Au lendemain de la mise en examen de Dominique Strauss-Kahn dans l'affaire dite du Carlton de Lille, le quotidien français, Le Monde, s'est procuré des procès verbaux de la garde à vue de l'ancien patron du FMI mais également de plusieurs prostituées qui relatent en détail les rencontres avec le politicien.
"Ces orgies étaient bestiales et violentes", selon les termes utilisés par ces femmes. "Il s'agissait de pure consommation sexuelle", affirme, Marion, une d'entre elles qui confie avoir été immobilisée de force.
En outre, le journal Le Monde publie des SMS échangés entre DSK et Fabrice Paszkowski. Dans ces messages, le mari d'Anne Sinclair utilise des termes comme "matériel ou encore "cadeau" pour désigner les filles. "Le mot matériel désigne une personne de sexe féminin", a reconnu DSK lors de sa garde à vue, le 21 février dernier.
"Le vocabulaire de ces SMS n'est effectivement pas très sophistiqué mais lorsqu'il y a plusieurs personnes, c'est plus rapide d'employer un mot qu'une liste de prénoms", ajoute celui qui continue d'affirmer qu'il ignorait que ces femmes étaient des prostituées. Une défense que les magistrats ont peine à croire.
DSK va porter plainte
"Le quotidien Le Monde (...) n'a pas hésité de manière tronquée, puisque parcellaire, à publier des passages choisis de procès-verbaux des auditions de Monsieur Strauss-Kahn dont on peut se demander comment ils lui sont si opportunément parvenus (...) Monsieur Strauss-Kahn déposera plainte dans les prochains jours à raison de cette violation manifeste de ses droits", écrivent ses trois avocats Henri Leclerc, Frédérique Baulieu et Richard Malka.
"Ces orgies étaient bestiales et violentes", selon les termes utilisés par ces femmes. "Il s'agissait de pure consommation sexuelle", affirme, Marion, une d'entre elles qui confie avoir été immobilisée de force.
En outre, le journal Le Monde publie des SMS échangés entre DSK et Fabrice Paszkowski. Dans ces messages, le mari d'Anne Sinclair utilise des termes comme "matériel ou encore "cadeau" pour désigner les filles. "Le mot matériel désigne une personne de sexe féminin", a reconnu DSK lors de sa garde à vue, le 21 février dernier.
"Le vocabulaire de ces SMS n'est effectivement pas très sophistiqué mais lorsqu'il y a plusieurs personnes, c'est plus rapide d'employer un mot qu'une liste de prénoms", ajoute celui qui continue d'affirmer qu'il ignorait que ces femmes étaient des prostituées. Une défense que les magistrats ont peine à croire.
DSK va porter plainte
"Le quotidien Le Monde (...) n'a pas hésité de manière tronquée, puisque parcellaire, à publier des passages choisis de procès-verbaux des auditions de Monsieur Strauss-Kahn dont on peut se demander comment ils lui sont si opportunément parvenus (...) Monsieur Strauss-Kahn déposera plainte dans les prochains jours à raison de cette violation manifeste de ses droits", écrivent ses trois avocats Henri Leclerc, Frédérique Baulieu et Richard Malka.