L'opinion publique a des addictions une image ambiguë, souvent exécrable. Ces troubles auto-infligés sont presque toujours perçus comme des phénomènes incompréhensibles. Ils ne répondent pas au modèle habituel d'une «maladie».
Avec les addictions, rien n'est simple. On les considère (trop souvent) comme une marque de faiblesse, un manque de volonté, un travers plus ou moins pervers, une débauche manifestement immorale. De ce fait, on refuse de les percevoir pour ce qu'elles sont avant toute chose: un grave dérèglement pathologique du comportement.
Comment expliquer que cette folie de l'addiction puisse embarquer une personne dans une course mortifère? Il lui faut entretenir, poursuivre et répéter une conduite pourvoyeuse de dommages croissants et désastreux sur son image, sa santé, son entourage, sa carrière, son destin, sa liberté; un parcours qui engage jusqu'à sa survie.
Comment trouver une once d'empathie pour un tel sujet? Il semble ne rien entendre, enferré dans sa quête illusoire, monomaniaque et égoïste d'un plaisir qui ne vient plus et dont les dégâts collatéraux s'accumulent inexorablement, toujours plus inacceptables et intolérables de promesses déçues.
Les anorexies mentales effraient quand elles ne suscitent pas la pitié. Les «troubles obsessionnels compulsifs» (TOCs) font rire et les obèses font sourire. Les hypertendus, eux, ne font rien. Les «addictés», eux aussi malades «auto-responsables», provoquent rarement autre chose que du mépris. Pourquoi?
L'addiction sexuelle ne peut susciter la compassion
Quant à l'addiction sexuelle, c'est à l'évidence la plus méprisable et la plus déniée des maladies addictives. Elle conjugue de manière sulfureuse le plaisir universel de la chair et la déviation (...)
By Yahoo
Avec les addictions, rien n'est simple. On les considère (trop souvent) comme une marque de faiblesse, un manque de volonté, un travers plus ou moins pervers, une débauche manifestement immorale. De ce fait, on refuse de les percevoir pour ce qu'elles sont avant toute chose: un grave dérèglement pathologique du comportement.
Comment expliquer que cette folie de l'addiction puisse embarquer une personne dans une course mortifère? Il lui faut entretenir, poursuivre et répéter une conduite pourvoyeuse de dommages croissants et désastreux sur son image, sa santé, son entourage, sa carrière, son destin, sa liberté; un parcours qui engage jusqu'à sa survie.
Comment trouver une once d'empathie pour un tel sujet? Il semble ne rien entendre, enferré dans sa quête illusoire, monomaniaque et égoïste d'un plaisir qui ne vient plus et dont les dégâts collatéraux s'accumulent inexorablement, toujours plus inacceptables et intolérables de promesses déçues.
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L'addiction sexuelle ne peut susciter la compassion
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