Tek Gui, un hommage de Coumba Gawlo à son père Feu Laye Bamba SECK, tiré de son album Terrou Waar, classé un mois après sa sortie en décembre 2019, par ITunes dans le Top 10 des meilleurs albums au monde.
A travers ce clip, lancé ce lundi 07 mars, à la veille de la Journée internationale de la Femme, Coumba Gawlo crée donc une
belle surprise. On la voit jouer au piano, dans un décor sublime. Coumba Gawlo se retrouve seule dans la forêt, chante, joue du piano et invite à écouter le silence.
Depuis plus d'une année, elle est loin des projecteurs et de la scène, à écouter le silence pour méditer sur son sort.
Le paradoxe, dans la mise en scène de cette vidéo bien réfléchie, au détail près, est le fait d'avoir un piano, instrument moderne, en principe joué ou se trouvant dans de grandes salles ou lieux modernes, mais cette fois-ci déplacé et joué dans une forêt.
Une manière de garder un profond mystère, rappeller le mystère de la mort, mais surtout rester dans la continuité de l'esprit de l'album Terrou Waar qui symbolise l'ouverture et l'enracinement.
La forêt et les percussions sur la chanson symbolisent l'enracinement. Le piano représente la modernité et l'ouverture.
Les feuilles mortes sur le sol rappellent la mort, la fin d'une vie, de quelque chose, d'une souffrance, puisque cette vidéo est un hommage à son père Laye Bamba Seck, rappelé à Dieu il y a deux ans.
L'originalité c'est aussi la couleur blanche portée par Coumba Gawlo, symbole de la pureté, la solennité, la vérité.
Les plis des poignées de sa veste et les plis sur le dos et devant rappellent les notes blanches du piano. Quand Coumba Gawlo joue, les plis sont bien en évidence et s'identifient aux notes blanches du piano. On la voit sur la dernière partie de la chanson jouant intégralement les accords de la chanson.
Le choix de la tenue portée par la diva, en cape à l'arrière, rappelle les maestro d'orchestre.
La coiffure est naturelle, dégagée vers l'arrière et attachée pour démontrer à nouveau son africanité, sans aucun artifice au niveau de ses cheveux, mais surtout, sa coupe montre ici la beauté sahelienne de l'artiste.
Comment avait-elle pu s'initier au piano, malgré la maladie?
Coumba Gawlo répond: "Après les larmes, l'espoir.
Au lieu de m'enfermer et de rester à me morfondre, je me suis dit qu'il fallait que je transforme mes difficultés en des opportunités. Car dans toute chose qui nous arrive, il y a du bon. Et je veux, à l'heure du bilan, être fière de moi en me disant qu'au moins j'ai bien utilisé mon temps, et que je n'en ai pas perdu. Alors je suis retournée à l'école, pour apprendre et au moins cela m'a permis de continuer à faire ce que j'aime et sait faire. Et à chaque fois que la mélancolie et la tristesse gagnaient mon cœur, je me mettais au piano pour y déverser cette mélancolie et cette tristesse au lieu de pleurer. Le piano est devenu mon compagnon. mon confident, je ne regetre pas de m'être mise à apprendre."
Le fait de voir Coumba Gawlo jouer du piano , est une première dans la musique sénégalaise voire africaine.
Elle démontre ainsi qu'on peut apprendre à tout âge et dans toutes les situations, mais surtout l'abnégation dans son travail et la maîtrise de son art.
A travers ce clip, lancé ce lundi 07 mars, à la veille de la Journée internationale de la Femme, Coumba Gawlo crée donc une
belle surprise. On la voit jouer au piano, dans un décor sublime. Coumba Gawlo se retrouve seule dans la forêt, chante, joue du piano et invite à écouter le silence.
Depuis plus d'une année, elle est loin des projecteurs et de la scène, à écouter le silence pour méditer sur son sort.
Le paradoxe, dans la mise en scène de cette vidéo bien réfléchie, au détail près, est le fait d'avoir un piano, instrument moderne, en principe joué ou se trouvant dans de grandes salles ou lieux modernes, mais cette fois-ci déplacé et joué dans une forêt.
Une manière de garder un profond mystère, rappeller le mystère de la mort, mais surtout rester dans la continuité de l'esprit de l'album Terrou Waar qui symbolise l'ouverture et l'enracinement.
La forêt et les percussions sur la chanson symbolisent l'enracinement. Le piano représente la modernité et l'ouverture.
Les feuilles mortes sur le sol rappellent la mort, la fin d'une vie, de quelque chose, d'une souffrance, puisque cette vidéo est un hommage à son père Laye Bamba Seck, rappelé à Dieu il y a deux ans.
L'originalité c'est aussi la couleur blanche portée par Coumba Gawlo, symbole de la pureté, la solennité, la vérité.
Les plis des poignées de sa veste et les plis sur le dos et devant rappellent les notes blanches du piano. Quand Coumba Gawlo joue, les plis sont bien en évidence et s'identifient aux notes blanches du piano. On la voit sur la dernière partie de la chanson jouant intégralement les accords de la chanson.
Le choix de la tenue portée par la diva, en cape à l'arrière, rappelle les maestro d'orchestre.
La coiffure est naturelle, dégagée vers l'arrière et attachée pour démontrer à nouveau son africanité, sans aucun artifice au niveau de ses cheveux, mais surtout, sa coupe montre ici la beauté sahelienne de l'artiste.
Comment avait-elle pu s'initier au piano, malgré la maladie?
Coumba Gawlo répond: "Après les larmes, l'espoir.
Au lieu de m'enfermer et de rester à me morfondre, je me suis dit qu'il fallait que je transforme mes difficultés en des opportunités. Car dans toute chose qui nous arrive, il y a du bon. Et je veux, à l'heure du bilan, être fière de moi en me disant qu'au moins j'ai bien utilisé mon temps, et que je n'en ai pas perdu. Alors je suis retournée à l'école, pour apprendre et au moins cela m'a permis de continuer à faire ce que j'aime et sait faire. Et à chaque fois que la mélancolie et la tristesse gagnaient mon cœur, je me mettais au piano pour y déverser cette mélancolie et cette tristesse au lieu de pleurer. Le piano est devenu mon compagnon. mon confident, je ne regetre pas de m'être mise à apprendre."
Le fait de voir Coumba Gawlo jouer du piano , est une première dans la musique sénégalaise voire africaine.
Elle démontre ainsi qu'on peut apprendre à tout âge et dans toutes les situations, mais surtout l'abnégation dans son travail et la maîtrise de son art.