Une telle accusation, sans preuves tangibles, ne peut qu’éveiller l’indignation du peuple sénégalais. En effet, elle sous-entend que le Sénégal serait un foyer de fraudeurs, ce qui est une généralisation inacceptable et une injure collective à l’égard d’une nation qui a toujours prôné la transparence et le respect des règles internationales.
À cet effet, les autorités sénégalaises doivent réagir rapidement et avec fermeté face à cette déclaration audacieuse et tendancieuse. Une telle réaction est nécessaire non seulement pour défendre l’honneur du Sénégal, mais aussi pour exiger des excuses publiques du Consulat d’Espagne. Une rectification de ces propos est indispensable pour rétablir la vérité et préserver les relations diplomatiques entre les deux pays sur une base de respect mutuel.
Cette situation met également en lumière les difficultés récurrentes que rencontrent les Sénégalais lors des démarches de demande de visa auprès de l’Ambassade d’Espagne à Dakar. Depuis longtemps, les citoyens sénégalais se plaignent des tracasseries administratives, des délais d’attente interminables, et des refus de visa souvent injustifiés, qui semblent être plus fréquents que pour d’autres nationalités.
Ces tracasseries ne sont pas seulement une source de frustration pour les demandeurs de visa, mais elles représentent également une entrave à leur liberté de circulation, un droit fondamental. Il est inacceptable qu’un pays ami, avec lequel le Sénégal entretient des relations diplomatiques et économiques importantes, impose de telles restrictions et obstacles à ses citoyens.
En outre, il est légitime de se demander si cette déclaration du Consulat ne reflète pas une attitude plus générale de suspicion à l’égard des Sénégalais. Si tel est le cas, cela pourrait nuire gravement aux relations bilatérales entre le Sénégal et l’Espagne. Une clarification s’impose donc pour déterminer si cette affirmation est le reflet d'une perception plus large ou simplement une erreur de jugement isolée.
Les autorités sénégalaises doivent donc non seulement demander des excuses, mais aussi engager un dialogue avec leurs homologues espagnols pour revoir les conditions de délivrance des visas. Il est essentiel que ce dialogue aboutisse à des solutions concrètes pour réduire les difficultés rencontrées par les Sénégalais dans l’obtention des visas espagnols.
Il est tout aussi important de rappeler que les relations entre le Sénégal et l’Espagne sont fondées sur des principes de coopération et de respect mutuel. Ces principes doivent prévaloir dans toutes les interactions diplomatiques et consulaires. Toute attitude contraire à ces principes, comme celle observée dans cette affaire, doit être corrigée immédiatement.
Enfin, le peuple sénégalais, à travers ses autorités, doit être informé des mesures prises pour défendre son honneur et ses droits. Une communication transparente et efficace est obligatoire pour maintenir la confiance des citoyens dans leurs institutions et pour leur montrer que leur dignité est protégée à l’échelle internationale.
Cette affaire doit également servir de leçon pour améliorer le système de délivrance des visas dans les ambassades étrangères au Sénégal. Des efforts doivent être faits pour garantir un traitement équitable, transparent et respectueux des droits de chaque citoyen, quelle que soit la destination envisagée.
La mise en place d'un mécanisme de suivi des pratiques consulaires et de traitement des plaintes pourrait constituer une solution efficace pour prévenir de telles situations à l'avenir. Un tel dispositif permettrait aux Sénégalais de faire valoir leurs droits en cas de traitement injuste ou discriminatoire. Ce rôle devrait naturellement incomber au Médiateur de la République, un organe dont le souvenir de l'ancien Médiateur, feu Alioune Badara Cissé (Paix à son âme), reste vivace dans la mémoire des Sénégalais. Durant sa vie, il n'a cessé de déployer tous ses efforts pour promouvoir la justice et l’équité. Hélas !
En définitive, il est fondamental que cette affaire soit résolue rapidement et de manière satisfaisante pour le peuple sénégalais. Les autorités doivent non seulement exiger des excuses formelles de la part du Consulat d’Espagne, mais également s’engager à améliorer les conditions de délivrance des visas, afin de garantir le respect des droits de chaque citoyen sénégalais.
L’honneur du Sénégal, la dignité de son peuple, et la qualité des relations diplomatiques entre le Sénégal et l’Espagne sont en jeu. Une réponse ferme et résolue est nécessaire pour affirmer clairement que le Sénégal ne tolérera aucune atteinte à son intégrité ni à celle de ses citoyens.
Momar Dieng Diop/Espagne.
À cet effet, les autorités sénégalaises doivent réagir rapidement et avec fermeté face à cette déclaration audacieuse et tendancieuse. Une telle réaction est nécessaire non seulement pour défendre l’honneur du Sénégal, mais aussi pour exiger des excuses publiques du Consulat d’Espagne. Une rectification de ces propos est indispensable pour rétablir la vérité et préserver les relations diplomatiques entre les deux pays sur une base de respect mutuel.
Cette situation met également en lumière les difficultés récurrentes que rencontrent les Sénégalais lors des démarches de demande de visa auprès de l’Ambassade d’Espagne à Dakar. Depuis longtemps, les citoyens sénégalais se plaignent des tracasseries administratives, des délais d’attente interminables, et des refus de visa souvent injustifiés, qui semblent être plus fréquents que pour d’autres nationalités.
Ces tracasseries ne sont pas seulement une source de frustration pour les demandeurs de visa, mais elles représentent également une entrave à leur liberté de circulation, un droit fondamental. Il est inacceptable qu’un pays ami, avec lequel le Sénégal entretient des relations diplomatiques et économiques importantes, impose de telles restrictions et obstacles à ses citoyens.
En outre, il est légitime de se demander si cette déclaration du Consulat ne reflète pas une attitude plus générale de suspicion à l’égard des Sénégalais. Si tel est le cas, cela pourrait nuire gravement aux relations bilatérales entre le Sénégal et l’Espagne. Une clarification s’impose donc pour déterminer si cette affirmation est le reflet d'une perception plus large ou simplement une erreur de jugement isolée.
Les autorités sénégalaises doivent donc non seulement demander des excuses, mais aussi engager un dialogue avec leurs homologues espagnols pour revoir les conditions de délivrance des visas. Il est essentiel que ce dialogue aboutisse à des solutions concrètes pour réduire les difficultés rencontrées par les Sénégalais dans l’obtention des visas espagnols.
Il est tout aussi important de rappeler que les relations entre le Sénégal et l’Espagne sont fondées sur des principes de coopération et de respect mutuel. Ces principes doivent prévaloir dans toutes les interactions diplomatiques et consulaires. Toute attitude contraire à ces principes, comme celle observée dans cette affaire, doit être corrigée immédiatement.
Enfin, le peuple sénégalais, à travers ses autorités, doit être informé des mesures prises pour défendre son honneur et ses droits. Une communication transparente et efficace est obligatoire pour maintenir la confiance des citoyens dans leurs institutions et pour leur montrer que leur dignité est protégée à l’échelle internationale.
Cette affaire doit également servir de leçon pour améliorer le système de délivrance des visas dans les ambassades étrangères au Sénégal. Des efforts doivent être faits pour garantir un traitement équitable, transparent et respectueux des droits de chaque citoyen, quelle que soit la destination envisagée.
La mise en place d'un mécanisme de suivi des pratiques consulaires et de traitement des plaintes pourrait constituer une solution efficace pour prévenir de telles situations à l'avenir. Un tel dispositif permettrait aux Sénégalais de faire valoir leurs droits en cas de traitement injuste ou discriminatoire. Ce rôle devrait naturellement incomber au Médiateur de la République, un organe dont le souvenir de l'ancien Médiateur, feu Alioune Badara Cissé (Paix à son âme), reste vivace dans la mémoire des Sénégalais. Durant sa vie, il n'a cessé de déployer tous ses efforts pour promouvoir la justice et l’équité. Hélas !
En définitive, il est fondamental que cette affaire soit résolue rapidement et de manière satisfaisante pour le peuple sénégalais. Les autorités doivent non seulement exiger des excuses formelles de la part du Consulat d’Espagne, mais également s’engager à améliorer les conditions de délivrance des visas, afin de garantir le respect des droits de chaque citoyen sénégalais.
L’honneur du Sénégal, la dignité de son peuple, et la qualité des relations diplomatiques entre le Sénégal et l’Espagne sont en jeu. Une réponse ferme et résolue est nécessaire pour affirmer clairement que le Sénégal ne tolérera aucune atteinte à son intégrité ni à celle de ses citoyens.
Momar Dieng Diop/Espagne.
Traduction de la Lettre du Mediateur du Royaume d'Espagne
Monsieur,
Nous avons pris acte de la réponse émanant de la Direction Générale du Budget du Ministère des Finances, laquelle précise que la compétence pour autoriser l’embauche de personnel permanent ou temporaire à l’étranger, conformément à la législation locale ou, le cas échéant, à la législation espagnole, relève du Secrétariat d’État à la Fonction Publique.
Cette autorisation doit être précédée de l’avis préalable du Secrétariat d’État au Budget et aux Dépenses, conformément aux dispositions de la Loi 31/2022 du 23 décembre, relative au Budget Général de l’État pour l’année 2023.
À la lumière de ces précisions, notre institution a jugé opportun de se tourner de nouveau vers le Sous-secrétariat des Affaires Étrangères, de l’Union Européenne et de la Coopération. En effet, nous continuons de recevoir de nombreuses plaintes concernant les retards dans l’enregistrement des naissances, ainsi que des délais d’attente excessifs, souvent supérieurs à deux ans, pour l’obtention des visas de regroupement familial.
Le Sous-secrétariat a justifié ces retards par l’augmentation des cas de falsification de documents, les tentatives d’usurpation d’identité, ainsi que par les multiples vérifications nécessaires, ce qui allonge la durée des procédures. Toutefois, ces explications ne sauraient constituer une justification suffisante pour priver de nombreuses familles de leur droit au regroupement familial ou pour maintenir de nombreux mineurs séparés de leurs parents pendant une période aussi longue.
Dans la recommandation formulée par notre institution en octobre 2023, nous avions rappelé que le Sénégal est, après le Maroc, le deuxième pays africain comptant le plus grand nombre de résidents légaux en Espagne. Malheureusement, la situation concernant la prise de rendez-vous continue de se dégrader, sans qu’une solution concrète ne soit mise en œuvre pour y remédier dans les plus brefs délais.
Numéro de dossier : 24000879
Le manque de moyens humains et matériels demeure un problème récurrent au sein de notre réseau consulaire. Selon le rapport de la Direction Générale des Espagnols à l’Étranger et des Affaires Consulaires sur le bilan de l’activité consulaire de 2023, les bureaux consulaires ont traité 1 609 047 visas en 2023, soit une augmentation de 19,6 % par rapport à 2022, où 1 345 588 visas avaient été délivrés.
Le Sous-secrétariat avait exprimé son intention de réitérer, auprès des ministères compétents, la nécessité de doter le service extérieur de personnel en nombre suffisant pour renforcer le réseau consulaire. En ce qui concerne le consulat de Dakar, il s’agit d’accroître les effectifs afin de pallier, autant que possible, les carences et les retards constatés. À cet égard, des informations complémentaires ont été sollicitées.
Dès que nous disposerons des informations requises, nous ne manquerons pas de vous en tenir informé.
Je vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées.
Ángel Gabilondo Pujol
Défenseur du Peuple
Nous avons pris acte de la réponse émanant de la Direction Générale du Budget du Ministère des Finances, laquelle précise que la compétence pour autoriser l’embauche de personnel permanent ou temporaire à l’étranger, conformément à la législation locale ou, le cas échéant, à la législation espagnole, relève du Secrétariat d’État à la Fonction Publique.
Cette autorisation doit être précédée de l’avis préalable du Secrétariat d’État au Budget et aux Dépenses, conformément aux dispositions de la Loi 31/2022 du 23 décembre, relative au Budget Général de l’État pour l’année 2023.
À la lumière de ces précisions, notre institution a jugé opportun de se tourner de nouveau vers le Sous-secrétariat des Affaires Étrangères, de l’Union Européenne et de la Coopération. En effet, nous continuons de recevoir de nombreuses plaintes concernant les retards dans l’enregistrement des naissances, ainsi que des délais d’attente excessifs, souvent supérieurs à deux ans, pour l’obtention des visas de regroupement familial.
Le Sous-secrétariat a justifié ces retards par l’augmentation des cas de falsification de documents, les tentatives d’usurpation d’identité, ainsi que par les multiples vérifications nécessaires, ce qui allonge la durée des procédures. Toutefois, ces explications ne sauraient constituer une justification suffisante pour priver de nombreuses familles de leur droit au regroupement familial ou pour maintenir de nombreux mineurs séparés de leurs parents pendant une période aussi longue.
Dans la recommandation formulée par notre institution en octobre 2023, nous avions rappelé que le Sénégal est, après le Maroc, le deuxième pays africain comptant le plus grand nombre de résidents légaux en Espagne. Malheureusement, la situation concernant la prise de rendez-vous continue de se dégrader, sans qu’une solution concrète ne soit mise en œuvre pour y remédier dans les plus brefs délais.
Numéro de dossier : 24000879
Le manque de moyens humains et matériels demeure un problème récurrent au sein de notre réseau consulaire. Selon le rapport de la Direction Générale des Espagnols à l’Étranger et des Affaires Consulaires sur le bilan de l’activité consulaire de 2023, les bureaux consulaires ont traité 1 609 047 visas en 2023, soit une augmentation de 19,6 % par rapport à 2022, où 1 345 588 visas avaient été délivrés.
Le Sous-secrétariat avait exprimé son intention de réitérer, auprès des ministères compétents, la nécessité de doter le service extérieur de personnel en nombre suffisant pour renforcer le réseau consulaire. En ce qui concerne le consulat de Dakar, il s’agit d’accroître les effectifs afin de pallier, autant que possible, les carences et les retards constatés. À cet égard, des informations complémentaires ont été sollicitées.
Dès que nous disposerons des informations requises, nous ne manquerons pas de vous en tenir informé.
Je vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées.
Ángel Gabilondo Pujol
Défenseur du Peuple