Plan International, «Save the Children» et d’autres organisations non gouvernementales ont appelé hier à l’éradication des châtiments corporels à l’endroit des enfants, ainsi qu’à l’arrêt de toutes les autres formes de violences visant les mineurs. Elles ont estimé que les châtiments corporels sont une violation des droits de l’enfant. Les responsables des Ong ont proposé d’autres méthodes d’éducation. «Il faut promouvoir des mesures alternatives, notamment l’éducation au dialogue et à la médiation», a déclaré Enyo Gbedemah, conseiller «Protection de l’enfant» à l’Ong Save the Children, à l’ouverture d’un atelier de restitution et de validation du plan d’action national sur la réforme légale pour l’incrimination des châtiments corporels et de toutes les formes de violences faites aux enfants. l a également appelé les citoyens à favoriser l’écoute des enfants et d’autres méthodes qui ne requièrent pas la violence physique. L’atelier réunit plusieurs organisations non gouvernementales ainsi que les services étatiques qui s’occupent de l’enfance. Il fait suite au séminaire de Ouagadougou en décembre 2011. L’atelier avait pour but d’examiner l’harmonisation des législations nationales par rapport aux lois relatives aux enfants et de valider le plan d’action national pour l’interdiction des châtiments corporels et de toutes les formes de violence faites aux enfants.
Le Togo, le Kenya, la Tunisie et le sud Soudan ont appliqué une loi contre les châtiments corporels dans tous les milieux. La progression de la loi contre les châtiments dans les pays africains a conduit les parties prenantes de la cause de l’enfant au Sénégal à opter pour l’adoption d’un plan d’action national sur l’harmonisation de la législation nationale, avec les instruments juridiques internationaux et la réforme légale pour l’interdiction du châtiment corporel et de toutes les formes de violences faites aux enfants.
Les Ong et les défenseurs des enfants peuvent visiblement compter sur le gouvernement du Sénégal. Le directeur de cabinet du ministre de la famille, de l’enfant et de l’entreprenariat féminin Ibrahima Diouck a souligné que le gouvernement a ratifié la quasi-totalité des instruments juridiques internationaux et renforcé l’arsenal juridique de protection des enfants. Toutefois, il a reconnu que plusieurs défis sont à relever. Il s’agit notamment de l’adoption d’une stratégie nationale de protection de l’enfant pour le renforcement du système national de protection de l’enfance qui, selon M. Diouck, sera développé à travers une approche inclusive et holistique pour venir à bout des nombreuses violences à l’égard des enfants.
SOURCE:Lesoleil
Babacar DIONE
Le Togo, le Kenya, la Tunisie et le sud Soudan ont appliqué une loi contre les châtiments corporels dans tous les milieux. La progression de la loi contre les châtiments dans les pays africains a conduit les parties prenantes de la cause de l’enfant au Sénégal à opter pour l’adoption d’un plan d’action national sur l’harmonisation de la législation nationale, avec les instruments juridiques internationaux et la réforme légale pour l’interdiction du châtiment corporel et de toutes les formes de violences faites aux enfants.
Les Ong et les défenseurs des enfants peuvent visiblement compter sur le gouvernement du Sénégal. Le directeur de cabinet du ministre de la famille, de l’enfant et de l’entreprenariat féminin Ibrahima Diouck a souligné que le gouvernement a ratifié la quasi-totalité des instruments juridiques internationaux et renforcé l’arsenal juridique de protection des enfants. Toutefois, il a reconnu que plusieurs défis sont à relever. Il s’agit notamment de l’adoption d’une stratégie nationale de protection de l’enfant pour le renforcement du système national de protection de l’enfance qui, selon M. Diouck, sera développé à travers une approche inclusive et holistique pour venir à bout des nombreuses violences à l’égard des enfants.
SOURCE:Lesoleil
Babacar DIONE