ZIGUINCHOR - Le député libéral Georges Tendeng, décédé lundi à Dakar, à l’âge de 67 ans, faisait, avant tout, partie du monde de l’éducation pour lequel il a consacré une bonne partie de sa vie, avant de s’engager en politique. Son compagnonnage avec le Parti démocratique sénégalais remonte en 1974. Alors jeune instituteur, Georges Tendeng décide de militer dans le parti de Me Wade, suivant ainsi le conseil d’un ami, Idrissa Bodian. Depuis lors, ce ressortissant de Bandial, né à Toubacouta, s’investit dans la Casamance des profondeurs, notamment dans les villages du département de Ziguinchor en quête de militants. Une entreprise dans laquelle il dépensera beaucoup d’énergie. Même la puissante machine socialiste de l’époque n’a pu entamer la détermination du jeune instituteur.
Parallèlement à ses activités politiques, Georges Tendeng poursuivra ses études pour devenir inspecteur de l’enseignement. Il servira d’abord à Ziguinchor. Mais, à cause de ses activités politiques au sein d’un parti considéré à l’époque comme malpropre, il sera affecté à Tambacounda, puis à Kolda où il exercera jusqu’à sa retraite en 1998 les fonctions d’inspecteur d’académie.
Au début de l’alternance, Georges Tendeng devient directeur de cabinet de Youba Sambou, alors ministre des Forces armées. Un poste qu’il quittera un an plus tard pour siéger à l’Assemblée nationale. Secrétaire élu dans cette institution, il devient ministre délégué chargé de l’Alphabétisation et des Langues nationales. En 2004, il est élevé au rang de ministre plein en charge de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle. Ce sera d’ailleurs son dernier poste dans le gouvernement qu’il quittera avant les élections législatives de 2007.
Elu une seconde fois député, il se voit confier la Commission santé, population, affaires sociales et solidarité nationale au sein de l’Assemblée nationale. Mais ce mandat, Georges Tendeng ne le terminera jamais, arraché qu’il a été hier à l’affection de ses proches. Avec la mort de ce vieux routard de la politique, Abdoulaye Wade perd un de ses plus vieux compagnons en Casamance. Un fidèle militant qui occupait jusque-là les fonctions de secrétaire général de la fédération départementale Pds de Ziguinchor.
Mamadou Papo MANE
Parallèlement à ses activités politiques, Georges Tendeng poursuivra ses études pour devenir inspecteur de l’enseignement. Il servira d’abord à Ziguinchor. Mais, à cause de ses activités politiques au sein d’un parti considéré à l’époque comme malpropre, il sera affecté à Tambacounda, puis à Kolda où il exercera jusqu’à sa retraite en 1998 les fonctions d’inspecteur d’académie.
Au début de l’alternance, Georges Tendeng devient directeur de cabinet de Youba Sambou, alors ministre des Forces armées. Un poste qu’il quittera un an plus tard pour siéger à l’Assemblée nationale. Secrétaire élu dans cette institution, il devient ministre délégué chargé de l’Alphabétisation et des Langues nationales. En 2004, il est élevé au rang de ministre plein en charge de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle. Ce sera d’ailleurs son dernier poste dans le gouvernement qu’il quittera avant les élections législatives de 2007.
Elu une seconde fois député, il se voit confier la Commission santé, population, affaires sociales et solidarité nationale au sein de l’Assemblée nationale. Mais ce mandat, Georges Tendeng ne le terminera jamais, arraché qu’il a été hier à l’affection de ses proches. Avec la mort de ce vieux routard de la politique, Abdoulaye Wade perd un de ses plus vieux compagnons en Casamance. Un fidèle militant qui occupait jusque-là les fonctions de secrétaire général de la fédération départementale Pds de Ziguinchor.
Mamadou Papo MANE