Conscients que de tels actes n’honorent pas le football sénégalais qui est dans une zone de turbulence depuis l’élimination des « Lions » dans la course pour la Can et le Mondial 2010, le Cnf et la Tutelle ont décidé d’éteindre le feu allumé par l’actuel président du Conseil Africain du Sport et d’Etude (Case). C’est ainsi Saer Seck, vice-président du Cnf et le ministre des Sports et des Loisirs, Bacar Dia, ont été désignés pour apaiser la tension.
Pour rappel, au lendemain de l’élimination des « Lions » par les « Scorpions » de la Gambie, El Malick Sy « Souris » avait fait une sortie au vitriol en déclarant que quelqu’un qui ne vient jamais au stade ne peut pas diriger le football. “On ne peut pas transformer un secteur où l’on ne comprend pas grand-chose du fonctionnement. Dommage, ironisait-il que le football ne soit pas comme les arts martiaux “où il faut être ceinture noire pour avoir le droit de donner son opinion“. Pour (re)mettre le football sénégalais sur les rails, il faut de l’expérience, des connaissances. Le sport, c’est une affaire d’initiation. C’est comme le Zikr. Plus on en fait et plus on s’élève. On ne peut pas recadrer ce qu’on ne connaît pas“, tranche-t-il. Il faut donc, dans son entendement, “un leader aux compétences avérées. Quelqu’un qui ne vient jamais au stade ne peut pas redresser ce football“.
Se sentant directement visé, Mamadou Diagna Ndiaye apporte la réplique par des révélations sur la gestion antérieure de « Souris » qui selon le président du Cnoss doit un chèque de 50 millions à la Fsf. Parlant du Mondial 2002, Diagna Ndiaye dit n’avoir « vu aucune subvention aux clubs contrairement à ce qui s’est passé en Côte d’Ivoire où le moindre club a reçu 20 millions F Cfa ». « Je n’ai vu aucune sélection des petites catégories lors d’une compétition continentale dans cette période. Les dossiers sont encore pendant devant la justice concernant un certain nombre de chose“.
Et Mamadou Diagna Ndiaye de poursuivre : “On a vu le projet Aldo Gentina accaparé à des fins personnelles, devenu le Case (Collège africain sport et étude, Ndlr) au détriment de la Ja dont il était président au moment de la signature d’une convention avec Monaco“. “Je peux continuer. De toute façon les héros sont morts et vive les héros“, conclut-il.
Par ailleurs, le Cnf et le Ministère se sont penché sur les recettes du match Sénégal-Gambie qui ne sont toujours pas reversées au Sage comme il est de coutume. Seulement, du côté du Cnf, on pense plutôt à verser l’argent au niveau du Trésor public. Cette pomme de discorde devrait trouver une solution prochainement après les travaux d’un inspecteur commis dans ce sens.
source sud quotidien
Pour rappel, au lendemain de l’élimination des « Lions » par les « Scorpions » de la Gambie, El Malick Sy « Souris » avait fait une sortie au vitriol en déclarant que quelqu’un qui ne vient jamais au stade ne peut pas diriger le football. “On ne peut pas transformer un secteur où l’on ne comprend pas grand-chose du fonctionnement. Dommage, ironisait-il que le football ne soit pas comme les arts martiaux “où il faut être ceinture noire pour avoir le droit de donner son opinion“. Pour (re)mettre le football sénégalais sur les rails, il faut de l’expérience, des connaissances. Le sport, c’est une affaire d’initiation. C’est comme le Zikr. Plus on en fait et plus on s’élève. On ne peut pas recadrer ce qu’on ne connaît pas“, tranche-t-il. Il faut donc, dans son entendement, “un leader aux compétences avérées. Quelqu’un qui ne vient jamais au stade ne peut pas redresser ce football“.
Se sentant directement visé, Mamadou Diagna Ndiaye apporte la réplique par des révélations sur la gestion antérieure de « Souris » qui selon le président du Cnoss doit un chèque de 50 millions à la Fsf. Parlant du Mondial 2002, Diagna Ndiaye dit n’avoir « vu aucune subvention aux clubs contrairement à ce qui s’est passé en Côte d’Ivoire où le moindre club a reçu 20 millions F Cfa ». « Je n’ai vu aucune sélection des petites catégories lors d’une compétition continentale dans cette période. Les dossiers sont encore pendant devant la justice concernant un certain nombre de chose“.
Et Mamadou Diagna Ndiaye de poursuivre : “On a vu le projet Aldo Gentina accaparé à des fins personnelles, devenu le Case (Collège africain sport et étude, Ndlr) au détriment de la Ja dont il était président au moment de la signature d’une convention avec Monaco“. “Je peux continuer. De toute façon les héros sont morts et vive les héros“, conclut-il.
Par ailleurs, le Cnf et le Ministère se sont penché sur les recettes du match Sénégal-Gambie qui ne sont toujours pas reversées au Sage comme il est de coutume. Seulement, du côté du Cnf, on pense plutôt à verser l’argent au niveau du Trésor public. Cette pomme de discorde devrait trouver une solution prochainement après les travaux d’un inspecteur commis dans ce sens.
source sud quotidien
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