fiable. Or ce système doit d’abord être basé sur la confiance »,a-t-il souligné.
Daouda GUEYE
http://www.sudonline.sn
Le ministre ajoute et recommande d' « essayer de percer le marché de 300.000.000 consommateurs de l’espace CEDEAO. Pour cela, il faut réduire le commerce et aller vers l’industrie automobile avec des joint-ventures pour créer de la valeur ajoutée. » Répondant au patron de groupe CCBM, le ministre a révélé que dans le cadre du renouvellement du parc automobile, l’option première du gouvernement est d’accompagner les industriels qui s’investissent dans le montage des véhicules de transport aussi bien lourds que légers.
Afin de permettre au secteur privé de profiter de la commande publique, le ministre a suggéré que des quotas soient déterminés et réservés d’avance, dans les divers domaines comme les véhicules, le mobilier, l’électroménager…, au secteur privé. « Une partie de la commande publique (mobilier, voitures, électronique…) doit être réservée aux entreprises sénégalaises. Mais estime t-il, cela doit être précédé d’une révision du code des marchés en identifiant des secteurs ou des pourcentages importants seront alloués au privé national. Mais à condition de définir des critères stricts de sélection".
Thierno Alassane Sall a également souligné la nécessité d’un travail de sensibilisation pour amener les Sénégalais à aimer le « Made in Sénégal ». « Nous devons cesser d’avoir le complexe des produits venant de l’étranger pour accepter de consommer local, en attendant d’atteindre la qualité comme l’ont fait les Chinois à un certain moment pour soutenir le développement de leur économie", a-t-il ajouté.
Le ministre des Transports a également insisté sur la nécessité d’un système financier solide et de taux de remboursement élevé. « Il faut aussi rembourser les prêts car, on ne peut pas se développer sans un système financier bon et fiable. Or ce système doit d’abord être basé sur la confiance »,a-t-il souligné.
Daouda GUEYE
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