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Déficit d’enseignants, déficit infrastructurel, frondes syndicales… : Ces périls qui vont peser sur l’année scolaire 2023 – 2024

Lors du Conseil interministériel sur la rentrée scolaire 2023 – 2024 tenu le 22 septembre dernier, le Premier ministre a décliné 18 mesures phares censées faire en sorte, entre autres, que chaque enfant, quelle que soit sa situation économique, ait un accès équitable à une éducation de qualité. Il semble que l’application de ces mesures soit restée lettre morte, du moins si l’on se réfère aux manquements constatés dans plusieurs localités.


Rédigé par leral.net le Mercredi 4 Octobre 2023 à 11:30 | | 0 commentaire(s)|

A titre d’exemple, la première mesure devrait consister à mettre à niveau les structures d’éducation et de formation inondées et/ou endommagées et assurer l’accès à l’eau, à l’électricité et aux des blocs d’hygiène fonctionnels dans les écoles et établissements scolaires.

Rien qu’à Louga, 338 structures scolaires de l’Inspection d’éducation et de formation n’ont pas de blocs sanitaires et 376 sont sans électricité. Rien qu’à Sédhiou l’on dénombre 673 salles de classe en abris provisoires, dont 498 en mauvais état.

Deuxième mesure : « procéder à un recrutement spécial de personnel enseignant et diligenter la mise à disposition de tous les personnels ». Rien que la région de Matam enregistre aujourd’hui, un déficit de centaines d’enseignants.

La liste des mesures issues du Conseil interministériel sur la rentrée n’est pas exhaustive.

La liste des problèmes non plus. L’on peut volontiers reconnaitre que l’Etat a fourni des efforts pour résorber le gap, mais énormément reste à faire pour assurer un déroulement optimal de l’année scolaire sur toute l’étendue du territoire national.






Tribune