Comme l’indique le titre notre projecteur braqué d’abord sur les actes qui rassurent qu’a posés le Président Macky Sall laisse apparaitre essentiellement ceux –ci : la réduction drastique de la taille du gouvernement et du train de vie de l’état jadis jugé trop dispendieux; exactement 25 ministres, suppression des voyages des membres du gouvernement en première classe, vente de l’avion la pointe de Sangomar avec appel d’offre international, diminution des émoluments des ministres, directeurs nationaux , du cout du pèlerinage aux lieux saints, suppression d’une quarantaine d’agences, de directions nationales plus que budgétivores de même que l’annulation de tous ces contrats spéciaux onéreux signés avec complaisance, remodelage de la carte diplomatique avec en toile de fonds le rappel à Dakar de tout ce personnel plus que pléthorique inutilement casé à l’étranger par l’ancien régime aux frais du contribuable, la baisse des prix des denrées de grande consommation, la baisse prévue en janvier prochain de la fiscalité sur les salaires durement éprouvés, l’abrogation des décrets pris par le défunt régime portant sur la limitation de l’importation des véhicules, les appels téléphoniques internationaux et les collectivités locales gagnées par Benno, le dénouement de la crise scolaire avec un nouveau découpage de l’année scolaire qui a reçu l’onction de la famille éducative, les conseils interministériels consacrés au monde rural devant déboucher sur la mise à disposition à temps des semences, des intrants, de l’aliment de bétail et du matériel agricole en faveur de mes parents paysans, la reprise des travaux devant conduire au retraçage de l’émissaire des eaux usées de cambéréne qui a fini de plonger la cité religieuse de Yoff dans une insalubrité invivable, la décision irréversible de mener des audits par les services compétents de l’état mais aussi par des cabinets internationaux pour faire toute la lumière sur la gestion des dignitaires sortants avec transmission immédiate à la justices des rapports des auteurs de détournement de deniers publics, la réactivation de la cour de répression de l’enrichissement illicite avec la nomination de ces membres qui sont d’éminents magistrats .
Pour clore ce chapitre loin d’être exhaustif sur ces actes posés par le président Macky et qui rassurent ajoutons y l’annonce qu’il a faite lors de sa dernière sortie médiatique de créer un office national anti- corruption et le vibrant appel lancé aux agents du service public afin que cessent ces pratiques de corruption, de concussion et de services camarades qui gangrènent dangereusement la productivité de notre administration et enfin la tenue prochaine du conseil des ministres dans les régions pour aller à la rencontre des populations .
Venons en à présent sur ces actes posés par le jeune pouvoir du président Macky et qui ne me rassurent point pour ne pas dire qui m’inquiètent. Ensuite suivront d’autres actes qu’il aurait du, selon moi poser depuis, et sur lesquels à mon avis il traine encore les pieds, ce que je n’arrive pas à comprendre du reste.
Parlons d’abord de la formation du gouvernement, là j’ai noté que le président a un peu cédé à la pression de l’opinion surtout celle venant de la nouvelle opposition en voulant dans des délais quasiment impossibles former un gouvernement dans lequel devaient prendre part les différentes forces ayant concouru à son élection.
Résultat des courses, cela s’est révélé être une véritable gageure et les deux coalitions que sont Benno S.S et Benno AK TANOR ont proposé certains hommes et femmes , qui à mon avis ne remplissent point l’image que l’opinion attendait de ce gouvernement en terme de rajeunissement surtout. Je précise vraiment que je n’ai rien contre ces braves hommes et femmes mais qu’ils pouvaient céder leur place à des moins jeunes et faire prévaloir leur compétences dans d’autres sphères de l’état et offrir efficacement leurs services au président Macky .
C’est vrai que le président voulait tenir sa promesse ferme de faire un gouvernement à 25 ministres, mais force est de constater que vue la configuration et la taille de certains départements ministériels, il se pose véritablement un problème de management de ces monstres et je crains que cette situation ne génère des lourdeurs administratives qui impacterons négativement sur la fluidité et l’efficacité de l’action gouvernementale. Dans l’attribution des portes feuilles ministériels et des directions nationales, le critère d’équilibre géographique, de poids politique et électoral des régions et départements ne me semble pas jusqu’ici bien jouir de toute l’attention requise.
Je donne comme exemple ma région, Diourbel, elle ne dispose qu’un seul département ministériel confié à mon frère Mor Ngom qui est de Bambey , Diourbel et surtout Touba –Mbacké qui est le deuxième département après Dakar du point de vue électoral sont absents de l’attelage gouvernemental mais encore des postes de responsabilités jusque là attribués . Situation à laquelle sont venues se greffer les frustrations nées des investitures aux législatives. Ce que je dis là ,reste valable pour d’autres localités, ce qui veut dire que je ne prêche point pour ma seule chapelle .Toujours au chapitre des lenteurs, je m’interroge sur le fait que de hauts responsables de l’ancien régime continuent encore à plastronner à la tête de nombre de directions et sociétés nationales éminemment politiques alors que le président s’apprête à boucler ces deux mois de pouvoir.
Même si l’on nous brandit toujours l’argument de faire encore preuve de patience et de confiance au président, les premiers signaux qui émanent de certaines nominations faites par des ministres ne rassurent point puisque ces derniers non seulement n’ont pas promu des cadres de notre parti trouvés sur place dans leur département mais débutent à responsabiliser d’autres qui ont soutenu l’ancien régime jusqu’à sa chute. Quel paradoxe ?
Dans ce chapitre l’on se rappelle les premiers propos du président à leur endroit,dés sa prise de fonction les mettant en garde de s’abstenir de faire preuve d’arrogance et de traiter tout le monde avec le plus grand respect mais hélas la complainte qui me parvient des amis cadres, reste la même, ils ne reconnaissent plus certains ministres. Etant agent de l’état, j’accorde une grande importance à cette constante qu’est la continuité de l’état qui fait que le changement de régime ne signifie pas qu’il faille nécessairement balayer tout le monde mais le bon sens veut aussi que ceux là qui se sont battus aux cotés de leur leader jusqu’à l’accession de ce dernier au pouvoir et qui remplissent les critères de profil et de compétence soient responsabilisés dans la gestion des affaires .
La présence aux premières loges de certaines figures sur les listes des investis aux législatives et l’absence ou la place quasi inéligible réservée à certaines identités remarquables de notre parti pose de sérieux problèmes dans notre engagement solennel d’opérer des ruptures vis à vis de certaines pratiques jadis très décriées. La pensée de nombre d’acteurs qui clament déjà que nous allons vers une assemblée nationale de rupture n’est point de mon avis puisqu’avec cette parité, personne ne peut me convaincre pour l’instant que l’hémicycle ne sera pas le théâtre de scènes à la Fatou Younouss Aidara et à la Famara Senghor, le boxeur.
La léthargie qui commence à gagner le parti et l’absence de dispositif d’accueil pour recevoir les militants et responsables qui ne peuvent plus accéder à leur secrétaire général est à mon avis une situation à laquelle il faut le plus rapidement remédier .
Je suis d’accord que ses nouvelles charges de président de la république ne peuvent plus lui permettre de s’occuper du fonctionnement quotidien du parti mais il est de sa responsabilité et de celle de ses proches collaborateurs aussi de mettre en place un dispositif qui leur permet de maintenir le contact avec le parti et les militants. Dans ce sens je salue la tenue récente de la réunion du directoire qu’il a personnellement présidée, instance qui doit à mon avis être restructurée pour intégrer en son sein de nouveaux leaders qui y ont leur place.
En signant ces lignes, il ne m’est point revenu à l’esprit de s’ériger en donneur de leçons vis-à-vis de qui que se soit encore moins de douter de la capacité ou de la bonne foi du président Macky , la seule préoccupation qui me tient vraiment à cœur est de participer avec mes maigres moyens intellectuels et politiques à veiller scrupuleusement à ce que cet immense espoir que cristallise son élection à la tête de l’état ne soit déçu .
Bara GAYE
Ministère de l’éducation Nationale.
Chargé des élections coalition Benno Bok yakaar
Dept Mbacké , Tél 77 657 25 33
Conseiller Municipal à Mbacké
Email : laminebaragaye@gmail.com
Pour clore ce chapitre loin d’être exhaustif sur ces actes posés par le président Macky et qui rassurent ajoutons y l’annonce qu’il a faite lors de sa dernière sortie médiatique de créer un office national anti- corruption et le vibrant appel lancé aux agents du service public afin que cessent ces pratiques de corruption, de concussion et de services camarades qui gangrènent dangereusement la productivité de notre administration et enfin la tenue prochaine du conseil des ministres dans les régions pour aller à la rencontre des populations .
Venons en à présent sur ces actes posés par le jeune pouvoir du président Macky et qui ne me rassurent point pour ne pas dire qui m’inquiètent. Ensuite suivront d’autres actes qu’il aurait du, selon moi poser depuis, et sur lesquels à mon avis il traine encore les pieds, ce que je n’arrive pas à comprendre du reste.
Parlons d’abord de la formation du gouvernement, là j’ai noté que le président a un peu cédé à la pression de l’opinion surtout celle venant de la nouvelle opposition en voulant dans des délais quasiment impossibles former un gouvernement dans lequel devaient prendre part les différentes forces ayant concouru à son élection.
Résultat des courses, cela s’est révélé être une véritable gageure et les deux coalitions que sont Benno S.S et Benno AK TANOR ont proposé certains hommes et femmes , qui à mon avis ne remplissent point l’image que l’opinion attendait de ce gouvernement en terme de rajeunissement surtout. Je précise vraiment que je n’ai rien contre ces braves hommes et femmes mais qu’ils pouvaient céder leur place à des moins jeunes et faire prévaloir leur compétences dans d’autres sphères de l’état et offrir efficacement leurs services au président Macky .
C’est vrai que le président voulait tenir sa promesse ferme de faire un gouvernement à 25 ministres, mais force est de constater que vue la configuration et la taille de certains départements ministériels, il se pose véritablement un problème de management de ces monstres et je crains que cette situation ne génère des lourdeurs administratives qui impacterons négativement sur la fluidité et l’efficacité de l’action gouvernementale. Dans l’attribution des portes feuilles ministériels et des directions nationales, le critère d’équilibre géographique, de poids politique et électoral des régions et départements ne me semble pas jusqu’ici bien jouir de toute l’attention requise.
Je donne comme exemple ma région, Diourbel, elle ne dispose qu’un seul département ministériel confié à mon frère Mor Ngom qui est de Bambey , Diourbel et surtout Touba –Mbacké qui est le deuxième département après Dakar du point de vue électoral sont absents de l’attelage gouvernemental mais encore des postes de responsabilités jusque là attribués . Situation à laquelle sont venues se greffer les frustrations nées des investitures aux législatives. Ce que je dis là ,reste valable pour d’autres localités, ce qui veut dire que je ne prêche point pour ma seule chapelle .Toujours au chapitre des lenteurs, je m’interroge sur le fait que de hauts responsables de l’ancien régime continuent encore à plastronner à la tête de nombre de directions et sociétés nationales éminemment politiques alors que le président s’apprête à boucler ces deux mois de pouvoir.
Même si l’on nous brandit toujours l’argument de faire encore preuve de patience et de confiance au président, les premiers signaux qui émanent de certaines nominations faites par des ministres ne rassurent point puisque ces derniers non seulement n’ont pas promu des cadres de notre parti trouvés sur place dans leur département mais débutent à responsabiliser d’autres qui ont soutenu l’ancien régime jusqu’à sa chute. Quel paradoxe ?
Dans ce chapitre l’on se rappelle les premiers propos du président à leur endroit,dés sa prise de fonction les mettant en garde de s’abstenir de faire preuve d’arrogance et de traiter tout le monde avec le plus grand respect mais hélas la complainte qui me parvient des amis cadres, reste la même, ils ne reconnaissent plus certains ministres. Etant agent de l’état, j’accorde une grande importance à cette constante qu’est la continuité de l’état qui fait que le changement de régime ne signifie pas qu’il faille nécessairement balayer tout le monde mais le bon sens veut aussi que ceux là qui se sont battus aux cotés de leur leader jusqu’à l’accession de ce dernier au pouvoir et qui remplissent les critères de profil et de compétence soient responsabilisés dans la gestion des affaires .
La présence aux premières loges de certaines figures sur les listes des investis aux législatives et l’absence ou la place quasi inéligible réservée à certaines identités remarquables de notre parti pose de sérieux problèmes dans notre engagement solennel d’opérer des ruptures vis à vis de certaines pratiques jadis très décriées. La pensée de nombre d’acteurs qui clament déjà que nous allons vers une assemblée nationale de rupture n’est point de mon avis puisqu’avec cette parité, personne ne peut me convaincre pour l’instant que l’hémicycle ne sera pas le théâtre de scènes à la Fatou Younouss Aidara et à la Famara Senghor, le boxeur.
La léthargie qui commence à gagner le parti et l’absence de dispositif d’accueil pour recevoir les militants et responsables qui ne peuvent plus accéder à leur secrétaire général est à mon avis une situation à laquelle il faut le plus rapidement remédier .
Je suis d’accord que ses nouvelles charges de président de la république ne peuvent plus lui permettre de s’occuper du fonctionnement quotidien du parti mais il est de sa responsabilité et de celle de ses proches collaborateurs aussi de mettre en place un dispositif qui leur permet de maintenir le contact avec le parti et les militants. Dans ce sens je salue la tenue récente de la réunion du directoire qu’il a personnellement présidée, instance qui doit à mon avis être restructurée pour intégrer en son sein de nouveaux leaders qui y ont leur place.
En signant ces lignes, il ne m’est point revenu à l’esprit de s’ériger en donneur de leçons vis-à-vis de qui que se soit encore moins de douter de la capacité ou de la bonne foi du président Macky , la seule préoccupation qui me tient vraiment à cœur est de participer avec mes maigres moyens intellectuels et politiques à veiller scrupuleusement à ce que cet immense espoir que cristallise son élection à la tête de l’état ne soit déçu .
Bara GAYE
Ministère de l’éducation Nationale.
Chargé des élections coalition Benno Bok yakaar
Dept Mbacké , Tél 77 657 25 33
Conseiller Municipal à Mbacké
Email : laminebaragaye@gmail.com