La dictature rampante, enrobée dans des gants de francs CFA, des mains d’assassins, s’installe. La finalité est connue : voler les élections et, après s’être installé pour un troisième mandat invalide, transmettre le pouvoir à Karim Wade.
Abdoulaye Wade, en rouleau compresseur, exécute un programme. C’est « terminator », seule une force déterminée, hautement plus puissante, plus courageuse, patriote, l’arrêtera. Si l’opposition va avec Abdoulaye Wade aux élections, le Conseil Constitutionnel annulera le nombre de suffrages qu’il faudra pour lui permettre de passer au premier tour. Boycotter les élections, c’est lui ouvrir le boulevard pour installer son avorton de Karim Wade comme il a su tirer profit du boycott des législatives. Le M23 n’a qu’un choix : empêcher par tous les moyens la tenue des élections tant que la candidature d’Abdoulaye Wade sera maintenue. La bataille, la seule bataille qui vaille est d’obtenir :
- le rétablissement dans leurs droits de Youssou Ndour, Kéba Keinde et Abdourahmane Sarr ;
- l’invalidation de la candidature d’Abdoulaye Wade ;
- la dissolution du Conseil Constitutionnel ;
- la constitution d’un gouvernement d’union nationale pour organiser des élections transparentes.
Chers compatriotes, hommes, femmes, jeunes, adultes, il s’agit de notre honneur, de l’honneur de notre nation, chacun d’entre nous doit sentir sa fierté bafouée, sa dignité piétinée, se lever et combattre.
Nous avons été très patients. Le naufrage du Joola, les différents meurtres de Babacar Sèye, de Balla Gaye jusqu’avant hier celui de Fodé Ndiaye, le maatey perpétuel de Abdoulaye Wade, la levée de l’armada policière de Ousmane Ngom pour terroriser, ne nous laissent qu’une alternative : combattre ou bien se soumettre.
Soyons tous avec le M23, appliquons ses mots d’ordres !
Les travailleurs, les ouvriers, les éleveurs, les pêcheurs, rejoignez le camp de la justice et de la liberté : debout !
Chers syndicalistes, lorsque la liberté est en jeu, la grève politique s’impose !
Chers élèves, chers étudiants, chers enseignants, vous avez toujours été l’avant-garde de la lutte pour la libération, en pareil moment, vous ne pouvez faire moins que vous révolter contre l’iniquité et porter le flambeau de la liberté !
Chers fonctionnaires, vous occupez des rouages essentiels dans le fonctionnement de l’Etat, vous aimez votre pays, vous ne pouvez pas faire moins qu’appliquer la désobéissance.
Chers militaires, gendarmes et policiers, votre camp, est celui du peuple, méditez les exemples tunisiens, libyens et égyptiens, ne réprimez pas le peuple, rejoignez vos frères, vos sœurs, vos mamans et vos papas. Vous ne devez pas être les exécuteurs encore moins constituer les escadrons de la mort d’un Président grabataire dont la « mission » dans les trois prochaines années est d’installer constitutionnellement son fils Karim Wade.
Chers hauts fonctionnaires, universitaires, magistrats, administrateurs civils, douaniers, etc., rejoignez sous les formes que vous permettent vos positions la lutte du peuple sénégalais.
Personne n’est de trop, au moment où « la nuit et le brouillard » enveloppent notre pays, la vie devient dérisoire, les biens matériels futiles, seul le combat est dignité et honneur.
Répondons tous à l’appel du M23 !
« On nous tue, on ne nous déshonore pas ! ».
Abdou Aziz Gaye
Abdoulaye Wade, en rouleau compresseur, exécute un programme. C’est « terminator », seule une force déterminée, hautement plus puissante, plus courageuse, patriote, l’arrêtera. Si l’opposition va avec Abdoulaye Wade aux élections, le Conseil Constitutionnel annulera le nombre de suffrages qu’il faudra pour lui permettre de passer au premier tour. Boycotter les élections, c’est lui ouvrir le boulevard pour installer son avorton de Karim Wade comme il a su tirer profit du boycott des législatives. Le M23 n’a qu’un choix : empêcher par tous les moyens la tenue des élections tant que la candidature d’Abdoulaye Wade sera maintenue. La bataille, la seule bataille qui vaille est d’obtenir :
- le rétablissement dans leurs droits de Youssou Ndour, Kéba Keinde et Abdourahmane Sarr ;
- l’invalidation de la candidature d’Abdoulaye Wade ;
- la dissolution du Conseil Constitutionnel ;
- la constitution d’un gouvernement d’union nationale pour organiser des élections transparentes.
Chers compatriotes, hommes, femmes, jeunes, adultes, il s’agit de notre honneur, de l’honneur de notre nation, chacun d’entre nous doit sentir sa fierté bafouée, sa dignité piétinée, se lever et combattre.
Nous avons été très patients. Le naufrage du Joola, les différents meurtres de Babacar Sèye, de Balla Gaye jusqu’avant hier celui de Fodé Ndiaye, le maatey perpétuel de Abdoulaye Wade, la levée de l’armada policière de Ousmane Ngom pour terroriser, ne nous laissent qu’une alternative : combattre ou bien se soumettre.
Soyons tous avec le M23, appliquons ses mots d’ordres !
Les travailleurs, les ouvriers, les éleveurs, les pêcheurs, rejoignez le camp de la justice et de la liberté : debout !
Chers syndicalistes, lorsque la liberté est en jeu, la grève politique s’impose !
Chers élèves, chers étudiants, chers enseignants, vous avez toujours été l’avant-garde de la lutte pour la libération, en pareil moment, vous ne pouvez faire moins que vous révolter contre l’iniquité et porter le flambeau de la liberté !
Chers fonctionnaires, vous occupez des rouages essentiels dans le fonctionnement de l’Etat, vous aimez votre pays, vous ne pouvez pas faire moins qu’appliquer la désobéissance.
Chers militaires, gendarmes et policiers, votre camp, est celui du peuple, méditez les exemples tunisiens, libyens et égyptiens, ne réprimez pas le peuple, rejoignez vos frères, vos sœurs, vos mamans et vos papas. Vous ne devez pas être les exécuteurs encore moins constituer les escadrons de la mort d’un Président grabataire dont la « mission » dans les trois prochaines années est d’installer constitutionnellement son fils Karim Wade.
Chers hauts fonctionnaires, universitaires, magistrats, administrateurs civils, douaniers, etc., rejoignez sous les formes que vous permettent vos positions la lutte du peuple sénégalais.
Personne n’est de trop, au moment où « la nuit et le brouillard » enveloppent notre pays, la vie devient dérisoire, les biens matériels futiles, seul le combat est dignité et honneur.
Répondons tous à l’appel du M23 !
« On nous tue, on ne nous déshonore pas ! ».
Abdou Aziz Gaye