L’aide humanitaire n’arrive pas toujours à leurs destinataires au Sénégal. Elle est souvent détournée de son objectif. L’accusation est du président de l’Association africaine de développement (A3d), Mamadou Diop, et d’Oumou Khaïry Sow qui est à la tête du Réseau des associations africaines pour le bien-être communautaire (Rabec). Et ils ont pointé un index accusateur sur les agents de l’Etat, coupables à leurs yeux de ce détournement d’objectif de l’aide humanitaire. Ils l’ont soutenu lors de la remise de dons à l’école de l’Association pour l’entr’aide et le développement communautaire (ex-Franco-arabe de Point E). Une cérémonie au cours de laquelle ils ont révélé que l’aide sert, dans une large mesure, à cimenter des alliances politiques et non à financer le développement.
Ces humanitaires sénégalais réclament plus de liberté et de transparence pour mener à bien leur démarche. Constat de Mamadou Diop : la situation n’a jamais été aussi difficile pour les organisations humanitaires au Sénégal que durant ces trois dernières années. Et les difficultés résident en particulier dans la sécurité et l’acheminement des aides matérielles ou alimentaires vers les personnes démunies. Et les organisations n’ont jamais été aussi ‘incapables’ de se rendre auprès des populations dans le besoin. Les humanitaires sont ainsi toujours confrontés aux ‘taxes douanières’, alors que l’accès des personnes nécessiteuses à cette aide humanitaire n’est toujours pas assuré, sans compter les attaques en règle contre les actions des humanitaires. Selon M. Diop, bien que le gouvernement sénégalais ait promis de faciliter les entrées des produits de l’aide humanitaire au niveau des taxes, de telles promesses ne se sont pas encore matérialisées. Les envois de marchandises par bateau devant payer moins de taxes pour sortir du port, sont encore taxés au prix fort.
‘Le gouvernement sénégalais ne peut pas à lui seul satisfaire les besoins matériels, alimentaires et financiers de sa population. D’où l’intérêt de s’ouvrir et de faciliter aux personnes de bonne volonté, le transport de leurs bagages destinés à la contribution de l’épanouissement de leur peuple’, plaidera Mamadou Diop. Avant de rappeler que, ‘depuis la généralisation de l’aide, les indicateurs de pauvreté ont reculé dans certains pays où l’aide humanitaire entre sans condition, et les indicateurs de santé et d’éducation ont progressé plus rapidement que durant toute autre période de même durée de l’histoire humaine’. C’est le cas dans les régions de Dakar, de Podor, de Ziguinchor. Seulement, dans d’autres régions, la portée de l’aide humanitaire a été réduite ou totalement suspendue en raison d’une mal-gérance
source walfadjri
Ces humanitaires sénégalais réclament plus de liberté et de transparence pour mener à bien leur démarche. Constat de Mamadou Diop : la situation n’a jamais été aussi difficile pour les organisations humanitaires au Sénégal que durant ces trois dernières années. Et les difficultés résident en particulier dans la sécurité et l’acheminement des aides matérielles ou alimentaires vers les personnes démunies. Et les organisations n’ont jamais été aussi ‘incapables’ de se rendre auprès des populations dans le besoin. Les humanitaires sont ainsi toujours confrontés aux ‘taxes douanières’, alors que l’accès des personnes nécessiteuses à cette aide humanitaire n’est toujours pas assuré, sans compter les attaques en règle contre les actions des humanitaires. Selon M. Diop, bien que le gouvernement sénégalais ait promis de faciliter les entrées des produits de l’aide humanitaire au niveau des taxes, de telles promesses ne se sont pas encore matérialisées. Les envois de marchandises par bateau devant payer moins de taxes pour sortir du port, sont encore taxés au prix fort.
‘Le gouvernement sénégalais ne peut pas à lui seul satisfaire les besoins matériels, alimentaires et financiers de sa population. D’où l’intérêt de s’ouvrir et de faciliter aux personnes de bonne volonté, le transport de leurs bagages destinés à la contribution de l’épanouissement de leur peuple’, plaidera Mamadou Diop. Avant de rappeler que, ‘depuis la généralisation de l’aide, les indicateurs de pauvreté ont reculé dans certains pays où l’aide humanitaire entre sans condition, et les indicateurs de santé et d’éducation ont progressé plus rapidement que durant toute autre période de même durée de l’histoire humaine’. C’est le cas dans les régions de Dakar, de Podor, de Ziguinchor. Seulement, dans d’autres régions, la portée de l’aide humanitaire a été réduite ou totalement suspendue en raison d’une mal-gérance
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