La gestion nébuleuse de Sanou Faye à la caisse centrale du ministère de la Santé et de l’Action sociale a été mise à nu par un rapport dudit ministère en 2008. Le document fait état d'un détournement de 27,4 millions F CFA. Mais, c’est seulement deux après la seconde alternance qu’une plainte a été déposée par le ministère de la Santé.
Pour échapper à la prison, le mis en cause avait consigné le montant du préjudice. Il avait également sauvegardé son poste dans ce ministère. Toutefois, il a été écarté de la gestion de l’argent.
Hier, il a comparu libre à la barre du tribunal correctionnel et le représentant du Parquet a requis à son encontre quatre ans de prison avec sursis, en sus d’une amende ferme de 500 000 F CFA. Selon le ministère public, le prévenu a été sauvé par la consignation du montant du préjudice. N’empêche, le parquetier a fustigé le comportement du sieur Fall qui, dit-il, a abusé de la confiance du peuple en détournant l’argent du contribuable.
« C’est un comportement à bannir dans la gestion de nos deniers publics », serine le représentant du parquet. Revenant sur les faits, il a rappelé que le prévenu s’était familiarisé avec les états de paiement afin de procéder à des élucubrations frauduleuses. Ainsi, il a profité du retard accusé par certains agents pour recouvrer leur argent afin de l’utiliser à titre personnel. Ce faisant, il a investi ces sommes dans le transport en procurant un parc automobile composé, selon le maître des poursuites, d’un minicar, d’une camionnette, d’un taxi et d’un véhicule particulier. En plus de cela, il a acquis des terrains. Outre cet investissement, ce caissier central au ministère de la Santé et de l’action sociale s’est fait remarquer dans le social avec des largesses aux étudiants de sa localité, confrontés à des problèmes de bourses.
A la barre, il reconnait que l’argent a été détourné de son objectif initial. Mais, il a contesté le détournement qui sonne à l’en croire comme un vol. Il renseigne qu’il avait de l’argent pour réaliser son projet, alors qu’il n’était pas au ministère de la Santé. Une tentative de dénégation, souligne l’agent judiciaire de l’Etat (Aje) qui est revenu sur les aveux circonstanciés du prévenu aussi bien à l’enquête qu’à l’instruction. Dans sa plaidoirie, l’Aje a réclamé la confiscation des montants consignés par le prévenu Sanou Fall qui sera édifié sur son sort le 2 février prochain.
Source L’AS
Pour échapper à la prison, le mis en cause avait consigné le montant du préjudice. Il avait également sauvegardé son poste dans ce ministère. Toutefois, il a été écarté de la gestion de l’argent.
Hier, il a comparu libre à la barre du tribunal correctionnel et le représentant du Parquet a requis à son encontre quatre ans de prison avec sursis, en sus d’une amende ferme de 500 000 F CFA. Selon le ministère public, le prévenu a été sauvé par la consignation du montant du préjudice. N’empêche, le parquetier a fustigé le comportement du sieur Fall qui, dit-il, a abusé de la confiance du peuple en détournant l’argent du contribuable.
« C’est un comportement à bannir dans la gestion de nos deniers publics », serine le représentant du parquet. Revenant sur les faits, il a rappelé que le prévenu s’était familiarisé avec les états de paiement afin de procéder à des élucubrations frauduleuses. Ainsi, il a profité du retard accusé par certains agents pour recouvrer leur argent afin de l’utiliser à titre personnel. Ce faisant, il a investi ces sommes dans le transport en procurant un parc automobile composé, selon le maître des poursuites, d’un minicar, d’une camionnette, d’un taxi et d’un véhicule particulier. En plus de cela, il a acquis des terrains. Outre cet investissement, ce caissier central au ministère de la Santé et de l’action sociale s’est fait remarquer dans le social avec des largesses aux étudiants de sa localité, confrontés à des problèmes de bourses.
A la barre, il reconnait que l’argent a été détourné de son objectif initial. Mais, il a contesté le détournement qui sonne à l’en croire comme un vol. Il renseigne qu’il avait de l’argent pour réaliser son projet, alors qu’il n’était pas au ministère de la Santé. Une tentative de dénégation, souligne l’agent judiciaire de l’Etat (Aje) qui est revenu sur les aveux circonstanciés du prévenu aussi bien à l’enquête qu’à l’instruction. Dans sa plaidoirie, l’Aje a réclamé la confiscation des montants consignés par le prévenu Sanou Fall qui sera édifié sur son sort le 2 février prochain.
Source L’AS