Le bilan des cent (100) jours de la diplomatie Sénégalaise, sous l’ère Macky Sall, a fait l’objet d’un large décryptage par l’actuel chef de la diplomatie sénégalaise, en présence du corps diplomatique accrédité à Dakar. Au cours de cet exercice, Me Alioune Badara Cissé a déclaré que la carte diplomatique du Sénégal fera l’objet d’un réexamen. Car a-t-il dit, « la mise en œuvre de la politique diplomatique de notre pays n’a pas toujours tenu en compte les possibilités financières, ni été heureuse dans certains de ses choix ». Pour toutes ces raisons, une nouvelle carte diplomatique sera établie.
Cette nouvelle orientation de la présence à l’extérieur du Sénégal sera marquée conjointement par une réduction du nombre des ambassades, consulats et bureaux militaires avec la rationalisation des effectifs et le renforcement de mesures visant à assurer une harmonisation de l’action diplomatique du Sénégal. « Seul un nombre d’agents indispensables au fonctionnement de nos représentations sera affecté et les charges des bureaux économiques seront confiées aux ambassades », a soutenu Alioune Badara Cissé. Il a par ailleurs affirmé qu’il prendra d’importantes mesures allant dans le sens d’une amélioration des conditions de vie et de travail des agents de son département.
Cette réorganisation de l’action diplomatique ne se limitera pas aux seules ambassades du Sénégal à l’étranger mais c’est tout le ministère qui fera l’objet d’une réorganisation. Le réaménagement est dû, selon Me Cissé, à l’élargissement de ses attributions à la gestion des Sénégalais de l’Extérieur. Ainsi, a-t-il indiqué, un nouvel organigramme sera décliné avec la mise en place d’une direction générale des Sénégalais de l’Extérieur et le rattachement à son cabinet du bureau d’accueil, d’orientation et de suivi (Baose), ainsi que du fonds d’appui à l’investissement des Sénégalais de l’extérieur (Faise).
Toujours dans le cadre d’une meilleure prise en charge des intérêts des Sénégalais établis à l’étranger, le ministre a annoncé la mise à la disposition progressive, pour l’ensemble des missions diplomatiques, de kits nécessaires à la confection de missions de passeports biométriques. « Disposer dans des délais raisonnables d’un document de voyage est un droit pour tout citoyen », a-t-il fait remarquer. Toujours dans le cadre de ces réformes annoncées, le ministre a soutenu qu’une conférence des ambassadeurs et consuls généraux du Sénégal sera organisés tous les deux ans à Dakar. Ce colloque dit-il, sera le cadre de réflexion pour la mise en œuvre de cette nouvelle vision diplomatique mais également l’occasion de recueillir les directives du chef de l’Etat et les orientations qu’il entend donner à la politique étrangère du pays.
Dans cette veine, Me Alioune Badara Cissé a précisé que cette mesure de redéfinition de la carte diplomatique du Sénégal n’aliénera en rien les liens d’amitié du Sénégal avec ses partenaires. Tout au plus, elle permettra au Sénégal de réoccuper le terrain qu’il a longtemps déserté sur le plan international. Selon le ministre, cette politique de redéploiement a déjà commencé à être appliquée dans les crises malienne et bissau-guinéenne et sera accentuée. N’empêche, Me Cissé a réaffirmé que, dans le cadre de la gestion de ces crises sous-régionales, le Sénégal n’enverra pas de soldats au Mali.
Cette absence des troupes sénégalaises dans la future force africaine devant libérer le nord de ce pays voisin, aux mains des Islamistes de Ansa ardine, s’explique par des raisons de sécurité intérieure. « Nous avons une sécurité nationale à préserver et nous avons en ce jour assez de militaires sur les théâtres d’opérations en Guinée Bissau, au Darfour, en Cote d’ivoire et partout a travers le monde », a-t-il déclaré. Le Sénégal a-t-il affirmé, mettra sa diplomatie au service de son développement et de l’instauration d’un monde de paix, de justice et de plus grande solidarité.
AUX MAURITANIENS VIVANT AU SENEGAL
« Dakar ne demandera pas de visa », selon A.B.C.
Le Sénégal n’appliquera pas le principe de réciprocité dans le cadre des visas de séjour demandés par la république Islamique de la Mauritanie à tous les étrangers vivant sur son sol, selon Alioune Badara Cissé, le ministre des affaires étrangère du Sénégal. Cette décision est, selon Me Cissé, motivée par les bonnes dispositions affichées par les autorités de Nouakchott, qui ont accepté non seulement de repousser la date d’entrée en vigueur de cette mesure, initialement prévue du 1er juillet dernier au 1er Août, mais encore d’engager les discussions pour revoir à la baisse ce montant estimé à 50 000f pour les Sénégalais établis dans ce pays.
Source:sudonligne
Cette nouvelle orientation de la présence à l’extérieur du Sénégal sera marquée conjointement par une réduction du nombre des ambassades, consulats et bureaux militaires avec la rationalisation des effectifs et le renforcement de mesures visant à assurer une harmonisation de l’action diplomatique du Sénégal. « Seul un nombre d’agents indispensables au fonctionnement de nos représentations sera affecté et les charges des bureaux économiques seront confiées aux ambassades », a soutenu Alioune Badara Cissé. Il a par ailleurs affirmé qu’il prendra d’importantes mesures allant dans le sens d’une amélioration des conditions de vie et de travail des agents de son département.
Cette réorganisation de l’action diplomatique ne se limitera pas aux seules ambassades du Sénégal à l’étranger mais c’est tout le ministère qui fera l’objet d’une réorganisation. Le réaménagement est dû, selon Me Cissé, à l’élargissement de ses attributions à la gestion des Sénégalais de l’Extérieur. Ainsi, a-t-il indiqué, un nouvel organigramme sera décliné avec la mise en place d’une direction générale des Sénégalais de l’Extérieur et le rattachement à son cabinet du bureau d’accueil, d’orientation et de suivi (Baose), ainsi que du fonds d’appui à l’investissement des Sénégalais de l’extérieur (Faise).
Toujours dans le cadre d’une meilleure prise en charge des intérêts des Sénégalais établis à l’étranger, le ministre a annoncé la mise à la disposition progressive, pour l’ensemble des missions diplomatiques, de kits nécessaires à la confection de missions de passeports biométriques. « Disposer dans des délais raisonnables d’un document de voyage est un droit pour tout citoyen », a-t-il fait remarquer. Toujours dans le cadre de ces réformes annoncées, le ministre a soutenu qu’une conférence des ambassadeurs et consuls généraux du Sénégal sera organisés tous les deux ans à Dakar. Ce colloque dit-il, sera le cadre de réflexion pour la mise en œuvre de cette nouvelle vision diplomatique mais également l’occasion de recueillir les directives du chef de l’Etat et les orientations qu’il entend donner à la politique étrangère du pays.
Dans cette veine, Me Alioune Badara Cissé a précisé que cette mesure de redéfinition de la carte diplomatique du Sénégal n’aliénera en rien les liens d’amitié du Sénégal avec ses partenaires. Tout au plus, elle permettra au Sénégal de réoccuper le terrain qu’il a longtemps déserté sur le plan international. Selon le ministre, cette politique de redéploiement a déjà commencé à être appliquée dans les crises malienne et bissau-guinéenne et sera accentuée. N’empêche, Me Cissé a réaffirmé que, dans le cadre de la gestion de ces crises sous-régionales, le Sénégal n’enverra pas de soldats au Mali.
Cette absence des troupes sénégalaises dans la future force africaine devant libérer le nord de ce pays voisin, aux mains des Islamistes de Ansa ardine, s’explique par des raisons de sécurité intérieure. « Nous avons une sécurité nationale à préserver et nous avons en ce jour assez de militaires sur les théâtres d’opérations en Guinée Bissau, au Darfour, en Cote d’ivoire et partout a travers le monde », a-t-il déclaré. Le Sénégal a-t-il affirmé, mettra sa diplomatie au service de son développement et de l’instauration d’un monde de paix, de justice et de plus grande solidarité.
AUX MAURITANIENS VIVANT AU SENEGAL
« Dakar ne demandera pas de visa », selon A.B.C.
Le Sénégal n’appliquera pas le principe de réciprocité dans le cadre des visas de séjour demandés par la république Islamique de la Mauritanie à tous les étrangers vivant sur son sol, selon Alioune Badara Cissé, le ministre des affaires étrangère du Sénégal. Cette décision est, selon Me Cissé, motivée par les bonnes dispositions affichées par les autorités de Nouakchott, qui ont accepté non seulement de repousser la date d’entrée en vigueur de cette mesure, initialement prévue du 1er juillet dernier au 1er Août, mais encore d’engager les discussions pour revoir à la baisse ce montant estimé à 50 000f pour les Sénégalais établis dans ce pays.
Source:sudonligne