La famille du taximan Ibrahima Samb, qui attendait depuis trois ans que justice soit rendue à leur fils, va applaudir à rompre.
L’espoir va certainement renaître pour les membres de cette famille, qui craignaient un instant que cette procédure n’aboutisse jamais et qu’ils ne sauraient jamais la vérité dans cette affaire. Pour cause, l’affaire est définitivement bouclée au niveau de l’instruction.
En effet, le juge du deuxième cabinet a rendu une ordonnance définitive après avis du Parquet et a renvoyé le présumé meurtrier Ousseynou Diop à comparaître devant la Chambre criminelle. Selon nos informations, le magistrat-instructeur a visé l’infraction la plus lourde, dirait-on, qui est celle d’assassinat, avant de renvoyer le commerçant en jugement devant la Chambre criminelle.
C’est dire que les choses se présentent sous de mauvais auspices pour Ousseynou Diop, qui risque ainsi une lourde sanction pénale, notamment les travaux forcés à perpétuité. Il ne reste plus que le Parquet enrôle le dossier.
Les faits remontent en 2016, dans la nuit du jeudi 27 octobre précisément. Ibrahima Samb et Ousseynou Diop s’étaient croisés à la station d’essence de Yoff. Personne ne voulant laisser l’autre passer en premier, selon certains témoignages, il y a eu finalement des échanges de propos malveillants. Ousseynou Diop, le commerçant, aurait ensuite sorti son arme pour tirer des coups de sommation en l’air, menaçant le taximan. Ce dernier le défie et lui montre qu’il n’est point ébranlé par l’arme. C’est alors qu’il aurait tiré à bout portant sur Ibrahima Samb, ne lui laissant aucune chance.
Ousseynou Diop était-il lucide au moment des faits ? D’aucuns estiment que le commerçant avait un peu levé le coude. Quoi qu’il en soit, Ousseynou Diop a tenté d’expliquer son acte soutenant qu’il s’agit d’un geste d’énervement incontrôlé, sous le coup de la colère et qu’il n’avait aucunement l’intention de tuer. Suffisant, en tout cas, pour sortir les taximen de leurs gonds. Ces derniers avaient manifestaient leur colère face à des agressions dont ils étaient souvent victimes, non sans exiger que les autorités judicaires prennent des mesures draconiennes dans ce sens.
Ces faits avaient aussi, par ailleurs, agité le pays qui était dans un tourbillon de violences, avec une série de meurtres dont celui de Fatoumata Matar Ndiaye, la vice-présidente du Conseil économique, social et environnemental (Cese), juste un mois plus tard, en novembre 2016. Plus de deux ans après les faits, si la douleur des proches des victimes s’est un peu atténuée, la violence est encore à son summum.
Alassane DRAME JOTAAY.com
L’espoir va certainement renaître pour les membres de cette famille, qui craignaient un instant que cette procédure n’aboutisse jamais et qu’ils ne sauraient jamais la vérité dans cette affaire. Pour cause, l’affaire est définitivement bouclée au niveau de l’instruction.
En effet, le juge du deuxième cabinet a rendu une ordonnance définitive après avis du Parquet et a renvoyé le présumé meurtrier Ousseynou Diop à comparaître devant la Chambre criminelle. Selon nos informations, le magistrat-instructeur a visé l’infraction la plus lourde, dirait-on, qui est celle d’assassinat, avant de renvoyer le commerçant en jugement devant la Chambre criminelle.
C’est dire que les choses se présentent sous de mauvais auspices pour Ousseynou Diop, qui risque ainsi une lourde sanction pénale, notamment les travaux forcés à perpétuité. Il ne reste plus que le Parquet enrôle le dossier.
Les faits remontent en 2016, dans la nuit du jeudi 27 octobre précisément. Ibrahima Samb et Ousseynou Diop s’étaient croisés à la station d’essence de Yoff. Personne ne voulant laisser l’autre passer en premier, selon certains témoignages, il y a eu finalement des échanges de propos malveillants. Ousseynou Diop, le commerçant, aurait ensuite sorti son arme pour tirer des coups de sommation en l’air, menaçant le taximan. Ce dernier le défie et lui montre qu’il n’est point ébranlé par l’arme. C’est alors qu’il aurait tiré à bout portant sur Ibrahima Samb, ne lui laissant aucune chance.
Ousseynou Diop était-il lucide au moment des faits ? D’aucuns estiment que le commerçant avait un peu levé le coude. Quoi qu’il en soit, Ousseynou Diop a tenté d’expliquer son acte soutenant qu’il s’agit d’un geste d’énervement incontrôlé, sous le coup de la colère et qu’il n’avait aucunement l’intention de tuer. Suffisant, en tout cas, pour sortir les taximen de leurs gonds. Ces derniers avaient manifestaient leur colère face à des agressions dont ils étaient souvent victimes, non sans exiger que les autorités judicaires prennent des mesures draconiennes dans ce sens.
Ces faits avaient aussi, par ailleurs, agité le pays qui était dans un tourbillon de violences, avec une série de meurtres dont celui de Fatoumata Matar Ndiaye, la vice-présidente du Conseil économique, social et environnemental (Cese), juste un mois plus tard, en novembre 2016. Plus de deux ans après les faits, si la douleur des proches des victimes s’est un peu atténuée, la violence est encore à son summum.
Alassane DRAME JOTAAY.com