Le district sanitaire de Bambey est en nette évolution sur la prise en charge de la santé de la reproduction. Si, dans le cadre de la sensibilisation, l’adhésion aux différents programmes est acceptée par les populations malgré quelques réticences, les professionnels de la santé dans cette localité peinent dans l’offre de soins. Dans le domaine de la santé de la reproduction, rien que pour le district de Bambey, 100 à 150 accouchements peuvent être enregistré dans cette structure.
Cependant, les références au sein du service de la maternité et de la gynécologie dépassent les compétences de l’hôpital où des médecins restent impuissants face à l’urgence. Une situation qui est due à l’absence de bloc opératoire pour les soins obstétricaux et néonataux d’urgence. Selon le médecin-chef de service adjoint, Dr Marième Maty Dioum, toutes les références se font à Diourbel pour la prise en charge des urgences. «Nous n’avons pas de bloc opératoire pouvant prendre en charge des cas d’urgence en maternité dans le cadre de la prise en charge de la mère et de l’enfant. La seule alternative est de les référer».
Pour Djibril Thiarré, superviseur de soin de santé primaire, «nous avons des difficultés par rapport à la prise en charge des urgences surtout celles chirurgicales. Nous effectuons énormément d’évacuations au niveau de l’hôpital régional de Diourbel par jour. Le nombre est incalculable. Parfois on peut même en faire 10 dans la journée. Ceci a causé certains devoirs parce qu’on est passé dans ses 3 dernières années avec au moins 6 décès maternels. Après la répartition, il y a eu une tendance baissière, vu les efforts qui ont été faits dans ce sens. Ceci n’est pas sans cause car Bambey à une population de 422128 habitants en 2024 et il mérite un hôpital de niveau 1. A défaut, au moins un bloc opératoire pour pouvoir prendre en charge les urgences chirurgicales au niveau du département de Bambey».
Et d’ajouter : «nous avons une position centrale qui fait que même ceux qui sont aux alentours de Bambey viennent ici pour se soigner. Bambey est un carrefour qui mérite beaucoup d’attention. Pour le bloc le site est déjà identifié dans le centre de santé. On a tout planifié mais jusqu’à présent depuis deux ans rien n’a été fait».
A en croire le médecin-chef de district adjoint de Bambey, les décès maternels notés dans le district de Bambey étaient évitable, si la prise en charge était faite à temps. «Le cas de cette année, la maman a suivi toutes ces consultations. Elle était bien portante mais il y a eu une complication au moment de l’accouchement et il fallait référer. Elle est décédée en chemin. Si les conditions étaient réunies avec un bloc de soins obstétricaux d’urgence, on aurait pu la sauver», a-t-elle déclaré. Et de faire le plaidoyer pour l’implantation d’un bloc opératoire qui pourra prendre en charge les cas évoqués.
Pour sa part, la maitresse sage-femme du district de Bambey, Françoise Awa Gueye Kama, dira : «nous avons une population très jeune dans le district de Bambey. Les familles donnent en mariage leurs enfants très jeunes. On est souvent confronté à des grossesses à risque et dans ces cas, la référence est l’idéal. Nous sollicitons vraiment de nos autorités de la santé, l’implantation d’un bloc opératoire qui va non seulement soulager la population de Bambey en termes de coût mais aussi le personnel de Diourbel de cette charge de travail. Dans les autres postes de santé très reculés de la ville, les sage femmes préfèrent référer à Thiès qui est plus proche d’eux que Diourbel».
Rappelons que ces informations ont été obtenu dans le cadre d’une caravane presse organisée par l’Association des journalistes en santé population et développement, en collaboration avec la Direction de la santé de la mère et de l’enfant dans la région médicale de Diourbel qui polarise le district de Bambey, du 3 au 5 juillet dernier.
SudQuotidien
Cependant, les références au sein du service de la maternité et de la gynécologie dépassent les compétences de l’hôpital où des médecins restent impuissants face à l’urgence. Une situation qui est due à l’absence de bloc opératoire pour les soins obstétricaux et néonataux d’urgence. Selon le médecin-chef de service adjoint, Dr Marième Maty Dioum, toutes les références se font à Diourbel pour la prise en charge des urgences. «Nous n’avons pas de bloc opératoire pouvant prendre en charge des cas d’urgence en maternité dans le cadre de la prise en charge de la mère et de l’enfant. La seule alternative est de les référer».
Pour Djibril Thiarré, superviseur de soin de santé primaire, «nous avons des difficultés par rapport à la prise en charge des urgences surtout celles chirurgicales. Nous effectuons énormément d’évacuations au niveau de l’hôpital régional de Diourbel par jour. Le nombre est incalculable. Parfois on peut même en faire 10 dans la journée. Ceci a causé certains devoirs parce qu’on est passé dans ses 3 dernières années avec au moins 6 décès maternels. Après la répartition, il y a eu une tendance baissière, vu les efforts qui ont été faits dans ce sens. Ceci n’est pas sans cause car Bambey à une population de 422128 habitants en 2024 et il mérite un hôpital de niveau 1. A défaut, au moins un bloc opératoire pour pouvoir prendre en charge les urgences chirurgicales au niveau du département de Bambey».
Et d’ajouter : «nous avons une position centrale qui fait que même ceux qui sont aux alentours de Bambey viennent ici pour se soigner. Bambey est un carrefour qui mérite beaucoup d’attention. Pour le bloc le site est déjà identifié dans le centre de santé. On a tout planifié mais jusqu’à présent depuis deux ans rien n’a été fait».
A en croire le médecin-chef de district adjoint de Bambey, les décès maternels notés dans le district de Bambey étaient évitable, si la prise en charge était faite à temps. «Le cas de cette année, la maman a suivi toutes ces consultations. Elle était bien portante mais il y a eu une complication au moment de l’accouchement et il fallait référer. Elle est décédée en chemin. Si les conditions étaient réunies avec un bloc de soins obstétricaux d’urgence, on aurait pu la sauver», a-t-elle déclaré. Et de faire le plaidoyer pour l’implantation d’un bloc opératoire qui pourra prendre en charge les cas évoqués.
Pour sa part, la maitresse sage-femme du district de Bambey, Françoise Awa Gueye Kama, dira : «nous avons une population très jeune dans le district de Bambey. Les familles donnent en mariage leurs enfants très jeunes. On est souvent confronté à des grossesses à risque et dans ces cas, la référence est l’idéal. Nous sollicitons vraiment de nos autorités de la santé, l’implantation d’un bloc opératoire qui va non seulement soulager la population de Bambey en termes de coût mais aussi le personnel de Diourbel de cette charge de travail. Dans les autres postes de santé très reculés de la ville, les sage femmes préfèrent référer à Thiès qui est plus proche d’eux que Diourbel».
Rappelons que ces informations ont été obtenu dans le cadre d’une caravane presse organisée par l’Association des journalistes en santé population et développement, en collaboration avec la Direction de la santé de la mère et de l’enfant dans la région médicale de Diourbel qui polarise le district de Bambey, du 3 au 5 juillet dernier.
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