"Je rappelle que nous avions hérité d'un déficit budgétaire, une dérive budgétaire qui allait vers de 8,2% de notre PIB (produit intérieur brut), qui était de plus de 600 milliards de francs CFA. Nous sommes, avec les efforts qui ont été faits, à un déficit de moins de 6% avec 425 milliards de francs CFA", a dit M. Kane.
Il donnait une conférence de presse, en marge de la réunion des experts en économie, finances, développement et plan de 15 pays de la Zone franc. Les ministres des Finances de cette zone monétaire se réuniront lundi dans la capitale sénégalaise.
"Nous avions trouvé une situation extrêmement difficile. [...] Nous avons pris un ensemble de mesures qui ont permis de réduire le déficit. On n’a pas encore achevé la résorption totale du déficit", a encore dit Amadou Kane.
"Des difficultés énormes existaient pour assurer notre trésorerie […]. Je rappelle que l’ancien président de la République (Abdoulaye Wade) disait qu’on n’allait pas pouvoir payer les salaires. Il savait de quoi il parlait et savait dans quelle situation il allait laisser nos caisses. Mais, nous payons les salaires, et à temps", a affirmé M. Kane.
Lors de la campagne électorale de février-mars 2012, le candidat-président Wade avait déclaré que l'Etat du Sénégal ne serait pas en mesure de payer les salaires des fonctionnaires s'il n'était pas réélu.
Le ministre de l'Economie et des Finances a ajouté : "Nous avons même pu nous permettre de procéder à une réforme importante qui améliore le revenu des salariés, à commencer par les salariés du public."
Malgré ces "efforts", toutes les difficultés économiques du pays ne sont pas surmontées, selon lui.
"Ça signifie que nous sommes dans une situation meilleure que celle d'avant. Mais, quand on parle de situation meilleure, cela ne veut pas dire que nous sommes sortis de l’ornière. Nous sommes en train de poursuivre méthodiquement les efforts", a-t-il souligné.
A la réunion de deux jours de la Zone franc sont représentés le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo pour l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), puis le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée-Equatoriale et le Tchad pour la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEAC), en plus de la France.
APS
Il donnait une conférence de presse, en marge de la réunion des experts en économie, finances, développement et plan de 15 pays de la Zone franc. Les ministres des Finances de cette zone monétaire se réuniront lundi dans la capitale sénégalaise.
"Nous avions trouvé une situation extrêmement difficile. [...] Nous avons pris un ensemble de mesures qui ont permis de réduire le déficit. On n’a pas encore achevé la résorption totale du déficit", a encore dit Amadou Kane.
"Des difficultés énormes existaient pour assurer notre trésorerie […]. Je rappelle que l’ancien président de la République (Abdoulaye Wade) disait qu’on n’allait pas pouvoir payer les salaires. Il savait de quoi il parlait et savait dans quelle situation il allait laisser nos caisses. Mais, nous payons les salaires, et à temps", a affirmé M. Kane.
Lors de la campagne électorale de février-mars 2012, le candidat-président Wade avait déclaré que l'Etat du Sénégal ne serait pas en mesure de payer les salaires des fonctionnaires s'il n'était pas réélu.
Le ministre de l'Economie et des Finances a ajouté : "Nous avons même pu nous permettre de procéder à une réforme importante qui améliore le revenu des salariés, à commencer par les salariés du public."
Malgré ces "efforts", toutes les difficultés économiques du pays ne sont pas surmontées, selon lui.
"Ça signifie que nous sommes dans une situation meilleure que celle d'avant. Mais, quand on parle de situation meilleure, cela ne veut pas dire que nous sommes sortis de l’ornière. Nous sommes en train de poursuivre méthodiquement les efforts", a-t-il souligné.
A la réunion de deux jours de la Zone franc sont représentés le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo pour l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), puis le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée-Equatoriale et le Tchad pour la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEAC), en plus de la France.
APS