Cette autorisation leur a été donnée à la veille de consultations politiques jugées déterminantes, à Paris, entre la Mauritanie et l'Union européenne qui a plusieurs fois exigé la libération du chef de l'État élu en 2007 et le "rétablissement de l'ordre constitutionnel".
"Nous avons rencontré dimanche le président du Haut conseil d'État (le général Ould Abdel Aziz, meneur du coup d'État et dirigeant de la junte, ndlr) et nous avons demandé et obtenu auprès de lui l'autorisation de rendre visite au président Sidi", a déclaré le professeur Cheikh Saadbouh Camara, membre de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l'Homme (Raddho).
Selon lui, cette visite est programmée dans la soirée et permettra au collectif des trois ONG concernées de "s'assurer de l'état de santé" de Sidi Ould Cheikh Abdallahi et de lui "exposer une initiative de sortie de crise".
Cette proposition des ONG comprend cinq points: la libération du président, la mise en place d'un gouvernement de transition, une élection présidentielle transparente, la non éligibilité des responsables de la transition (militaires) et l'appui de la communauté internationale à cette sortie de crise.
"Nous avons exposé dimanche notre initiative de sortie de crise au général Ould Abdel Aziz. Il était très compréhensif, il nous a expliqué qu'il cherchait une solution consensuelle et que, pour cela, il avait dû reculer les +états généraux de la démocratie+ initialement prévus en octobre et retardés à fin novembre", a encore affirmé Cheikh Saadbouh Camara.
Les organisations concernées sont la Commission nationale des droits de l'homme, le Forum des organisations nationales de droits de l'homme et la section mauritanienne de la Raddho.
Sidi Ould Cheikh Abdallahi est officiellement "placé en résidence surveillée" dans une villa réservée aux hôtes de marque dans les jardins du Palais des congrès de Nouakchott. Il n'a pas revu sa famille depuis le coup d'Etat, selon sa fille Amal Mint Cheikh Abdallahi.
Quelques jours après le putsch, il y a deux et mois et demi, le chef de la junte avait affirmé: "nous le libérerons dans les prochains jours ou les prochaines semaines".
"Nous avons rencontré dimanche le président du Haut conseil d'État (le général Ould Abdel Aziz, meneur du coup d'État et dirigeant de la junte, ndlr) et nous avons demandé et obtenu auprès de lui l'autorisation de rendre visite au président Sidi", a déclaré le professeur Cheikh Saadbouh Camara, membre de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l'Homme (Raddho).
Selon lui, cette visite est programmée dans la soirée et permettra au collectif des trois ONG concernées de "s'assurer de l'état de santé" de Sidi Ould Cheikh Abdallahi et de lui "exposer une initiative de sortie de crise".
Cette proposition des ONG comprend cinq points: la libération du président, la mise en place d'un gouvernement de transition, une élection présidentielle transparente, la non éligibilité des responsables de la transition (militaires) et l'appui de la communauté internationale à cette sortie de crise.
"Nous avons exposé dimanche notre initiative de sortie de crise au général Ould Abdel Aziz. Il était très compréhensif, il nous a expliqué qu'il cherchait une solution consensuelle et que, pour cela, il avait dû reculer les +états généraux de la démocratie+ initialement prévus en octobre et retardés à fin novembre", a encore affirmé Cheikh Saadbouh Camara.
Les organisations concernées sont la Commission nationale des droits de l'homme, le Forum des organisations nationales de droits de l'homme et la section mauritanienne de la Raddho.
Sidi Ould Cheikh Abdallahi est officiellement "placé en résidence surveillée" dans une villa réservée aux hôtes de marque dans les jardins du Palais des congrès de Nouakchott. Il n'a pas revu sa famille depuis le coup d'Etat, selon sa fille Amal Mint Cheikh Abdallahi.
Quelques jours après le putsch, il y a deux et mois et demi, le chef de la junte avait affirmé: "nous le libérerons dans les prochains jours ou les prochaines semaines".
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