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Décryptage de Mohammadou Mbodj, membre du Bureau des Assises nationales:«Wade essaye d’identifier tous ses potentiels adversaires pour les attaquer»

Le coordonnateur du Forum civil, qui s’exprime ici à titre de membre du Bureau des Assises nationales, voit derrière la sortie de Wade, une façon pour lui d’identifier ses potentiels adversaires sur le terrain pour les attaquer. Il donne ainsi l’exemple de Moussa Touré et de Jacques Diouf de la Fao qui ont, eux aussi, fait l’objet d’attaques de la part du président de la République.


Rédigé par leral.net le Samedi 24 Octobre 2009 à 13:03 | | 1 commentaire(s)|

Mohammadou Mbodj, membre du Bureau des Assises nationales, digère mal les accusations portées par Wade et l’ambassadeur des Etats-Unis à Bahreïn contre Amadou Makhtar Mbow. Pour M. Mbodj, cette sortie fait partie des dérives qui poussent les autorités de la République à transposer des problèmes crypto personnels sur la scène internationale. «Ça n’apporte rien à l’image du Sénégal. Wade est élu pour défendre les Sénégalais ; il devait donc être le dernier rempart pour s’attaquer à des Sénégalais qui ont des positions stratégiques sur le plan international», soutient-il. En effet, Mohammadou Mbodj qualifie de «très graves» les accusations portées contre l’ancien Directeur général de l’Unesco. Ceci dit, le coordonnateur du Forum civil précise que M. Mbow peut poursuivre Wade et l’ambassadeur des Etats-Unis à Bahreïn. «Ces propos n’ont aucune valeur juridique. L’Unesco aurait pu sortir un rapport et poursuivre Mbow si les faits s’avèrent vrais. Wade ne gagne rien en se faisant l’écho des accusations des autres. C’est sa responsabilité de défendre les Sénégalais et non de les attaquer. Le Sénégal ne mérite pas ça. C’est de la diversion. Le problème des Sénégalais, ce sont les inondations, l’éducation, la santé, les délestages, le chômage des jeunes», précise M. Mbodj. Toutefois, il reste convaincu que Me Wade essaye, à travers ses déclarations, d’identifier tous ses potentiels adversaires sur le terrain pour les affronter. «Il faut noter qu’il y a eu d’abord la liquidation politique de Moussa Touré et les accusations fébriles contre la gestion de Jacques Diouf à la Fao», ajoute M. Mbodj. Pour ce membre du bureau des Assises nationales et coordonnateur du Forum civil, Wade est attendu sur l’affaire Segura et non sur des propos d’un ambassadeur contre un citoyen. «Le Fmi a incriminé le Sénégal et nous attendons du président de la République des réponses claires à ces accusations. Le Fmi a déclenché une enquête, mais l’Etat devait mener sa propre enquête dans cette affaire. Il devrait créer une commission indépendante pour tirer cette affaire au clair et non laisser à une autre institution de le faire à sa place. L’affaire Segura est un fait réel et avéré et non des accusations. Donc, arrêtons l’acharnement des autorités étatiques sur des citoyens !», indique Mohammadou Mbodj.
source le quotidien

Pape Alé Niang


1.Posté par badag51 le 24/10/2009 13:20 | Alerter
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PAYEZ LES FACTURES DE BARA TALL
Nous avons plusieurs fois exposé notre point de vue sur les problèmes politiques auxquels notre pays était confronté tout comme nous n’avons eu de cesse de prendre la défense de Mara qui était victime d’un complot ourdi par de jeunes novices en politique aveuglés par leurs ambitions démesurées et absurdes.
Il faut cependant reconnaître que, si ces jeunes aux dents kilométriques ont failli réussir leur coup, c’est qu’il y avait derrière eux ceux qu’on appelait les faucons dont l’action néfaste était dictée par la haine qu’ils éprouvent pour Mara. Ils ont tissé une toile autour de Wade au point de l’empêcher de voir la réalité pour ne percevoir que ce qu’ils ont bien voulu le laisser appréhender. C’est comme cela qu’ils l’ont induit en erreur et l’ont poussé à s’en prendre au meilleur de ses disciples, celui qui lui a été le plus loyal et le plus fidèle, son ombre, sa fierté, celui qui a réussi à lui faire honneur en battant ses plus irréductibles adversaires politiques alors qu’il venait juste de passer par de terribles épreuves.
Aujourd’hui, tout le monde a compris qu’entre ces deux figures de proue de la vie politique sénégalaise il n’y a pas de place pour le désaccord ni pour la brouille. Ce qui les lie et ce qu’ils ont réussi à réaliser ensemble ne sauraient être passés par pertes et profits. Nous savions que Mara portait Wade dans son cœur plus que tous ceux qui se sont évertués à l’écarter pour pouvoir l’abuser à leur guise.
Le Jeune Prince a été lui aussi victime des arrivistes qui ont profité de sa virginité politique pour le mener en bateau, car il sait qu’il doit beaucoup à Mara. Il lui doit d’avoir tout sacrifié pour rester aux côtés de son père pendant que la plupart des ceux qui le caressent aujourd’hui dans le sens du poil avaient choisi de migrer vers les prairies vertes du défunt régime socialiste. Il lui doit d’avoir accepté de garder le temple quand son père, marqué par le découragement, s’était presque exilé en France.
Il lui doit d’avoir promis à son père de lui ouvrir les portes du palais et de n’avoir rien ménagé pour respecter ce titanesque engagement. Tous les esprits épris de justice applaudissent face à leurs retrouvailles et tous les militants qui aiment le Pds les saluent car ils sont persuadés qu’avec le retour de Mara Wade aura quelqu’un sur qui il pourra compter pour préparer les échéances de 2012 avec sérénité.
C’est mieux que de compter sur des incapables qui n’ont que la tricherie comme solution et qui proposent honteusement la suppression du deuxième tour. Ce nouveau départ qui s’annonce doit entraîner la correction de bien des erreurs comme cette volonté maladroite de laisser en souffrance les factures de Bara Tall. L’heure n’est plus à la multiplication des erreurs. Moins ils auront d’ennemis, mieux ce sera pour eux. Le Pds doit se réconcilier avec lui-même et avec tout le monde pour apaiser le climat social. Tout doit aller plus vite pour éviter de donner du temps à ceux qui veulent saboter les retrouvailles entre Mara et Wade qui demeurent la seule planche de salut pour les libéraux.
Il est vrai que nous n’avons jamais ménagé Wade, mais c’est parce que nous avions conscience que certains lui raconter des histoires pour s’en mettre plein les poches sans penser aux conséquences de leurs actes. Qui ose encore dire à Wade qu’Idy n’a plus rien à Thiès ?
Ils l’ont fait lors de la présidentielle de 2007 et pendant les locales du 22 mars et tout le monde a vu le résultat. Quand tout cela sera terminé Wade réalisera que nous n’avons jamais cherché à lui nuire et que toute notre action était dictée par le souci de lui ouvrir les yeux afin qu’il comprenne que c’est celui qui lui a ouvert les portes du palais qui peut lui permettre d’entrer dans l’histoire par la grande porte.
Badag51

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