Face à la presse, les camarades de Barham Thiam et Alioune Sarr, respectivement coordonnateur et secrétaire Général de la coordination de l’AFP de l’Amérique du Nord, étalent leurs raisons : «Ce parti que nous avions créé ensemble n’incarne plus les principes qui donnaient de l’espoir aux Sénégalais et les valeurs qu’on lui a connues. On a décidé de quitter, avec un brin de désespoir dans l’âme».
D’après "Rewmi" quotidien, le contenu de la lettre de démission collective a été rendu public L’on pouvait lire alors quelques lignes qui constituent un bon prétexte pour la coordination des militants progressistes de l’Amérique du Nord de quitter le navire conduit par leur leader depuis 1999: «Monsieur le secrétaire général, après des décennies de militantisme, d’engagement et de lutte au sein de l’AFP, il est malheureux de constater que l’AFP n’incarne plus les valeurs et principes qui ont toujours guidé sa ligne directrice.
Par conséquent, notre décision de démissionner de l’AFP est mûrement réfléchie. Elle est loin d’être hasardeuse, car elle est la suite logique de plusieurs alertes faites depuis des années sur la gestion criarde du Parti. On regrette que toutes ces remarques n’aient malheureusement pas trouvé une oreille attentive. Lors de notre rencontre au Canada en 2017, nous avions alerté sur l’état léthargique du Parti, le manque de communication, de considération envers certains militants, surtout ceux qui ont lutté pendant toute leur jeunesse pour l’AFP.
À la sortie de cette rencontre, nous avions espéré voir des changements. Mais hélas, rien de concret n’a été fait ! En outre, le pacte d’allégeance que vous avez fait au Président Macky Sall dans le cadre du Benno Bokk Yakaar, sans pour autant consulter la base, a causé la frustration de beaucoup de militants.
Cette démarche solitaire non concertée est en porte-à-faux avec les principes directeurs du Parti. De surcroît, une énième alerte avait été faite avec la suspension de nos activités au sein du Parti, mais force est de constater que la réalité interne de l’Alliance n’est pas votre priorité. Cette démission est donc la suite logique de tout ce que nous venons d’énumérer. Nous n’avons plus d’espoir et l’AFP n’incarne plus les valeurs d’éthique et de patriotisme qui avaient cristallisé l’adhésion de bon nombre de Sénégalais.
Pis encore, elle ne convainc plus et ne mobilise plus, bref, notre parti ne fait plus rêver, parce qu’il est malade de sa gestion, de ses orientations et même malade dans la coalition. Dans ses actions de tous les jours, l’AFP ne tient pas compte des opinions et ambitions des jeunes qui ont mené toutes les batailles pour faire exister et implanter le parti à travers le pays et à l’étranger».
D’après "Rewmi" quotidien, le contenu de la lettre de démission collective a été rendu public L’on pouvait lire alors quelques lignes qui constituent un bon prétexte pour la coordination des militants progressistes de l’Amérique du Nord de quitter le navire conduit par leur leader depuis 1999: «Monsieur le secrétaire général, après des décennies de militantisme, d’engagement et de lutte au sein de l’AFP, il est malheureux de constater que l’AFP n’incarne plus les valeurs et principes qui ont toujours guidé sa ligne directrice.
Par conséquent, notre décision de démissionner de l’AFP est mûrement réfléchie. Elle est loin d’être hasardeuse, car elle est la suite logique de plusieurs alertes faites depuis des années sur la gestion criarde du Parti. On regrette que toutes ces remarques n’aient malheureusement pas trouvé une oreille attentive. Lors de notre rencontre au Canada en 2017, nous avions alerté sur l’état léthargique du Parti, le manque de communication, de considération envers certains militants, surtout ceux qui ont lutté pendant toute leur jeunesse pour l’AFP.
À la sortie de cette rencontre, nous avions espéré voir des changements. Mais hélas, rien de concret n’a été fait ! En outre, le pacte d’allégeance que vous avez fait au Président Macky Sall dans le cadre du Benno Bokk Yakaar, sans pour autant consulter la base, a causé la frustration de beaucoup de militants.
Cette démarche solitaire non concertée est en porte-à-faux avec les principes directeurs du Parti. De surcroît, une énième alerte avait été faite avec la suspension de nos activités au sein du Parti, mais force est de constater que la réalité interne de l’Alliance n’est pas votre priorité. Cette démission est donc la suite logique de tout ce que nous venons d’énumérer. Nous n’avons plus d’espoir et l’AFP n’incarne plus les valeurs d’éthique et de patriotisme qui avaient cristallisé l’adhésion de bon nombre de Sénégalais.
Pis encore, elle ne convainc plus et ne mobilise plus, bref, notre parti ne fait plus rêver, parce qu’il est malade de sa gestion, de ses orientations et même malade dans la coalition. Dans ses actions de tous les jours, l’AFP ne tient pas compte des opinions et ambitions des jeunes qui ont mené toutes les batailles pour faire exister et implanter le parti à travers le pays et à l’étranger».