Le travail sur le numéro en préparation, qui sera imprimé à un million d'exemplaires et "traduit en 16 langues", a déclaré l'urgentiste-chroniqueur Patrick Pelloux, également au micro de France Info. "C'est compliqué, car il faut gérer l'avenir, les enterrements qui ont lieu toute cette semaine, mais ça avance, ce sera bouclé ce soir", a affirmé de son côté maître Malka. "La une sera définie ce soir (lundi), et mercredi les auditeurs pourront trouver leur Charlie dans les kiosques en France et dans le monde". "La diffusion sera exceptionnelle et c'est un geste de vie, de survie", a-t-il ajouté.
Ne pas être pleurnichard
"On voulait pas faire un numéro nécrologique. On voulait pas être pleurnichard", a lancé à propos de la une le rédacteur en chef de l'hebdomadaire, Gérard Biard. "'Je suis Charlie', c'est un état d'esprit, cela veut dire aussi le droit au blasphème", a-t-il poursuivi au lendemain de la marche républicaine qui a rassemblé près de quatre millions de personnes en France contre le terrorisme.
"On ne cédera rien, sinon tout ça n'aura pas eu de sens"
Interrogé sur l'éventualité de la présence de dessins de Mahomet dans le prochain numéro, il a répondu: "évidemment. On ne cédera rien, sinon tout ça n'aura pas eu de sens". "Une pancarte 'Je suis Charlie', veut dire 'vous avez le droit de critiquer ma religion, parce que ce n'est pas grave", a-t-il déclaré. "On n'a jamais le droit de critiquer un juif parce qu'il est juif, un musulman parce qu'il est musulman, un chrétien parce qu'il est chrétien", a poursuivi l'avocat. "Mais vous pouvez dire tout ce que vous voulez, et les pires horreurs, et on les dit, sur le christianisme, le judaïsme et l'islam, car au delà de l'unité des beaux slogans, c'est ça la réalité de Charlie Hebdo". "L'humour sans autodérision, ce n'est pas de l'humour. Nous nous moquons de nous, des politiques, des religions, c'est un état d'esprit", a-t-il ajouté.
Faire rire avant tout
"Il y a aura tout le monde, même ceux qui ne sont plus là", a dit encore Richard Malka en évoquant le contenu du prochain numéro du journal satirique. "Un Charlie hebdo qui réussit, c'est un Charlie qu'on ouvre, on hoquète d'effroi quant on voit le dessin, et puis on éclate de rire", a-t-il affirmé. "Ce ne sera pas un numéro hommage, si on a une fidélité à avoir à l'égard de ceux qui ne sont plus là, c'est d'être fidèle à l'esprit du journal, c'est de faire rire", a dit Richard Malka. Il a aussi évoqué la difficulté pour l'équipe de Charlie Hebdo d'assumer cette position symbolique. "Un journal qui se vend 20 ou 30.000 exemplaires, et puis, tout à coup, Obama et le pape parlent de Charlie: ce n'est pas dans notre ADN", a-t-il dit.
Détermination
"Les collaborateurs de Charlie, je ne sais même pas comment ils ont cette détermination", a déclaré Pierre Fraidenraich, le directeur opérationnel de Libération, qui a accueilli l'équipe survivante du journal satirique sans ses locaux. "Je vois l'évolution sur le mur, le 'chemin de fer' où sont punaisés les dessins, je vois le talent, l'imagination, la créativité de ses collaborateurs".
7sur7.be
Ne pas être pleurnichard
"On voulait pas faire un numéro nécrologique. On voulait pas être pleurnichard", a lancé à propos de la une le rédacteur en chef de l'hebdomadaire, Gérard Biard. "'Je suis Charlie', c'est un état d'esprit, cela veut dire aussi le droit au blasphème", a-t-il poursuivi au lendemain de la marche républicaine qui a rassemblé près de quatre millions de personnes en France contre le terrorisme.
"On ne cédera rien, sinon tout ça n'aura pas eu de sens"
Interrogé sur l'éventualité de la présence de dessins de Mahomet dans le prochain numéro, il a répondu: "évidemment. On ne cédera rien, sinon tout ça n'aura pas eu de sens". "Une pancarte 'Je suis Charlie', veut dire 'vous avez le droit de critiquer ma religion, parce que ce n'est pas grave", a-t-il déclaré. "On n'a jamais le droit de critiquer un juif parce qu'il est juif, un musulman parce qu'il est musulman, un chrétien parce qu'il est chrétien", a poursuivi l'avocat. "Mais vous pouvez dire tout ce que vous voulez, et les pires horreurs, et on les dit, sur le christianisme, le judaïsme et l'islam, car au delà de l'unité des beaux slogans, c'est ça la réalité de Charlie Hebdo". "L'humour sans autodérision, ce n'est pas de l'humour. Nous nous moquons de nous, des politiques, des religions, c'est un état d'esprit", a-t-il ajouté.
Faire rire avant tout
"Il y a aura tout le monde, même ceux qui ne sont plus là", a dit encore Richard Malka en évoquant le contenu du prochain numéro du journal satirique. "Un Charlie hebdo qui réussit, c'est un Charlie qu'on ouvre, on hoquète d'effroi quant on voit le dessin, et puis on éclate de rire", a-t-il affirmé. "Ce ne sera pas un numéro hommage, si on a une fidélité à avoir à l'égard de ceux qui ne sont plus là, c'est d'être fidèle à l'esprit du journal, c'est de faire rire", a dit Richard Malka. Il a aussi évoqué la difficulté pour l'équipe de Charlie Hebdo d'assumer cette position symbolique. "Un journal qui se vend 20 ou 30.000 exemplaires, et puis, tout à coup, Obama et le pape parlent de Charlie: ce n'est pas dans notre ADN", a-t-il dit.
Détermination
"Les collaborateurs de Charlie, je ne sais même pas comment ils ont cette détermination", a déclaré Pierre Fraidenraich, le directeur opérationnel de Libération, qui a accueilli l'équipe survivante du journal satirique sans ses locaux. "Je vois l'évolution sur le mur, le 'chemin de fer' où sont punaisés les dessins, je vois le talent, l'imagination, la créativité de ses collaborateurs".
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