Ces fidèles de Thabo Mbeki, qui a été poussé à la démission par l'ANC le 20 septembre, doivent se réunir à 10h00 (08h00 GMT) au siège de la radio pour annoncer sur ses ondes leur nouvelle formation.
Le groupe est mené par l'ancien ministre de la Défense Mosiuoa Lekota, un proche de l'ex-chef de l'État qui avait démissionné dans sa foulée, selon 702.
M. Lekota, un orateur enflammé surnommé "Terror", avait écrit une lettre ouverte à la direction de l'ANC pour dénoncer "des pratiques dangereuses pour la démocratie", au sein du parti.
"Franchement, vous pouvez quitter l'ANC avec ceux qui partagent vos opinions", avait rétorqué, au nom du parti, le ministre des Transports Jeff Radebe.
Les rumeurs de dissidence au sein de l'ANC avaient commencé à circuler dès l'annonce du départ forcé de Thabo Mbeki, après des mois de luttes intestines entre ses partisans et ceux du chef de l'ANC, Jacob Zuma.
L'ANC, qui regroupe aussi bien des communistes que des libéraux, a été le mouvement à la pointe de la lutte contre le régime raciste d'apartheid, avec des leaders comme Nelson Mandela ou Walter Sisulu.
Depuis les premières élections multiraciales en 1994, il remporte à chaque scrutin près de deux tiers des suffrages.
Mardi soir, lors d'un rendez-vous avec des chefs d'entreprise noirs, Jacob Zuma avait estimé que, même si une faction dissidente était créée, elle "n'aurait pas une longue durée de vie."
"Quelle politique alternative pouvez-vous mettre en face de celle de l'ANC, qui pourrait concurrencer l'ANC?", avait-il lancé, en ajoutant qu'un nouveau parti ne pourrait être fondé que sur la colère générée par le limogeage de Thabo Mbeki.
"Quand les gens sont choqués ou en colère, ils réagissent vite et peuvent dire + je m'en vais+. Mais vous pouvez vous retrouver en rade (..) dans le froid et la neige, et je vous dis + vous feriez mieux de rentrer à la maison+", avait-il poursuivi.
Jacob Zuma avait arraché la présidence de l'ANC à Thabo Mbeki en décembre à l'issue d'un congrès aux allures de révolution interne.
Le groupe est mené par l'ancien ministre de la Défense Mosiuoa Lekota, un proche de l'ex-chef de l'État qui avait démissionné dans sa foulée, selon 702.
M. Lekota, un orateur enflammé surnommé "Terror", avait écrit une lettre ouverte à la direction de l'ANC pour dénoncer "des pratiques dangereuses pour la démocratie", au sein du parti.
"Franchement, vous pouvez quitter l'ANC avec ceux qui partagent vos opinions", avait rétorqué, au nom du parti, le ministre des Transports Jeff Radebe.
Les rumeurs de dissidence au sein de l'ANC avaient commencé à circuler dès l'annonce du départ forcé de Thabo Mbeki, après des mois de luttes intestines entre ses partisans et ceux du chef de l'ANC, Jacob Zuma.
L'ANC, qui regroupe aussi bien des communistes que des libéraux, a été le mouvement à la pointe de la lutte contre le régime raciste d'apartheid, avec des leaders comme Nelson Mandela ou Walter Sisulu.
Depuis les premières élections multiraciales en 1994, il remporte à chaque scrutin près de deux tiers des suffrages.
Mardi soir, lors d'un rendez-vous avec des chefs d'entreprise noirs, Jacob Zuma avait estimé que, même si une faction dissidente était créée, elle "n'aurait pas une longue durée de vie."
"Quelle politique alternative pouvez-vous mettre en face de celle de l'ANC, qui pourrait concurrencer l'ANC?", avait-il lancé, en ajoutant qu'un nouveau parti ne pourrait être fondé que sur la colère générée par le limogeage de Thabo Mbeki.
"Quand les gens sont choqués ou en colère, ils réagissent vite et peuvent dire + je m'en vais+. Mais vous pouvez vous retrouver en rade (..) dans le froid et la neige, et je vous dis + vous feriez mieux de rentrer à la maison+", avait-il poursuivi.
Jacob Zuma avait arraché la présidence de l'ANC à Thabo Mbeki en décembre à l'issue d'un congrès aux allures de révolution interne.