La « Task-Force » du nom regroupant des organisations et associations pour la défense des droits des hommes veut l’avortement médicalisé au Sénégal. En point de presse hier à Dakar, elle veut pousser le gouvernement du Sénégal à respecter ses engagements par rapport au protocole de Maputo, notamment l’article 14, qui indique clairement que : « Les Etats prennent toutes les dispositions et mesures appropriées pour protéger les droits reproductifs des femmes, particulièrement en autorisant l’avortement médicalisé aux femmes en cas d’agression sexuelle, de viol, d’inceste et lorsque le grossesse met en danger la santé mentale et physique de la mère ou la vie de la mère et du fœtus ». L’Etat du Sénégal a signé le document et ratifié le protocole en 2005, mais tarde à l’appliquer, déplore la Task Force.
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