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LONDRES 2025, UN NOUVEL ÉLAN POUR UNE SÉCURITÉ ÉNERGÉTIQUE UNIVERSELLE

Rédigé par leral.net le Mardi 29 Avril 2025 à 00:48 | | 0 commentaire(s)|

Le sommet a souligné l’urgence d’une transition énergétique mondiale vers les énergies renouvelables locales. Avec une forte opposition aux combustibles fossiles, les dirigeants ont appelé à une coopération internationale renforcée.

Le sommet mondial sur l’avenir de la sécurité énergétique, organisé par l’Agence internationale de l’énergie (AIE) et le gouvernement britannique, a réuni des dirigeants mondiaux, des chefs d’entreprise, ainsi que des acteurs de la société civile pour discuter des enjeux cruciaux concernant la sécurité énergétique à l’échelle globale. Après deux jours de débats intenses, un consensus émergent a clairement montré que l’avenir de la sécurité énergétique repose sur l'intégration des énergies renouvelables locales, le rejet des combustibles fossiles comme solution à la pauvreté énergétique, et un engagement plus ferme envers la transition vers des systèmes énergétiques durables.

Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a placé le concept de "net zero" au cœur des priorités de son gouvernement, rappelant que la réduction des émissions et la transition énergétique sont désormais une question de sécurité nationale. Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a quant à elle souligné les leçons tirées de la guerre en Ukraine, mettant en avant que la diminution de la dépendance aux combustibles fossiles est essentielle pour garantir une plus grande sécurité énergétique à long terme.

Le sommet a également été marqué par des confrontations idéologiques, notamment avec les représentants des États-Unis. Tommy Joyce, du ministère américain de l’Énergie, a été l'un des seuls à défendre le pétrole et le gaz comme piliers de la sécurité énergétique. Cependant, sa position a été largement isolée par le reste des participants, qui ont mis l’accent sur l’importance d’un passage rapide aux énergies renouvelables.

Un rejet des fossiles au profit des renouvelables

L’un des messages les plus forts du sommet a été le rejet de l’utilisation des combustibles fossiles comme solution à la pauvreté énergétique. Les discussions ont révélé un clivage majeur, avec certains pays, comme les États-Unis, cherchant à maintenir le rôle du pétrole et du gaz, tandis que d’autres ont souligné que seule l’électrification via des énergies renouvelables locales pouvait répondre aux défis énergétiques mondiaux. L’accent a été mis sur la nécessité de développer des infrastructures de production et de distribution d’énergie renouvelable à l'échelle locale, pour garantir l'accès universel à une énergie propre, abordable et durable.

L’agenda britannique et européen : un tournant décisif

Le gouvernement britannique, représenté par Ed Miliband, secrétaire d'État britannique chargé de la sécurité énergétique et de Net Zero, a pris un ton résolument ferme en faveur de la transition énergétique. Lors de la conférence de clôture, Miliband a exhorté à "engager le combat" contre ceux qui s’opposent à la norme "zéro énergie", marquant ainsi une rupture avec les pratiques énergétiques plus anciennes. Il a affirmé que l’avenir de la sécurité énergétique ne pouvait plus reposer sur les anciennes solutions basées sur les combustibles fossiles, soulignant qu'une "sécurité énergétique nationale" moderne doit reposer sur des énergies renouvelables et une intégration accrue des réseaux.

Un tournant stratégique

Bien que le sommet de l’AIE n’ait pas produit de résultats concrets immédiats, plusieurs leaders ont appelé à la tenue d’un autre événement dans un an pour approfondir les discussions et renforcer la coopération internationale sur ces enjeux cruciaux. L’initiative de l'AIE a été saluée pour sa capacité à mobiliser les acteurs internationaux et à ouvrir la voie à une nouvelle ère de collaboration mondiale dans le domaine de l’énergie. Toutefois, les participants ont également reconnu la nécessité de passer de la parole à l’action pour transformer ces discussions en politiques énergétiques tangibles et opérationnelles.

En conclusion, le sommet mondial sur la sécurité énergétique à Londres a posé les bases d’une transformation radicale de la manière dont le monde abordera la question de l’énergie dans les années à venir. Tandis que certains continuent de défendre les solutions fossiles, un consensus mondial semble se dessiner autour de la nécessité d’adopter une approche plus durable et équitable, en mettant l’accent sur les énergies renouvelables et la réduction des dépendances aux combustibles fossiles.

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Alioune


Source : https://www.seneplus.com/developpement/londres-202...