La solidarité maçonnique est l'une des impérieuses obligations auxquelles se soumettent les « frères ». Y compris et surtout dans leurs fiefs, qui sont très nombreux, dans les ministères et les entreprises. Favoriser la promotion ou la nomination d'un franc-maçon peut être interprété comme un devoir par les « fils de la lumière », ou comme du simple copinage par les profanes.
Des postes importants sont donc, depuis longtemps et de manière non écrite, réservés à des francs-maçons, par cooptation autant que par intérêts bien compris.
Au moins trois ministère où la franc-maçonnerie est « chez elle »
C'est le cas du ministère de la Coopération, en charge des relations avec les pays africains, où bon nombre de dirigeants sont eux-mêmes des « fils de la lumière ». Mais également du ministère des Relations avec le Parlement, du fait de la présence de nombreux frères dans les travées de l'Assemblée nationale et du Sénat.
Certains édiles échangent même ces maroquins, comme Henri de Raincourt, passé en novembre 2010 du ministère des Relations avec le Parlement à celui de la Coopération. Il a été remplacé par Patrick Ollier, digne frère et maire de Rueil-Malmaison, membre de la Grande Loge nationale de France (GLNF).
Autre place forte : le ministère de l'Intérieur, où Nicolas Sarkozy, avait reconnu, en juin 2003, que la franc-maçonnerie était un peu « chez elle ».
L'ancien préfet de police de Paris, Philippe Massoni, devenu conseiller du président Jacques Chirac, était un des maçons les plus gradés de France. Quant à l'homme qui conseille toujours Nicolas Sarkozy à l'Elysée sur les questions de sécurité, après l'avoir épaulé au ministère de l'Intérieur, il s'agit du criminologue et consultant Alain Bauer, ancien grand maître du Grand Orient.
Banques et mutuelles d'assurances
Il est également difficile de grimper les échelons dans certaines entreprises si l'on n'est pas initié. Les « frères » ont, par exemple, très mal pris le parachutage de l'inspecteur des finances François Pérol à la tête de l'ensemble Caisses d'épargne-Banques Populaires, alors que les deux maisons, naguère indépendantes, sont des fiefs maçons.
Heureusement, les mutuelles d'assurances restent entre de bonnes mains : de la GMF, naguère présidée par le maçon Michel Baroin, ancien grand maître du Grand Orient, à la puissante fédération de la Mutualité française, qui regroupe six mille mutuelles, présidée pendant dix-huit ans par le frère Jean-Pierre Davant.
D'autres entreprises constituent des bastions où les carrières peuvent se faire en fonction de l'appartenance aux loges.
rue89
Des postes importants sont donc, depuis longtemps et de manière non écrite, réservés à des francs-maçons, par cooptation autant que par intérêts bien compris.
Au moins trois ministère où la franc-maçonnerie est « chez elle »
C'est le cas du ministère de la Coopération, en charge des relations avec les pays africains, où bon nombre de dirigeants sont eux-mêmes des « fils de la lumière ». Mais également du ministère des Relations avec le Parlement, du fait de la présence de nombreux frères dans les travées de l'Assemblée nationale et du Sénat.
Certains édiles échangent même ces maroquins, comme Henri de Raincourt, passé en novembre 2010 du ministère des Relations avec le Parlement à celui de la Coopération. Il a été remplacé par Patrick Ollier, digne frère et maire de Rueil-Malmaison, membre de la Grande Loge nationale de France (GLNF).
Autre place forte : le ministère de l'Intérieur, où Nicolas Sarkozy, avait reconnu, en juin 2003, que la franc-maçonnerie était un peu « chez elle ».
L'ancien préfet de police de Paris, Philippe Massoni, devenu conseiller du président Jacques Chirac, était un des maçons les plus gradés de France. Quant à l'homme qui conseille toujours Nicolas Sarkozy à l'Elysée sur les questions de sécurité, après l'avoir épaulé au ministère de l'Intérieur, il s'agit du criminologue et consultant Alain Bauer, ancien grand maître du Grand Orient.
Banques et mutuelles d'assurances
Il est également difficile de grimper les échelons dans certaines entreprises si l'on n'est pas initié. Les « frères » ont, par exemple, très mal pris le parachutage de l'inspecteur des finances François Pérol à la tête de l'ensemble Caisses d'épargne-Banques Populaires, alors que les deux maisons, naguère indépendantes, sont des fiefs maçons.
Heureusement, les mutuelles d'assurances restent entre de bonnes mains : de la GMF, naguère présidée par le maçon Michel Baroin, ancien grand maître du Grand Orient, à la puissante fédération de la Mutualité française, qui regroupe six mille mutuelles, présidée pendant dix-huit ans par le frère Jean-Pierre Davant.
D'autres entreprises constituent des bastions où les carrières peuvent se faire en fonction de l'appartenance aux loges.
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