Les faits se sont déroulés vers les coups de 2 heures du matin au village de Kelle dans la commune de Mérina Ndakhar (Tivaouane). Deux enseignants feront les frais de la descente inopinée de ce groupe de malfrats encagoulés et armés. Ce, en cette période d'état d'urgence et de couvre-feu.
Mamadou Sakho Babou s’en est sorti indemne après avoir reçu quelques coups de gourdin. Il revient sur cette nuit tragique : «Nous étions en train de dormir. Soudain, j’ai entendu des cris. J’ai eu peur parce que c’était brusque. Je me suis levé et j’ai aussitôt reconnu la voix de mon ami. J’ai ouvert la porte de la chambre. Les malfrats m’ont alors éclairé mon chemin. Au moment de retourner sur mes pas pour fuir, ils ont eu la chance de disputer avec moi la porte. Ils étaient au nombre de cinq et m’ont ensuite rejoint dans la chambre».
« À l’intérieur, l’un d’eux m’a administré un coup de bâton et ils me posaient des questions et me demandaient de l’argent aussi. Ils m’ont demandé la clé de la boutique. J’ai répondu par la négative en leur disant que je suis enseignant», a expliqué l’enseignant.
Quant à la seconde victime, il a reçu des coups de coupe-coupe à la tête au moment de son sommeil et a été gravement atteint. Mademba Thiam se souvient de sa nuit horrible : «En un moment, j’ai perdu connaissance. Quand ils sont entrés dans la chambre, j’ai seulement senti qu’ils sont en train de me rouer de coups. J’ai crié au voleur en essayant de riposter. J’ai reçu un coup de machette sur la tête. Je dois faire des examens médicaux. Je dois faire le scanner demain ( jeudi, Ndlr)», a-t-il raconté.
Tribune
Mamadou Sakho Babou s’en est sorti indemne après avoir reçu quelques coups de gourdin. Il revient sur cette nuit tragique : «Nous étions en train de dormir. Soudain, j’ai entendu des cris. J’ai eu peur parce que c’était brusque. Je me suis levé et j’ai aussitôt reconnu la voix de mon ami. J’ai ouvert la porte de la chambre. Les malfrats m’ont alors éclairé mon chemin. Au moment de retourner sur mes pas pour fuir, ils ont eu la chance de disputer avec moi la porte. Ils étaient au nombre de cinq et m’ont ensuite rejoint dans la chambre».
« À l’intérieur, l’un d’eux m’a administré un coup de bâton et ils me posaient des questions et me demandaient de l’argent aussi. Ils m’ont demandé la clé de la boutique. J’ai répondu par la négative en leur disant que je suis enseignant», a expliqué l’enseignant.
Quant à la seconde victime, il a reçu des coups de coupe-coupe à la tête au moment de son sommeil et a été gravement atteint. Mademba Thiam se souvient de sa nuit horrible : «En un moment, j’ai perdu connaissance. Quand ils sont entrés dans la chambre, j’ai seulement senti qu’ils sont en train de me rouer de coups. J’ai crié au voleur en essayant de riposter. J’ai reçu un coup de machette sur la tête. Je dois faire des examens médicaux. Je dois faire le scanner demain ( jeudi, Ndlr)», a-t-il raconté.
Tribune