Autre signe du chaos qui envahit le pays, des manifestants ont incendié le siège de la radio locale de Benghazi, dans l'Est de la Libye, après le retrait des forces de l'ordre qui assuraient la sécurité du bâtiment, ont rapporté des témoins et une source officielle à l'AFP.
Des milliers de manifestants antigouvernementaux étaient descendus dans la journée de vendredi dans les rues de Benghazi, la deuxième ville de Libye, à 1 000 kilomètres à l'est de Tripoli, bastion de l'opposition. Cette marche est intervenue au lendemain d'une "journée de colère" qui s'est soldée par des heurts meurtriers avec les forces de sécurité.
Tandis que la contestation au régime en place continuait de gagner du terrain, les comités révolutionnaires, piliers du régime libyen, avaient menacé vendredi 18 février les "groupuscules" manifestant contre Mouammar Kadhafi d'une riposte "foudroyante".
16 MORTS À AL-BAÏDA DEPUIS MERCREDI
Etant donné le contrôle étroit exercé sur les médias et les moyens de communication en Libye, il est difficile de faire précisément le bilan des violences que connait le pays depuis le début de la semaine. Un nouveau bilan des affrontements fait état de quatorze personnes tuées jeudi à Benghazi, et autant de morts à Al-Baïda depuis mercredi. En outre, selon une source au sein des services de sécurité, trois détenus ont été tués, jeudi, à Tripoli, dans une tentative d'évasion. Un décompte auquel s'ajoutent les meurtres des deux policiers.
Avant l'annonce du nouveau bilan à Al-Baïda, Human Rights Watch, qui cite des témoins, estimait que les forces de sécurité avaient tué au moins vingt-quatre manifestants et en ont blessé des dizaines d'autres en tirant sur des manifestations "pacifiques" contre le régime depuis mardi soir.
Des milliers de manifestants antigouvernementaux étaient descendus dans la journée de vendredi dans les rues de Benghazi, la deuxième ville de Libye, à 1 000 kilomètres à l'est de Tripoli, bastion de l'opposition. Cette marche est intervenue au lendemain d'une "journée de colère" qui s'est soldée par des heurts meurtriers avec les forces de sécurité.
Tandis que la contestation au régime en place continuait de gagner du terrain, les comités révolutionnaires, piliers du régime libyen, avaient menacé vendredi 18 février les "groupuscules" manifestant contre Mouammar Kadhafi d'une riposte "foudroyante".
16 MORTS À AL-BAÏDA DEPUIS MERCREDI
Etant donné le contrôle étroit exercé sur les médias et les moyens de communication en Libye, il est difficile de faire précisément le bilan des violences que connait le pays depuis le début de la semaine. Un nouveau bilan des affrontements fait état de quatorze personnes tuées jeudi à Benghazi, et autant de morts à Al-Baïda depuis mercredi. En outre, selon une source au sein des services de sécurité, trois détenus ont été tués, jeudi, à Tripoli, dans une tentative d'évasion. Un décompte auquel s'ajoutent les meurtres des deux policiers.
Avant l'annonce du nouveau bilan à Al-Baïda, Human Rights Watch, qui cite des témoins, estimait que les forces de sécurité avaient tué au moins vingt-quatre manifestants et en ont blessé des dizaines d'autres en tirant sur des manifestations "pacifiques" contre le régime depuis mardi soir.