Mamadou Dia, ou le grand Maodo pour certains, est mort le dimanche 25 janvier 2009 à Dakar à l’âge de 98 ans. Il est le premier Premier ministre du Sénégal indépendant. Né le 18 juillet 1910 à Khombole, Mamadou Dia avait déjà occupé d’importants postes ministériels avant l’indépendance du Sénégal. Président du Conseil de Gouvernement du Sénégal issu de la Loi-cadre Defferre (adoptée le 23 juin 1956), puis chef du gouvernement de la République sénégalaise en 1958, Dia hérite de la présidence du Conseil après l’indépendance (septembre 1960). En 1962, il est accusé d’avoir fomenté un «coup d’Etat» contre Léopold Sédar Senghor. Condamné à la prison à perpétuité, il avait été libéré en 1974 et ensuite gracié en 1976. Il a tenté sans succès un retour en politique au début des années 80. Durant ses dernières années, Mamadou Dia profitait de son expérience pour intervenir dans les médias sénégalais comme commentateur de la vie politique.
Aby Ngana Diop, la grande cantatrice «Walo Walo», a tiré sa révérence le dimanche 16 janvier 2007 à Dakar où elle était hospitalisée. Agée de plus de 80 ans, Aby Ngana Diop était connue pour avoir longtemps chanté les louanges des anciens Présidents Léopold Sédar Senghor et Abdou Diouf. Avant sa mort, elle s'apprêtait à sortir un produit rendant hommage au Président Abdoulaye Wade.
Thierno Mansour Barro est rappelé à Dieu, le 15 janvier 2007 en France, précisément à Paris, à l’hôpital privé de Trappes où il subissait une opération chirurgicale. Il avait 82 ans. Fils d’Ahmadou Barro, il était un homme d'une grande foi. Il était originaire du Fouta. Mais c'est à Mbour qu’il avait établi ses quartiers, à la suite de son père. En réalité, Thierno Mansour Barro faisait partie de ces chefs religieux qui se distinguaient par leur indifférence à l'égard de la politique. De nature très effacé, le guide Toucouleur se repliait régulièrement au "Dakka" de Médina Gounass, pour faire ses méditations. Sa dernière apparition publique remonte à la prière de l'Aïd El Kébir (Tabaski) de 2006 qu'il avait dirigée à Mbour. D'ailleurs, dans son dernier prêche, il avait insisté sur un nécessaire retour des fidèles aux recommandations de Dieu.
Abbé Augustin Diamacoune Senghor, leader historique du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc), s’est éteint, le 14 janvier 2007, à Paris à l’âge de 78 ans à l’hôpital militaire du Val de Grâce. Né le 4 avril 1928 à Senghalène, au sud-ouest de Ziguinchor, Diamacoune fut ordonné Prêtre en avril 1956. Il a épousé la cause nationaliste dès la première heure. En effet, dès décembre 1980, à plusieurs reprises, il a réclamé l’indépendance de la Casamance dans des lettres envoyées en 1980 et 1981 au Président de l’époque, Léopold Sédar Senghor, puis en 1982 au Président Abdou Diouf.
Thierno Mountaga Tall, Khalife de la famille omarienne, a été rappelé à Dieu le vendredi 12 janvier 2007, dans sa 92e année. Il a fait 27 ans à la tête la famille Omarienne. Né en 1914 à Démett, département de Podor dans la région de Saint-Louis, Thierno Mountaga Tall était le Khalife de la famille omarienne depuis 1980. Petit-fils d’El Hadji Omar Tall qui a mené la "Jihad" (Guerre Sainte) contre les Français, il est à ce titre une référence dans la confrérie Tidjane. Le jeune Mountaga a fait ses humanités coraniques dans la ville mauritanienne de Boghé, chez un érudit du nom de Thierno Abda Dia. Il a poursuivi sa formation chez d’autres marabouts : Thierno Hamidou Sy, à Diatar, et Mouhamadou Zein Eddine Bâ, à Pathé Gallo. A la Médina où il résidait, la maison de Thierno Mountaga baignait dans une ambiance studieuse. Toujours vêtu sobrement et portant de larges lunettes cachant une forte myopie, Thierno Mountaga quittait très peu le Coran auquel il se référait sans cesse. Il fut souvent solliciter pour une médiation. Il est intervenu pour la libération d’Abdourahim Agne, de Jean Paul Diaz et de Bara Tall.
Kéba Mbaye, juge sénégalais, vice-président de la Cour pénale internationale de 1981 à 1990, président du Tribunal arbitral du sport, ancien vice-président du CIO, est décédé le 11 janvier 2007. Né le 5 août 1924 à Kaolack, il fréquente l'École normale William Ponty de Sébikhotane et exerce, quelque temps, comme instituteur. Il poursuit aussi ses études, d'abord à la Faculté de Droit de Dakar, puis à Paris à l'École nationale de la France d'outre-mer (ENFOM), dans la section Magistrature. Passionné par le sport – tennis et golf notamment –, Kéba Mbaye a été membre du Comité International Olympique de 1973 à 2002, également vice-président du CIO de 1988 à 1992 et de 1998 à 2002, mais aussi membre de la Commission exécutive de 1984 à 1988 et de 1993 à 1998. A la demande de Juan Antonio Samaranch, il met sur pied en 1983, le Tribunal arbitral du sport, au sein duquel il est resté président jusqu'à sa mort. Entre 1988 et 1992, il s'implique fortement dans la commission Apartheid et Olympisme, permettant le retour de l'Afrique du Sud dans le mouvement olympique. Il était, depuis 1983 jusqu’à sa mort, Président du Tribunal arbitral du sport (TAS) et président de la Commission d’éthique du CIO depuis 1999. Homme d'éthique, mais également essayiste, il est l'auteur d'ouvrages tels que «Les droits de l'Homme en Afrique», «Le Comité International Olympique et l'Afrique du Sud»… Succédant à Isaac Foster en 1963, il a été président de la Cour suprême sénégalaise pendant 17 ans, également président du Conseil constitutionnel sénégalais de 1990 à 1993 et vice-président de la Cour internationale de Justice de La Haye de 1983 à 1991. Il a tiré sa révérence à 83 ans.
Ndongo Lô : Les Sénégalais se souviennent encore de cette icône de la musique sénégalaise arrachée à leurs affections un certain 16 janvier 2005. C’était l’émoi et la consternation. Mort à la fleur de son âge, Ndongo Lô continue de marquer des esprits. Ndongo Lô était l'une des vedettes montantes de la nouvelle génération de musiciens sénégalais. Né le 15 janvier 1975, il en était à son troisième album sorti. Il a été inhumé le 17 janvier 2005 à 16h30 à Touba.
Pape Babacar Mbaye, ancien Secrétaire général du Mouvement national des jeunes et membre du Bureau politique du Parti Socialiste, est décédé le 30 janvier 2004 à l’Hôpital Général de Grand-Yoff à Dakar. Il est inhumé le 2 février 2004 au cimetière musulman de Yoff devant les responsables politiques, en particulier le chef de l’Etat Me Abdoulaye Wade. Né le 15 avril 1967, Pape Babacar Mbaye fut un militant convaincu du Ps. Très jeune, il occupa des fonctions gouvernementales. D’attaché d’administration, il fut conseiller technique du président de l’Assemblée nationale, en passant par chargé de mission au Cabinet du ministre délégué. Il fut ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des Relations avec les Assemblées, le 4 juillet 1998, et élu député à l’Assemblée nationale sur la liste Ps, le 29 avril 2001.
Balla Gaye : L’étudiant Balla Gaye est tué à bout portant, le matin du 31 janvier 2001, d’une balle, à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, lors d’une manifestation opposant les étudiants aux forces de l’ordre. Il fut étudiant en première année à la Faculté des Sciences juridiques et politiques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Malgré la commission d’enquête sur les circonstances de sa mort, mise sur pied par Décret n°2001-477 du 18 juin 2001, les auteurs de ce crime odieux et commanditaire(s) courent toujours. Un monument est érigé en son honneur à l’Ucad.
Mantoulaye Guène : Ancienne responsable du Parti socialiste, Mantoulaye Guène est décédée le samedi 19 janvier 1991 à 6h du matin, à l’Hôpital Principal, des suites d’une longue maladie. Elle est inhumée au cimetière de Kawsara Fall à Thiès. Elle fut ministre du Développement social du 2 janvier 1986 jusqu’en avril 1988. Elle a été également Présidente de la Commission Education de l’Assemblée nationale et adjointe au maire de Thiès. Né en 1939 à Dakar, elle a fait ses études au collège Hameth Fall de Saint-Louis, puis au Cours normal de Rufisque.
Lamine Diakhaté, ancien ministre-conseiller à l’Unesco et ancien ambassadeur. Né à Saint-Louis, Lamine Diakhaté a occupé plusieurs fonctions : Aide technique à l’Institut français d’Afrique Noire (Ifan), Chef de la division des Informations à la radiodiffusion d’Outre-mer, directeur de Radio Sénégal, puis Directeur de l’Information et de radiodiffusion de la Fédération du Mali. Après l’éclatement de la Fédération du Mali, Lamine Diakhaté assuma la direction de l’Information et de la radiodiffusion du Sénégal avant d’être appelé aux hautes fonctions de directeur de Cabinet du président de la République. Excellent journaliste, il a écrit de brillants articles à «Paris-Dakar». Ministre de l’Information et des Télécommunications, il sera nommé Commissaire provisoire à l’Information et aux Télécommunications. Il démissionne à ce poste le 29 mai 1964. Il meurt le 25 janvier 1987 à Paris. Il est inhumé à Yoff.
Qu’Allah les accueille au Paradis. Amen !
Par Malick Mbaye Nouveau administrateur de leral.net tél : 774505998
Aby Ngana Diop, la grande cantatrice «Walo Walo», a tiré sa révérence le dimanche 16 janvier 2007 à Dakar où elle était hospitalisée. Agée de plus de 80 ans, Aby Ngana Diop était connue pour avoir longtemps chanté les louanges des anciens Présidents Léopold Sédar Senghor et Abdou Diouf. Avant sa mort, elle s'apprêtait à sortir un produit rendant hommage au Président Abdoulaye Wade.
Thierno Mansour Barro est rappelé à Dieu, le 15 janvier 2007 en France, précisément à Paris, à l’hôpital privé de Trappes où il subissait une opération chirurgicale. Il avait 82 ans. Fils d’Ahmadou Barro, il était un homme d'une grande foi. Il était originaire du Fouta. Mais c'est à Mbour qu’il avait établi ses quartiers, à la suite de son père. En réalité, Thierno Mansour Barro faisait partie de ces chefs religieux qui se distinguaient par leur indifférence à l'égard de la politique. De nature très effacé, le guide Toucouleur se repliait régulièrement au "Dakka" de Médina Gounass, pour faire ses méditations. Sa dernière apparition publique remonte à la prière de l'Aïd El Kébir (Tabaski) de 2006 qu'il avait dirigée à Mbour. D'ailleurs, dans son dernier prêche, il avait insisté sur un nécessaire retour des fidèles aux recommandations de Dieu.
Abbé Augustin Diamacoune Senghor, leader historique du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc), s’est éteint, le 14 janvier 2007, à Paris à l’âge de 78 ans à l’hôpital militaire du Val de Grâce. Né le 4 avril 1928 à Senghalène, au sud-ouest de Ziguinchor, Diamacoune fut ordonné Prêtre en avril 1956. Il a épousé la cause nationaliste dès la première heure. En effet, dès décembre 1980, à plusieurs reprises, il a réclamé l’indépendance de la Casamance dans des lettres envoyées en 1980 et 1981 au Président de l’époque, Léopold Sédar Senghor, puis en 1982 au Président Abdou Diouf.
Thierno Mountaga Tall, Khalife de la famille omarienne, a été rappelé à Dieu le vendredi 12 janvier 2007, dans sa 92e année. Il a fait 27 ans à la tête la famille Omarienne. Né en 1914 à Démett, département de Podor dans la région de Saint-Louis, Thierno Mountaga Tall était le Khalife de la famille omarienne depuis 1980. Petit-fils d’El Hadji Omar Tall qui a mené la "Jihad" (Guerre Sainte) contre les Français, il est à ce titre une référence dans la confrérie Tidjane. Le jeune Mountaga a fait ses humanités coraniques dans la ville mauritanienne de Boghé, chez un érudit du nom de Thierno Abda Dia. Il a poursuivi sa formation chez d’autres marabouts : Thierno Hamidou Sy, à Diatar, et Mouhamadou Zein Eddine Bâ, à Pathé Gallo. A la Médina où il résidait, la maison de Thierno Mountaga baignait dans une ambiance studieuse. Toujours vêtu sobrement et portant de larges lunettes cachant une forte myopie, Thierno Mountaga quittait très peu le Coran auquel il se référait sans cesse. Il fut souvent solliciter pour une médiation. Il est intervenu pour la libération d’Abdourahim Agne, de Jean Paul Diaz et de Bara Tall.
Kéba Mbaye, juge sénégalais, vice-président de la Cour pénale internationale de 1981 à 1990, président du Tribunal arbitral du sport, ancien vice-président du CIO, est décédé le 11 janvier 2007. Né le 5 août 1924 à Kaolack, il fréquente l'École normale William Ponty de Sébikhotane et exerce, quelque temps, comme instituteur. Il poursuit aussi ses études, d'abord à la Faculté de Droit de Dakar, puis à Paris à l'École nationale de la France d'outre-mer (ENFOM), dans la section Magistrature. Passionné par le sport – tennis et golf notamment –, Kéba Mbaye a été membre du Comité International Olympique de 1973 à 2002, également vice-président du CIO de 1988 à 1992 et de 1998 à 2002, mais aussi membre de la Commission exécutive de 1984 à 1988 et de 1993 à 1998. A la demande de Juan Antonio Samaranch, il met sur pied en 1983, le Tribunal arbitral du sport, au sein duquel il est resté président jusqu'à sa mort. Entre 1988 et 1992, il s'implique fortement dans la commission Apartheid et Olympisme, permettant le retour de l'Afrique du Sud dans le mouvement olympique. Il était, depuis 1983 jusqu’à sa mort, Président du Tribunal arbitral du sport (TAS) et président de la Commission d’éthique du CIO depuis 1999. Homme d'éthique, mais également essayiste, il est l'auteur d'ouvrages tels que «Les droits de l'Homme en Afrique», «Le Comité International Olympique et l'Afrique du Sud»… Succédant à Isaac Foster en 1963, il a été président de la Cour suprême sénégalaise pendant 17 ans, également président du Conseil constitutionnel sénégalais de 1990 à 1993 et vice-président de la Cour internationale de Justice de La Haye de 1983 à 1991. Il a tiré sa révérence à 83 ans.
Ndongo Lô : Les Sénégalais se souviennent encore de cette icône de la musique sénégalaise arrachée à leurs affections un certain 16 janvier 2005. C’était l’émoi et la consternation. Mort à la fleur de son âge, Ndongo Lô continue de marquer des esprits. Ndongo Lô était l'une des vedettes montantes de la nouvelle génération de musiciens sénégalais. Né le 15 janvier 1975, il en était à son troisième album sorti. Il a été inhumé le 17 janvier 2005 à 16h30 à Touba.
Pape Babacar Mbaye, ancien Secrétaire général du Mouvement national des jeunes et membre du Bureau politique du Parti Socialiste, est décédé le 30 janvier 2004 à l’Hôpital Général de Grand-Yoff à Dakar. Il est inhumé le 2 février 2004 au cimetière musulman de Yoff devant les responsables politiques, en particulier le chef de l’Etat Me Abdoulaye Wade. Né le 15 avril 1967, Pape Babacar Mbaye fut un militant convaincu du Ps. Très jeune, il occupa des fonctions gouvernementales. D’attaché d’administration, il fut conseiller technique du président de l’Assemblée nationale, en passant par chargé de mission au Cabinet du ministre délégué. Il fut ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des Relations avec les Assemblées, le 4 juillet 1998, et élu député à l’Assemblée nationale sur la liste Ps, le 29 avril 2001.
Balla Gaye : L’étudiant Balla Gaye est tué à bout portant, le matin du 31 janvier 2001, d’une balle, à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, lors d’une manifestation opposant les étudiants aux forces de l’ordre. Il fut étudiant en première année à la Faculté des Sciences juridiques et politiques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Malgré la commission d’enquête sur les circonstances de sa mort, mise sur pied par Décret n°2001-477 du 18 juin 2001, les auteurs de ce crime odieux et commanditaire(s) courent toujours. Un monument est érigé en son honneur à l’Ucad.
Mantoulaye Guène : Ancienne responsable du Parti socialiste, Mantoulaye Guène est décédée le samedi 19 janvier 1991 à 6h du matin, à l’Hôpital Principal, des suites d’une longue maladie. Elle est inhumée au cimetière de Kawsara Fall à Thiès. Elle fut ministre du Développement social du 2 janvier 1986 jusqu’en avril 1988. Elle a été également Présidente de la Commission Education de l’Assemblée nationale et adjointe au maire de Thiès. Né en 1939 à Dakar, elle a fait ses études au collège Hameth Fall de Saint-Louis, puis au Cours normal de Rufisque.
Lamine Diakhaté, ancien ministre-conseiller à l’Unesco et ancien ambassadeur. Né à Saint-Louis, Lamine Diakhaté a occupé plusieurs fonctions : Aide technique à l’Institut français d’Afrique Noire (Ifan), Chef de la division des Informations à la radiodiffusion d’Outre-mer, directeur de Radio Sénégal, puis Directeur de l’Information et de radiodiffusion de la Fédération du Mali. Après l’éclatement de la Fédération du Mali, Lamine Diakhaté assuma la direction de l’Information et de la radiodiffusion du Sénégal avant d’être appelé aux hautes fonctions de directeur de Cabinet du président de la République. Excellent journaliste, il a écrit de brillants articles à «Paris-Dakar». Ministre de l’Information et des Télécommunications, il sera nommé Commissaire provisoire à l’Information et aux Télécommunications. Il démissionne à ce poste le 29 mai 1964. Il meurt le 25 janvier 1987 à Paris. Il est inhumé à Yoff.
Qu’Allah les accueille au Paradis. Amen !
Par Malick Mbaye Nouveau administrateur de leral.net tél : 774505998