"Qui attend 30 heures quand il n'y a pas d'otages ? Toute l'opération ressemble à une démonstration de stupidité Alik Ron, ancien chef de l'unité d'intervention de la police israélienne et des forces spéciales des parachutistes.
"Je présume que l'ordre était de le capturer vivant, mais il y a une limite. On ne le laisse pas pendant 32 heures en lui donnant un téléphone pour parler au monde entier et le transformer en chahid (martyr, ndlr) et en héros", vitupère-t-il.
"Le Raid a permis à Merah de garder l'initiative"
Le Raid, l'unité d'élite de la police, n'a pas su utiliser les moyens de "ruse et de dissimulation" et a ainsi permis à Mohamed Merah de garder l'initiative, affirme un ancien officier des forces spéciales, Lior Lotan, qui dirige un centre de recherche sur le terrorisme.
"L'objectif n'était pas compliqué: un appartement, un fugitif isolé, pas d'explosifs, pas d'otage, dans une zone qui n'est pas un territoire ennemi ou un champ de bataille mais qui permet aux forces de sécurité de se déployer à leur guise", énumère-t-il. "Ou bien il y a eu un problème dans la planification de l'opération, ou ils ont dû passer à l'action avant d'avoir terminé tous leurs préparatifs", conclut Lior Lotan.
Les forces spéciales israéliennes se sont retrouvées sur la sellette en 2010 lors de l'abordage sanglant du ferry Mavi Marmara, navire amiral d'une flottille d'aide internationale pour Gaza, qui avait fait 9 morts turcs.
SOURCE:7sur7.be
"Je présume que l'ordre était de le capturer vivant, mais il y a une limite. On ne le laisse pas pendant 32 heures en lui donnant un téléphone pour parler au monde entier et le transformer en chahid (martyr, ndlr) et en héros", vitupère-t-il.
"Le Raid a permis à Merah de garder l'initiative"
Le Raid, l'unité d'élite de la police, n'a pas su utiliser les moyens de "ruse et de dissimulation" et a ainsi permis à Mohamed Merah de garder l'initiative, affirme un ancien officier des forces spéciales, Lior Lotan, qui dirige un centre de recherche sur le terrorisme.
"L'objectif n'était pas compliqué: un appartement, un fugitif isolé, pas d'explosifs, pas d'otage, dans une zone qui n'est pas un territoire ennemi ou un champ de bataille mais qui permet aux forces de sécurité de se déployer à leur guise", énumère-t-il. "Ou bien il y a eu un problème dans la planification de l'opération, ou ils ont dû passer à l'action avant d'avoir terminé tous leurs préparatifs", conclut Lior Lotan.
Les forces spéciales israéliennes se sont retrouvées sur la sellette en 2010 lors de l'abordage sanglant du ferry Mavi Marmara, navire amiral d'une flottille d'aide internationale pour Gaza, qui avait fait 9 morts turcs.
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