Les manifestants très remontés contre le gouvernement du Sénégal dans sa gestion de la crise qui prévaut dans cette région ont brandi plusieurs pancartes sur lesquels étaient inscrits des slogans hostiles aux autorités sénégalaises qui, à leurs yeux, sont à l’origine des émeutes de Kédougou.
« Etat assassin », « Président Wade assassin », « ministre de l’Intérieur démission », « ministre de la Justice démission », sont entre autres slogans brandis par les manifestants tenus à une cinquantaine de mètres des portes du consulat par un important détachement de la police française.
Après conciliabules avec les policiers français, les manifestants ont été autorisés à se constituer en délégation restreinte pour rencontrer les autorités consulaires afin de leur remettre un message destiné au président Abdoulaye Wade.
« Nous sommes venus ici pour manifester afin de dire aux autorités sénégalaises que l’emprisonnement des jeunes (de Kédougou) n’est pas opportun car ils n’ont manifesté que pour revendiquer leur droit ; le droit à l’emploi que tout Etat devrait assurer surtout quand cet emploi existe », déclare Siré Danfakha, coordonnatrice du collectif qu’ils ont mis en place.
Pour cette dernière qui dit ne pas comprendre la réaction des autorités sénégalaises face à la demande de « manifestation pacifique », « il faut des emplois pour les jeunes car cela dure depuis des décennies et ça ne peut pas continuer ».
« Si nous sommes tous immigrés aujourd’hui, c’est parce qu’il n’y a pas d’emplois chez nous. Quand on prend la moyenne nationale du chômage au Sénégal, ce nombre est multiplié par deux à Kédougou.
Maintenant que les emplois existent, il faut que les jeunes puissent en profiter », ajoute-t-il, jugeant « intolérable qu’on tire sur des gens comme des lapins ».
Au-delà de ce rassemblement devant leur consulat à Paris, les immigrés ressortissants de Kédougou en appellent au bons sens des autorités sénégalaises qui doivent, selon eux, libérer tous ceux qui ont été emprisonnés afin de ramener le calme.
« La suite de notre plan d’action dépendra de l’évolution de la situation à Kédougou et de la prise en compte des revendications de la population. Nous allons nous organiser de plus en plus en restant en contact avec la diaspora ainsi que les acteurs sur place », déclare Aly Ndiaye.
Pour lui, « la libération des personnes arrêtées va grandement contribuer à l’apaisement des esprits, c’est une condition première ». « Il faut non seulement arrêter la traque, mais aussi libérer tous ceux qui sont en prison parce que tant qu’ils ne le seront pas, les populations de Kédougou ne seront pas tranquilles », estime-t-il.
source apa(paris)
« Etat assassin », « Président Wade assassin », « ministre de l’Intérieur démission », « ministre de la Justice démission », sont entre autres slogans brandis par les manifestants tenus à une cinquantaine de mètres des portes du consulat par un important détachement de la police française.
Après conciliabules avec les policiers français, les manifestants ont été autorisés à se constituer en délégation restreinte pour rencontrer les autorités consulaires afin de leur remettre un message destiné au président Abdoulaye Wade.
« Nous sommes venus ici pour manifester afin de dire aux autorités sénégalaises que l’emprisonnement des jeunes (de Kédougou) n’est pas opportun car ils n’ont manifesté que pour revendiquer leur droit ; le droit à l’emploi que tout Etat devrait assurer surtout quand cet emploi existe », déclare Siré Danfakha, coordonnatrice du collectif qu’ils ont mis en place.
Pour cette dernière qui dit ne pas comprendre la réaction des autorités sénégalaises face à la demande de « manifestation pacifique », « il faut des emplois pour les jeunes car cela dure depuis des décennies et ça ne peut pas continuer ».
« Si nous sommes tous immigrés aujourd’hui, c’est parce qu’il n’y a pas d’emplois chez nous. Quand on prend la moyenne nationale du chômage au Sénégal, ce nombre est multiplié par deux à Kédougou.
Maintenant que les emplois existent, il faut que les jeunes puissent en profiter », ajoute-t-il, jugeant « intolérable qu’on tire sur des gens comme des lapins ».
Au-delà de ce rassemblement devant leur consulat à Paris, les immigrés ressortissants de Kédougou en appellent au bons sens des autorités sénégalaises qui doivent, selon eux, libérer tous ceux qui ont été emprisonnés afin de ramener le calme.
« La suite de notre plan d’action dépendra de l’évolution de la situation à Kédougou et de la prise en compte des revendications de la population. Nous allons nous organiser de plus en plus en restant en contact avec la diaspora ainsi que les acteurs sur place », déclare Aly Ndiaye.
Pour lui, « la libération des personnes arrêtées va grandement contribuer à l’apaisement des esprits, c’est une condition première ». « Il faut non seulement arrêter la traque, mais aussi libérer tous ceux qui sont en prison parce que tant qu’ils ne le seront pas, les populations de Kédougou ne seront pas tranquilles », estime-t-il.
source apa(paris)