Comment Ourèye Ngom a-t-elle fait pour entrer chez les Sarr ? La réponse à cette question restera à jamais floue. Dans la matinée du 12 septembre, alors qu’elle était dans sa chambre en train de réviser, Anna Ramatoulaye Sarr a entendu quelqu’un toquer à sa porte. Ayant invité l’individu à entrer, la jeune fille a sursauté, en voyant une étrangère.
La présence de cette personne dans ce lieu a glacé son sang, d’autant qu’à cette heure, la porte de leur appartement est toujours fermée. Ainsi, elle lui a demandé la raison de sa présence. ‘’Je cherche Aïcha Niang’’, a-t-elle répondu. Or, aucune personne répondant à ce nom n’habite dans cette maison. Anna a eu le réflexe d’aller vérifier la chambre de ses parents qui étaient partis au boulot. En se rendant dans la pièce, elle a eu l’idée de retirer la clé de la porte d’entrée qui était dans la serrure. C’était le désordre dans ladite chambre. Valises et tiroirs étaient ouverts. Elle a appelé ses parents et c’est son père qui est arrivé en premier. En vérifiant, le daron a remarqué la disparition de l’une de ses montres.
Pendant ce temps, l’intruse était toujours présente dans la maison et assistait aux faits et gestes des propriétaires des lieux qui étaient affolés. Ourèye Ngom avait déposé son sac à l’entrée de l’appartement. Ils ont décidé d’y poursuivre les recherches. Grande fut leur surprise, quand ils ont découvert la montre du chef de famille dans un sachet dont Ourèye aurait réclamé la paternité. Autre surprise, un tee-shirt de son épouse était également dans le sachet.
Ensuite, deux gendarmes sont venus procéder à l’arrestation d’Ourèye Ngom.
Devant les enquêteurs, le père de famille a révélé qu’un peu plus tôt, en rejoignant son véhicule pour aller au boulot, il s’était rappelé avoir oublié ses clés de bureau dans sa chambre. Il a ainsi rebroussé chemin. Mais, à l’en croire, en se rendant dans sa chambre, il avait laissé la porte de l’appartement entrouverte. Ce n’est qu’en repartant qu’il l’avait fermée à clé.
Des propos corroborés par sa fille Anna Ramatoulaye devant la juge du tribunal d’instance de Dakar où l’affaire a été évoquée. Elle a précisé qu’une personne étrangère n’aurait jamais pu ouvrir la porte toute seule. En effet, elle a révélé que la serrure était défectueuse et que seuls les membres de la famille avaient la technique pour ouvrir la porte.
Poursuivie pour vol, Ourèye Ngom a contesté les déclarations des plaignants. À l’en croire, la porte de l’appartement n’était pas fermée à son arrivée. ‘’C’est en toquant à la porte que j’ai constaté qu’elle n’était pas fermée. Je cherchais une amie qui habitait dans cet immeuble. Elle s’appelle Aïcha Niang. Je ne suis pas une voleuse. Ce n’est pas moi qui ai pris les objets qu’ils disent avoir trouvés dans ce sachet qui ne m’appartient d’ailleurs pas’’, a-t-elle déclaré.
Elle n’a pas réussi à convaincre la déléguée du procureur de la République, qui trouve que la culpabilité de la prévenue ne souffre d’aucune contestation. Elle a ainsi requis deux ans de prison, dont six mois ferme.
L’avocat de la défense, lui, trouve que sa cliente est victime de son indélicatesse. Il estime qu’elle n’aurait jamais dû entrer dans une maison où elle n’était pas invitée. En outre, cela ne justifie pas, d’après lui, qu’on lui reproche d’être une voleuse. Il a ainsi sollicité sa relaxe pure et simple.
L’affaire mise en délibéré, la décision sera rendue ce 25 septembre.
EnQuête
La présence de cette personne dans ce lieu a glacé son sang, d’autant qu’à cette heure, la porte de leur appartement est toujours fermée. Ainsi, elle lui a demandé la raison de sa présence. ‘’Je cherche Aïcha Niang’’, a-t-elle répondu. Or, aucune personne répondant à ce nom n’habite dans cette maison. Anna a eu le réflexe d’aller vérifier la chambre de ses parents qui étaient partis au boulot. En se rendant dans la pièce, elle a eu l’idée de retirer la clé de la porte d’entrée qui était dans la serrure. C’était le désordre dans ladite chambre. Valises et tiroirs étaient ouverts. Elle a appelé ses parents et c’est son père qui est arrivé en premier. En vérifiant, le daron a remarqué la disparition de l’une de ses montres.
Pendant ce temps, l’intruse était toujours présente dans la maison et assistait aux faits et gestes des propriétaires des lieux qui étaient affolés. Ourèye Ngom avait déposé son sac à l’entrée de l’appartement. Ils ont décidé d’y poursuivre les recherches. Grande fut leur surprise, quand ils ont découvert la montre du chef de famille dans un sachet dont Ourèye aurait réclamé la paternité. Autre surprise, un tee-shirt de son épouse était également dans le sachet.
Ensuite, deux gendarmes sont venus procéder à l’arrestation d’Ourèye Ngom.
Devant les enquêteurs, le père de famille a révélé qu’un peu plus tôt, en rejoignant son véhicule pour aller au boulot, il s’était rappelé avoir oublié ses clés de bureau dans sa chambre. Il a ainsi rebroussé chemin. Mais, à l’en croire, en se rendant dans sa chambre, il avait laissé la porte de l’appartement entrouverte. Ce n’est qu’en repartant qu’il l’avait fermée à clé.
Des propos corroborés par sa fille Anna Ramatoulaye devant la juge du tribunal d’instance de Dakar où l’affaire a été évoquée. Elle a précisé qu’une personne étrangère n’aurait jamais pu ouvrir la porte toute seule. En effet, elle a révélé que la serrure était défectueuse et que seuls les membres de la famille avaient la technique pour ouvrir la porte.
Poursuivie pour vol, Ourèye Ngom a contesté les déclarations des plaignants. À l’en croire, la porte de l’appartement n’était pas fermée à son arrivée. ‘’C’est en toquant à la porte que j’ai constaté qu’elle n’était pas fermée. Je cherchais une amie qui habitait dans cet immeuble. Elle s’appelle Aïcha Niang. Je ne suis pas une voleuse. Ce n’est pas moi qui ai pris les objets qu’ils disent avoir trouvés dans ce sachet qui ne m’appartient d’ailleurs pas’’, a-t-elle déclaré.
Elle n’a pas réussi à convaincre la déléguée du procureur de la République, qui trouve que la culpabilité de la prévenue ne souffre d’aucune contestation. Elle a ainsi requis deux ans de prison, dont six mois ferme.
L’avocat de la défense, lui, trouve que sa cliente est victime de son indélicatesse. Il estime qu’elle n’aurait jamais dû entrer dans une maison où elle n’était pas invitée. En outre, cela ne justifie pas, d’après lui, qu’on lui reproche d’être une voleuse. Il a ainsi sollicité sa relaxe pure et simple.
L’affaire mise en délibéré, la décision sera rendue ce 25 septembre.
EnQuête