Depuis 2007, les étudiants sénégalais au Canada traversent la frontière pour se rendre à l’ambassade du Sénégal à New York afin d’obtenir leur passeport biométrique. Ces voyages occasionnent des frais importants (environ 400 $ pour un aller-retour). De ce fait, le coût d’un passeport sénégalais est parmi les plus coûteux au monde (650 $ avec les frais afférents au voyage et à l’achat de timbres). La prorogation d’un an génère également des coûts indirects tels que le renouvellement annuel du certificat d’acceptation du Québec (100 $), le renouvellement du permis d’étude (125 $) et le renouvellement du permis de travail (150 $). Comme tous ces documents sont émis par Citoyenneté et immigration Canada selon la date de validité du passeport, ces manquements de l’administration sénégalaise impliquent des dépenses additionnelles aux pauvres étudiants sénégalais, soit 1000 $ par an – non remboursés par l’Agence du revenu du Canada.
Depuis l’arrivée du nouvel ambassadeur sénégalais à Ottawa, une commission de la direction du bureau des passeports (sous la direction de M. Mané) a fait le tour des universités québécoises pour l’établissement de nouveaux passeports. Mais un problème se pose : durant les trois dernières années d’attente (2007-2010), plus d’une centaine d’étudiants sénégalais ont atteint leur nombre maximal de prorogations de leur passeport. Lors du passage de ladite commission (entre le 1e et le 24 novembre 2010), les agents de la commission ont été informés des problèmes auxquels sont exposés les étudiants sénégalais, c’est-à-dire que leur passeport arrive à expiration au début de l’an 2011. Conscients des enjeux, les agents ont assuré les étudiants que le nécessaire sera fait pour que les documents soient livrés au plus tard à la fin décembre 2010.
C’est aujourd’hui le mois de février, et toujours rien. Face à ce retard, des centaines d’étudiants sénégalais ne se verront pas renouveler leur permis d’étude et, par conséquence, n’obtiendront pas leur permis de travail. Seront-ils obligés de mettre fin à leurs études pour devenir clandestins?
politicosn.com
Depuis l’arrivée du nouvel ambassadeur sénégalais à Ottawa, une commission de la direction du bureau des passeports (sous la direction de M. Mané) a fait le tour des universités québécoises pour l’établissement de nouveaux passeports. Mais un problème se pose : durant les trois dernières années d’attente (2007-2010), plus d’une centaine d’étudiants sénégalais ont atteint leur nombre maximal de prorogations de leur passeport. Lors du passage de ladite commission (entre le 1e et le 24 novembre 2010), les agents de la commission ont été informés des problèmes auxquels sont exposés les étudiants sénégalais, c’est-à-dire que leur passeport arrive à expiration au début de l’an 2011. Conscients des enjeux, les agents ont assuré les étudiants que le nécessaire sera fait pour que les documents soient livrés au plus tard à la fin décembre 2010.
C’est aujourd’hui le mois de février, et toujours rien. Face à ce retard, des centaines d’étudiants sénégalais ne se verront pas renouveler leur permis d’étude et, par conséquence, n’obtiendront pas leur permis de travail. Seront-ils obligés de mettre fin à leurs études pour devenir clandestins?
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