Deux Nigérians dont une dame « pondent » 1,5kg de cocaïne

Gouloumbou et Koumpentoum sont devenus très célèbres, de par les multiples saisies de drogue que les soldats de l’économie y opèrent régulièrement. Maintenant, c’est autour de l’axe routier Dialacoto que les dealers ont choisi pour faire passer la drogue dure. Mais c’était sans compter avec la détermination des hommes du commandant Jean Ndiaye ; ce dernier qui avait laissé une empreinte lors de son service à Gouloumbou, qui veille sur cet axe routier qui mène jusqu’en Guinée. Au cours de leur mission de contrôle, les pandores ont immobilisé un véhicule où se trouvait deux Nigérians Okafor Festus Gasosie âgé de 29 ans et la dame Okoyé Eméka Kelivin, âgée elle de 38 ans. La mine suspecte, les deux Nigérians ont été conduits au poste de police pour être fouillés et gardés à vue. Ecroué, l’homme, Okafor Festus Gasosie, a durant tout le temps de sa garde-à-vue refusé de s’alimenter, malgré les conseils, et les aliments que lui apportaient les pandores dans sa cellule. Sentant des douleurs atroces et par peur que les boulettes de cocaïne n’explosent dans son ventre, il a demandé à aller dans les toilettes. Les pandores lui présentent alors un pot de chambre. Il finit par expulser de son ventre 18 boulettes de cocaïne, équivalent à 600 grammes. Les portes de la citadelle du silence étaient ouvertes. La dame, Okoyé Eméka Kelivin, âgée de 38 ans, quant à elle, finit par avouer devant les pandores avoir avalé des boulettes de cocaïne aussi. Suffisant, pour que les menottes aux mains, elle soit acheminée au centre hospitalier régional de Tambacounda, aussitôt, pour éviter les dégâts, afin de projeter la drogue avalée. C’est ainsi qu’elle est internée chez le Docteur Lô. Grâce à une méthode de lavement d’évacuation avec un peu d’huile paraffinée, que la trafiquante a pu « pondre » 51 boulettes de cocaïne, soit 900 grammes de cette drogue dure, après quelques heures passées dans le dit centre hospitalier. Les deux trafiquants avaient quitté la Guinée Bissau pour rallier Tambacounda, avant d’acheminer la drogue à Dakar. Ecroués, ils ont été tous les deux déférés au parquet, et placés sous mandat de dépôt, sous les manguiers qui jouxtent la citadelle du silence, pour un repos forcé.

Assane Diallo loffice.sn