Employé par le CDÉTNO depuis deux ans et quatre mois maintenant, M. Diakhaté se prépare à relever des défis dans un tout différent horizon que celui du Grand lac des Esclaves. Il déménagera momentanément à Ottawa afin de se lancer en consultations internationales, au Cameroun. « [Les agences internationales] sont toutes localisées à Ottawa », précise-t-il.
« Les défis sont en Afrique! », partage M. Diakhaté, d’origine sénégalaise. Il s’activera à la recherche d’un emploi, au courant des mois à venir, afin de se positionner à Yaoundé, au Cameroun, où il rejoindra sa conjointe, cette dernière ayant obtenu un emploi permanent pour l’Organisation des Nations Unies, dans la capitale camerounaise. « Je pense qu’il est temps que, nous, en tant qu’Africains, nous nous impliquions dans ces processus-là, étant donné que l’on connaît le terrain et que nous avons acquis la façon de faire canadienne », confie M. Diakhaté, au sujet de son retour en Afrique après avoir passé les douze dernières années au Canada. En tant que Sénégalais, donc natif de l’Afrique de l’Ouest, M. Diakhaté explique qu’il existe des différences entre les réalités de son pays d’origine et celles du Cameroun, situé en Afrique centrale : « Nous, nous sommes des hommes de la savane, de la savane herbacée, chez nous on parle plutôt d’ethnies, mais de l’autre côté, ils parlent plutôt de tribus et de clans. Ça fait une bonne différence! ». Il partage toutefois que les deux mentalités se rejoignent : « C’est un système communautaire! ».
M. Diakhaté avoue quitter les Territoires du Nord-Ouest « le cœur serré ». « J’ai beaucoup appris, j’ai beaucoup donné », se remémore-t-il. Il souligne avec gratitude le courage des communautés des TNO. Très satisfait de son parcours effectué dans nos contrées nordiques, M. Diakhaté n’écarte pas la possibilité d’un retour. « J’aurai probablement la nostalgie du froid », dit-il. « Je ne lâcherai pas les TNO! », assure l’ancien agent de développement économique qui désire mettre sur pied un projet d’aide communautaire en Afrique, aux TNO. « Je voudrais trouver des retraités qui voudraient se reconvertir », explique-t-il. La tête remplie de projets, M. Diakhaté quittera les TNO, dans les prochains jours avec ses enfants. Son fils, Abdoulaye, ira rejoindre sa mère à Yaoundé, avant la fin de l’été.
aquilon.nt.ca/
« Les défis sont en Afrique! », partage M. Diakhaté, d’origine sénégalaise. Il s’activera à la recherche d’un emploi, au courant des mois à venir, afin de se positionner à Yaoundé, au Cameroun, où il rejoindra sa conjointe, cette dernière ayant obtenu un emploi permanent pour l’Organisation des Nations Unies, dans la capitale camerounaise. « Je pense qu’il est temps que, nous, en tant qu’Africains, nous nous impliquions dans ces processus-là, étant donné que l’on connaît le terrain et que nous avons acquis la façon de faire canadienne », confie M. Diakhaté, au sujet de son retour en Afrique après avoir passé les douze dernières années au Canada. En tant que Sénégalais, donc natif de l’Afrique de l’Ouest, M. Diakhaté explique qu’il existe des différences entre les réalités de son pays d’origine et celles du Cameroun, situé en Afrique centrale : « Nous, nous sommes des hommes de la savane, de la savane herbacée, chez nous on parle plutôt d’ethnies, mais de l’autre côté, ils parlent plutôt de tribus et de clans. Ça fait une bonne différence! ». Il partage toutefois que les deux mentalités se rejoignent : « C’est un système communautaire! ».
M. Diakhaté avoue quitter les Territoires du Nord-Ouest « le cœur serré ». « J’ai beaucoup appris, j’ai beaucoup donné », se remémore-t-il. Il souligne avec gratitude le courage des communautés des TNO. Très satisfait de son parcours effectué dans nos contrées nordiques, M. Diakhaté n’écarte pas la possibilité d’un retour. « J’aurai probablement la nostalgie du froid », dit-il. « Je ne lâcherai pas les TNO! », assure l’ancien agent de développement économique qui désire mettre sur pied un projet d’aide communautaire en Afrique, aux TNO. « Je voudrais trouver des retraités qui voudraient se reconvertir », explique-t-il. La tête remplie de projets, M. Diakhaté quittera les TNO, dans les prochains jours avec ses enfants. Son fils, Abdoulaye, ira rejoindre sa mère à Yaoundé, avant la fin de l’été.
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