‘’La recherche est un parent pauvre dans ce pays. Il faut qu’on trouve les moyens de promouvoir, de financer et de développer les résultats de la recherche scientifique, parce qu’il y a plein de travaux qui existent qui n’attendent que d’être vulgarisés et pratiqués à des échelles locales’’, a-t-elle relevé.
Elle s’exprimait jeudi lors de la cérémonie de passation de service avec son prédécesseur, Yaye Kène Gassama Dia, dans les locaux de l’agence, à Dakar.
‘’Vous avez posé les jalons. C’est votre bébé, mais un bébé qu’on doit nourrir et à qui on doit donner des vitamines pour qu’il court parce que les Sénégalais sont pressés d’avoir des résultats sur le terrain’’, a-t-elle déclaré.
Pour la nouvelle directrice de l’Agence de la recherche scientifique appliquée, ‘’on a besoin de faire des résultats, de s’appesantir sur la formation des jeunes chercheurs pour l’agriculture, les mines, l’hydraulique parce que la maîtrise de l’eau sera un problème pour les décennies à venir’’.
‘’Il est important de former des jeunes de pointe avec un esprit technique pour prendre en main le développement économique et social du pays’’, a affirmé Mme Siby, estimant que les Indiens doivent leur réussite aujourd'hui à l'application des résultats de leurs recherches.
Pour elle, ‘’sans les ressources humaines, il n’y a point de développement économique’’.
Pour Sophie Gladima Siby, ‘’les résultats de la recherche doivent être au service des populations’’. Elle a indiqué qu’elle fera appel à sa ‘’famille universitaire’’ pour réussir sa mission à la tête de l’ARESA.
De même, elle compte aussi s'appuyer sur les partenaires financiers, notamment la Commission de l’UEMOA et les responsables politiques africains qui veulent que l’Afrique se mette au cœur du développement.
Pour la directrice sortante, Yaye Kène Gassama Dia, ‘’la recherche est un domaine où il y a beaucoup de frustrations parce que les chercheurs ne sont pas beaucoup considérés, du fait du manque de moyens mais aussi parce qu'ils n’ont pas toute la latitude d’impacter sur les politiques socio-économique de notre pays’’.
‘’On nous avait confié une mission qui vise à promouvoir le transfert de technologies vers les populations, vers le secteur public, d’agir positivement sur notre société’’, a-t-elle rappelé.
C’est pourquoi elle s’est félicitée du fait que le Chef de l’Etat a décidé de maintenir cette agence logée aujourd’hui à la Présidence de la République. Yaye Kène Gassama espère que le Chef de l’Etat créera les conditions pour que l’ARESA puisse être le fer de lance de la recherche au Sénégal.
‘’La nomination de Sophie Gladima Siby, une scientifique avec qui j’ai d’excellentes relations, est un motif de satisfaction parce que l’agence est en de très bonnes mains et cela me rassure’’, a-t-elle ajouté.
Elle a tenu dans son discours à revenir sur tous les chantiers et les projets ‘’extrêmement innovants et structurants’’ qui sont en train d’être développés par l’agence.
Ils concernent la création d’un centre africains de recherche et d’application, d'un centre islamique de recherche sur les changements climatiques et l’adaptation, d’un parc scientifique et technologique.
L’objectif est d’avoir une plateforme de très haut niveau aligné aux standards internationaux et mettre en place des systèmes de financement innovants pour permettre aux chercheurs de développer toute leur inventivité.
La cérémonie de passation a eu lieu en présence du personnel de l’ARESA et de quelques proches parents.
SOURCE:ADL/ASG
Elle s’exprimait jeudi lors de la cérémonie de passation de service avec son prédécesseur, Yaye Kène Gassama Dia, dans les locaux de l’agence, à Dakar.
‘’Vous avez posé les jalons. C’est votre bébé, mais un bébé qu’on doit nourrir et à qui on doit donner des vitamines pour qu’il court parce que les Sénégalais sont pressés d’avoir des résultats sur le terrain’’, a-t-elle déclaré.
Pour la nouvelle directrice de l’Agence de la recherche scientifique appliquée, ‘’on a besoin de faire des résultats, de s’appesantir sur la formation des jeunes chercheurs pour l’agriculture, les mines, l’hydraulique parce que la maîtrise de l’eau sera un problème pour les décennies à venir’’.
‘’Il est important de former des jeunes de pointe avec un esprit technique pour prendre en main le développement économique et social du pays’’, a affirmé Mme Siby, estimant que les Indiens doivent leur réussite aujourd'hui à l'application des résultats de leurs recherches.
Pour elle, ‘’sans les ressources humaines, il n’y a point de développement économique’’.
Pour Sophie Gladima Siby, ‘’les résultats de la recherche doivent être au service des populations’’. Elle a indiqué qu’elle fera appel à sa ‘’famille universitaire’’ pour réussir sa mission à la tête de l’ARESA.
De même, elle compte aussi s'appuyer sur les partenaires financiers, notamment la Commission de l’UEMOA et les responsables politiques africains qui veulent que l’Afrique se mette au cœur du développement.
Pour la directrice sortante, Yaye Kène Gassama Dia, ‘’la recherche est un domaine où il y a beaucoup de frustrations parce que les chercheurs ne sont pas beaucoup considérés, du fait du manque de moyens mais aussi parce qu'ils n’ont pas toute la latitude d’impacter sur les politiques socio-économique de notre pays’’.
‘’On nous avait confié une mission qui vise à promouvoir le transfert de technologies vers les populations, vers le secteur public, d’agir positivement sur notre société’’, a-t-elle rappelé.
C’est pourquoi elle s’est félicitée du fait que le Chef de l’Etat a décidé de maintenir cette agence logée aujourd’hui à la Présidence de la République. Yaye Kène Gassama espère que le Chef de l’Etat créera les conditions pour que l’ARESA puisse être le fer de lance de la recherche au Sénégal.
‘’La nomination de Sophie Gladima Siby, une scientifique avec qui j’ai d’excellentes relations, est un motif de satisfaction parce que l’agence est en de très bonnes mains et cela me rassure’’, a-t-elle ajouté.
Elle a tenu dans son discours à revenir sur tous les chantiers et les projets ‘’extrêmement innovants et structurants’’ qui sont en train d’être développés par l’agence.
Ils concernent la création d’un centre africains de recherche et d’application, d'un centre islamique de recherche sur les changements climatiques et l’adaptation, d’un parc scientifique et technologique.
L’objectif est d’avoir une plateforme de très haut niveau aligné aux standards internationaux et mettre en place des systèmes de financement innovants pour permettre aux chercheurs de développer toute leur inventivité.
La cérémonie de passation a eu lieu en présence du personnel de l’ARESA et de quelques proches parents.
SOURCE:ADL/ASG
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