Le capitaine Moussa Dadis Camara a adressé lundi une mise en garde aux journalistes et leaders politiques auteurs de « propos désobligeants » à l’endroit du gouvernement militaire après la publication, le week-end dernier, d’un communiqué faisant état de mouvements de troupes le long des frontières de la Guinée avec la Guinée- Bissau, le Liberia et le Sud du Sénégal.
« Tout leader politique qui va tenter de détourner l’attention des populations en disant qu’il ne peut y avoir d’élections parce que la Guinée est menacée d’attaques sera poursuivi. Cela est valable aussi pour les journalistes, toute radio qui va parler de ça sera fermée et accusée de désinformation ».
Des leaders politiques et de simples citoyens accusent le Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD, au pouvoir) de ruser pour demeurer plus longtemps au pouvoir, en évoquant des menaces extérieures.
« Nous interdisons toute spéculation »
« Cela n’a rien à voir avec le changement, les civils ça ne vous concerne pas », a-t-il dit, à propos des menaces extérieures, ajoutant : « Allez y vaquer à vos occupations ». « Nous mettons en garde, nous interdisons toute spéculation sur ce communiqué, qui est une façon de mettre notre crédibilité en jeu, en sabotant la démocratie. La Guinée ne servira pas de base arrière à un groupe pour déstabiliser un pays voisin. Mais quiconque franchira nos frontières pour nous attaquer, l’armée guinéenne réagira avec la dernière rigueur. Ils sauront quelle est la couleur de notre armée. Alors, vigilance partout, surtout à nos frontières », a-t-il conclu.
En guise de bonne volonté du CNDD, le président Dadis Camara dit avoir donné son accord de principe sur la mise en place du comité ad hoc que les forces vives ont sollicité et dont il attend désormais la liste des membres.
Ce comité ad hoc sera chargé de faire des propositions sur la suite du chronogramme de transition. Le président sénégalais Abdoulaye Wade a démenti lundi la présence de troupes massées sur son territoire pour attaquer la Guinée.
« Tout leader politique qui va tenter de détourner l’attention des populations en disant qu’il ne peut y avoir d’élections parce que la Guinée est menacée d’attaques sera poursuivi. Cela est valable aussi pour les journalistes, toute radio qui va parler de ça sera fermée et accusée de désinformation ».
Des leaders politiques et de simples citoyens accusent le Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD, au pouvoir) de ruser pour demeurer plus longtemps au pouvoir, en évoquant des menaces extérieures.
« Nous interdisons toute spéculation »
« Cela n’a rien à voir avec le changement, les civils ça ne vous concerne pas », a-t-il dit, à propos des menaces extérieures, ajoutant : « Allez y vaquer à vos occupations ». « Nous mettons en garde, nous interdisons toute spéculation sur ce communiqué, qui est une façon de mettre notre crédibilité en jeu, en sabotant la démocratie. La Guinée ne servira pas de base arrière à un groupe pour déstabiliser un pays voisin. Mais quiconque franchira nos frontières pour nous attaquer, l’armée guinéenne réagira avec la dernière rigueur. Ils sauront quelle est la couleur de notre armée. Alors, vigilance partout, surtout à nos frontières », a-t-il conclu.
En guise de bonne volonté du CNDD, le président Dadis Camara dit avoir donné son accord de principe sur la mise en place du comité ad hoc que les forces vives ont sollicité et dont il attend désormais la liste des membres.
Ce comité ad hoc sera chargé de faire des propositions sur la suite du chronogramme de transition. Le président sénégalais Abdoulaye Wade a démenti lundi la présence de troupes massées sur son territoire pour attaquer la Guinée.