Détenu à la maison d’arrêt et de correction (MAC) de Thiès, après son placement sous mandat de dépôt le 26 avril dernier, ce dernier a été transféré à la prison centrale de Rebeuss, à Dakar, le 15 octobre.
Une centaine de véhicules ont été caillassés et les vitrines de plusieurs commerces brisées, lundi matin au centre-ville de Dakar, sur l’avenue Lamine Guèye, par une centaine de jeunes garçons et de jeunes filles se réclamant du marabout Cheikh Béthio Thioune, a constaté l’APS.
Vendredi dernier, plusieurs ''Thiantacounes'', les disciples de Cheikh Béthio Thioune, s’étaient rassemblés devant la MAC de Rebeuss, avant d’être dispersés par les forces de l'ordre
La RADDHO, la LSDH et Amnesty International/Sénégal ''condamnent ces violences inacceptables dans un Etat de droit''. Ces organisations de défense des droits de l’homme ''lancent un appel au calme, à la sérénité et à manifester par des voies légales, démocratiques et pacifiques, conformément aux garanties offertes par la Constitution sénégalaise''.
Elles ''demandent aux autorités judiciaires et à l’administration pénitentiaire de respecter les droits humains de Cheikh Béthio Thioune, afin de lui garantir un procès juste et équitable''.
Le gouvernement sénégalais a indiqué lundi avoir pris des ''dispositions'' et donné ''des instructions fermes aux forces de l’ordre, pour faire cesser tout trouble à l’ordre public et toute atteinte aux biens publics ou privés […]''.
ll a aussi annoncé qu’il entendait ''poursuivre, selon les voies de droit, les personnes ou groupements qui en seraient les instigateurs ou auteurs présumés''.
Cheikh Béthio Thioune, placé en détention d’abord à Thiès, a été arrêté le 23 avril après la découverte des cadavres de deux de ses disciples, Bara Sow (37 ans) et Ababacar Diagne (40 ans). Il est poursuivi pour complicité de meurtre, inhumation de cadavres sans autorisation, détention d’armes et association de malfaiteurs.
Il vient d’être transféré à Dakar pour des raisons de sécurité, selon la chancellerie.
Ses avocats souhaitent que ''toutes les mesures'' soient prises, afin que leur client puisse se rendre en France mercredi, pour "répondre à son médecin traitant".
ASG/ESF
APS
Une centaine de véhicules ont été caillassés et les vitrines de plusieurs commerces brisées, lundi matin au centre-ville de Dakar, sur l’avenue Lamine Guèye, par une centaine de jeunes garçons et de jeunes filles se réclamant du marabout Cheikh Béthio Thioune, a constaté l’APS.
Vendredi dernier, plusieurs ''Thiantacounes'', les disciples de Cheikh Béthio Thioune, s’étaient rassemblés devant la MAC de Rebeuss, avant d’être dispersés par les forces de l'ordre
La RADDHO, la LSDH et Amnesty International/Sénégal ''condamnent ces violences inacceptables dans un Etat de droit''. Ces organisations de défense des droits de l’homme ''lancent un appel au calme, à la sérénité et à manifester par des voies légales, démocratiques et pacifiques, conformément aux garanties offertes par la Constitution sénégalaise''.
Elles ''demandent aux autorités judiciaires et à l’administration pénitentiaire de respecter les droits humains de Cheikh Béthio Thioune, afin de lui garantir un procès juste et équitable''.
Le gouvernement sénégalais a indiqué lundi avoir pris des ''dispositions'' et donné ''des instructions fermes aux forces de l’ordre, pour faire cesser tout trouble à l’ordre public et toute atteinte aux biens publics ou privés […]''.
ll a aussi annoncé qu’il entendait ''poursuivre, selon les voies de droit, les personnes ou groupements qui en seraient les instigateurs ou auteurs présumés''.
Cheikh Béthio Thioune, placé en détention d’abord à Thiès, a été arrêté le 23 avril après la découverte des cadavres de deux de ses disciples, Bara Sow (37 ans) et Ababacar Diagne (40 ans). Il est poursuivi pour complicité de meurtre, inhumation de cadavres sans autorisation, détention d’armes et association de malfaiteurs.
Il vient d’être transféré à Dakar pour des raisons de sécurité, selon la chancellerie.
Ses avocats souhaitent que ''toutes les mesures'' soient prises, afin que leur client puisse se rendre en France mercredi, pour "répondre à son médecin traitant".
ASG/ESF
APS