Sur la VDN 1, le danger quitte progressivement le rond-point CICES pour s’installer à la descente du pont de SIPRES, juste à côté de l'hypermarché Exclusive. Peut-on s’imaginer que des piétons traversent la route en se lançant dans une course effrénée pour occuper les rares places disponibles dans les « Car rapides » et « Ndiaga-Ndiaye » en provenance des Parcelles-Assainies ? Oui ! C’est le cas ; c’est qu’en fait au Sénégal, l’incivisme et roi. Et on ne le dira d’ailleurs jamais assez.
Les usagers ont trouvé leur propre solution en enjambant le trottoir pour rejoindre l’autre côté de la route pour prendre ces transports en commun, au risque de créer de graves accidents. Alors que chaque jour, 25 000 véhicules, par sens, passent sur cette Voie de Dégagement Nord (VDN). Soit un total de 50 000 véhicules par jour dans les deux sens. En effet, pas plus tard que le 2 mars dernier, un véhicule a pris feu à la descente de ce pont. Tout le moteur est parti en fumée. Et n’eut été l’intervention des mécaniciens établis aux alentours, le pire se serait produit.
Ce n’est pas tout. Le 21 février dernier, la circulation a été bloquée pendant une bonne vingtaine de minutes. La cause ? Un camion incontrôlable ; le chauffeur qui roulait en direction de Sacré-Cœur a subitement perdu le contrôle de son gros-porteur. S’en est suivi un sauve-qui-peut général et surtout, des chocs impliquant plus de 5 voitures, dont trois ont été presque détruites par le camion "fou".
Pourtant, cette énumération sinistre n’arrive toujours pas à dissuader les piétons de prendre les précautions minimales pour traverser la route. Ici, les cars déposent ou prennent des clients dans l’anarchie la plus totale. En bas du pont de SIPRES, la circulation est tellement rapide que les voitures qui passent, vous donnent l’impression d’être dans une autoroute.
D’éventuels passagers attendent d’emprunter le passage juste en bas de la bretelle. Ils descendent où s’apprêtent à rejoindre les « cars rapides », « ndiaga- ndiaye » et bus Tata qui stationnent de part et d’autre des deux voies de la VDN.
« On a assisté à une recrudescence des accidents, certes matériels. Mais nous devons faire quelque chose », pointe Adama Mbaye, un taximan interpellé à la descente du pont. « C’est-à-dire que les passerelles ne servent pratiquement à rien. Les piétons ne les empruntent plus. C’est carrément suicidaire de traverser la VDN, car les véhicules roulent à vive allure sur cette voie qui est une voie express », a déploré ce conducteur.
Pour le moment, aucun accident mortel n’a été constaté en cette année 2017. Mais en 2016, quatre morts et plusieurs blessés ont été dénombrés sur cet axe du pont SIPRES. D’où l’inquiétude des riverains face au nombre croissant de voitures qui empruntent ce pont et le danger qui est permanent. Le pire est qu’on assiste à des traversées hasardeuses des piétons pour rejoindre les cars ou l’autre côté de la route. Un périple risqué et incompréhensible, d’autant qu’une passerelle est érigée à une vingtaine de mètres du pont.
« C’est vrai que la passerelle est un peu plus lion, mais c’est plus prudent. On traverse tous la VDN, même si ce n’est pas tous les jours. Mais ce n'est pas prudent de le faire », a lancé Fatou Maréna, après une course vers un « car rapide »où elle n’a pas réussi à se faire une place.
Et à côté d’elle, des groupes de deux à trois personnes tournant la tête à gauche et à droite, continuent d’attendre le moment propice, celui d’une baisse du flot ininterrompu de voitures en provenance de la Foire, pour se hasarder sur la chaussée.
Vox Populi
Les usagers ont trouvé leur propre solution en enjambant le trottoir pour rejoindre l’autre côté de la route pour prendre ces transports en commun, au risque de créer de graves accidents. Alors que chaque jour, 25 000 véhicules, par sens, passent sur cette Voie de Dégagement Nord (VDN). Soit un total de 50 000 véhicules par jour dans les deux sens. En effet, pas plus tard que le 2 mars dernier, un véhicule a pris feu à la descente de ce pont. Tout le moteur est parti en fumée. Et n’eut été l’intervention des mécaniciens établis aux alentours, le pire se serait produit.
Ce n’est pas tout. Le 21 février dernier, la circulation a été bloquée pendant une bonne vingtaine de minutes. La cause ? Un camion incontrôlable ; le chauffeur qui roulait en direction de Sacré-Cœur a subitement perdu le contrôle de son gros-porteur. S’en est suivi un sauve-qui-peut général et surtout, des chocs impliquant plus de 5 voitures, dont trois ont été presque détruites par le camion "fou".
Pourtant, cette énumération sinistre n’arrive toujours pas à dissuader les piétons de prendre les précautions minimales pour traverser la route. Ici, les cars déposent ou prennent des clients dans l’anarchie la plus totale. En bas du pont de SIPRES, la circulation est tellement rapide que les voitures qui passent, vous donnent l’impression d’être dans une autoroute.
D’éventuels passagers attendent d’emprunter le passage juste en bas de la bretelle. Ils descendent où s’apprêtent à rejoindre les « cars rapides », « ndiaga- ndiaye » et bus Tata qui stationnent de part et d’autre des deux voies de la VDN.
« On a assisté à une recrudescence des accidents, certes matériels. Mais nous devons faire quelque chose », pointe Adama Mbaye, un taximan interpellé à la descente du pont. « C’est-à-dire que les passerelles ne servent pratiquement à rien. Les piétons ne les empruntent plus. C’est carrément suicidaire de traverser la VDN, car les véhicules roulent à vive allure sur cette voie qui est une voie express », a déploré ce conducteur.
Pour le moment, aucun accident mortel n’a été constaté en cette année 2017. Mais en 2016, quatre morts et plusieurs blessés ont été dénombrés sur cet axe du pont SIPRES. D’où l’inquiétude des riverains face au nombre croissant de voitures qui empruntent ce pont et le danger qui est permanent. Le pire est qu’on assiste à des traversées hasardeuses des piétons pour rejoindre les cars ou l’autre côté de la route. Un périple risqué et incompréhensible, d’autant qu’une passerelle est érigée à une vingtaine de mètres du pont.
« C’est vrai que la passerelle est un peu plus lion, mais c’est plus prudent. On traverse tous la VDN, même si ce n’est pas tous les jours. Mais ce n'est pas prudent de le faire », a lancé Fatou Maréna, après une course vers un « car rapide »où elle n’a pas réussi à se faire une place.
Et à côté d’elle, des groupes de deux à trois personnes tournant la tête à gauche et à droite, continuent d’attendre le moment propice, celui d’une baisse du flot ininterrompu de voitures en provenance de la Foire, pour se hasarder sur la chaussée.
Vox Populi