Ils ont permis à leurs familles de survivre. Et même parfois de vivre dans l’aisance. Mais pas forcément fait le bonheur de leurs femmes et de leurs enfants.
L’une d’elle, Aïcha explique qu’elle n’a pas vu son mari depuis quinze ans. Aïcha n’a pas de nouvelles. Elle ne sait pas s’il est mort. S’il est en prison. Et n’ose pas le dire. En attendant, elle ne peut pas se remarier. Et doit juste espérer qu’il revienne un jour.
Ces femmes d’émigrés vivent fréquemment avec leurs belles-mères. “Souvent, elles n’ont pas le droit de posséder des téléphones portables. « Ainsi, elles sont plus faciles à contrôler. Leur mari appelle sur le téléphone fixe de la maison pour vérifier qu’elles sont bien là. Et pas en vadrouille” explique une Lougatoise.
“Elles vivent dans de belles maisons. Mais dans des magnifiques demeures qui ressemblent souvent à des prisons dorées » souligne Khadija Guèye, une femme brillante et pleine d’énergie. Cette professeur de français est la présidente du comité de lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants de Louga.
Je discute avec une autre femme qui n’a pas de nouvelles de son mari depuis dix ans. Elle sait juste qu’il est en Grèce parce qu’il lui téléphone de temps à autre depuis ce pays lointain. Elle aussi vit avec sa belle-famille.
De plus en plus de femmes se disent qu’épouser un « modou modou » ( un immigré en wolof) n’est pas forcément la panacée. « Avec la crise en Europe, ils ont de moins en moins d’argent. Souvent, ils le gagnent de façon illicite. Grâce au trafic de drogue. C’est un genre d’activité très précaire. Tout peut s’arrêter du jour au lendemain. Et se terminer en prison » souligne l’une de ces femmes d’émigrés, qui sait que son destin et celui de sa famille peut basculer très brutalement.
http://dakarparis.blog.lemonde.fr
L’une d’elle, Aïcha explique qu’elle n’a pas vu son mari depuis quinze ans. Aïcha n’a pas de nouvelles. Elle ne sait pas s’il est mort. S’il est en prison. Et n’ose pas le dire. En attendant, elle ne peut pas se remarier. Et doit juste espérer qu’il revienne un jour.
Ces femmes d’émigrés vivent fréquemment avec leurs belles-mères. “Souvent, elles n’ont pas le droit de posséder des téléphones portables. « Ainsi, elles sont plus faciles à contrôler. Leur mari appelle sur le téléphone fixe de la maison pour vérifier qu’elles sont bien là. Et pas en vadrouille” explique une Lougatoise.
“Elles vivent dans de belles maisons. Mais dans des magnifiques demeures qui ressemblent souvent à des prisons dorées » souligne Khadija Guèye, une femme brillante et pleine d’énergie. Cette professeur de français est la présidente du comité de lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants de Louga.
Je discute avec une autre femme qui n’a pas de nouvelles de son mari depuis dix ans. Elle sait juste qu’il est en Grèce parce qu’il lui téléphone de temps à autre depuis ce pays lointain. Elle aussi vit avec sa belle-famille.
De plus en plus de femmes se disent qu’épouser un « modou modou » ( un immigré en wolof) n’est pas forcément la panacée. « Avec la crise en Europe, ils ont de moins en moins d’argent. Souvent, ils le gagnent de façon illicite. Grâce au trafic de drogue. C’est un genre d’activité très précaire. Tout peut s’arrêter du jour au lendemain. Et se terminer en prison » souligne l’une de ces femmes d’émigrés, qui sait que son destin et celui de sa famille peut basculer très brutalement.
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