Grâce à ces prédictions de longévité politique, les vastes priairies bleues wadiennes avaient attiré tout ce que le Sénégal compte comme leaders politiques, khalifes généraux, transhumants, marabouts de rang intermédiaire, hommes d’affaires et autres forces vives de la Nation. Cette thèse de la longévité, bien qu’absurde, avait fini par convaincre l’univers sénégalais. Car dans les vastes pâturages libéraux où broutaient tous les politiques affamés de la République, on trouvait toutes sortes de variétés d’herbes, en espèces et en nature : fonds politiques, passeports diplomatiques, lettres de recommandation, terrains nus, postes à « promouvoir », « diakhal », impunité judiciaire, marchés de gré à gré etc…
A côté des transhumants officiels, il y avait aussi des truands à col blanc qui se refugiaient dans les étables de la présidence de la République pour se protéger des foudres de sa Majesté Wade 1er. Pendant ce temps, le peuple debout à l’image de 12 millions de riverains armés de gourdins et pagaies était prêt à détruire tout navire battant pavillon « Pds » tentant d’accoster sur les rivages de la présidentielle de 2012. Surtout quand il s’agissait d’un navire « Probo Koala » c’est-à-dire chargé de déchets politiques, et en plus, ayant à son bord toute une cargaison de militants libéraux au ventre infecté et ballonné de deniers publics. Ce navire-là, les Sénégalais n’en voulaient plus !
Cette fois-ci, pas sur nos cotes, quitte à user de tous les voies et moyens électoraux pour le couler en haute mer ! À preuve, au soir du 25 mars 2012, les Sénégalais ont élu Macky Sall avec 65,80 % des voix, contre 34,20 % pour celui qui fut son « maître » ès politique, le roublard Me Abdoulaye Wade. Malheureusement ce dernier, tel un capitaine presbyte, n’a pas pu voir devant lui l’iceberg sur lequel allait se fracasser son navire tel le « Titanic ». Un naufrage collectif ! Seulement, les plongeurs secouristes qui croyaient que les libéraux avaient sombré corps et âme n’allaient pas tarder à déchanter. En effet, s’ils avaient coulé avec corps et deniers publics, ils avaient tout de même réussi à sauver leurs âmes ! Sauf s’il s’agissait de drôles d’âmes qui, en toutes circonstances, déterminent pour leur maître la conduite alimentaire à tenir !
Donc, tout portait à croire que ces anciens dignitaires libéraux allaient transhumer par opportunisme et par gourmandise politique en quittant un navire en détresse sur le pont duquel le capitaine Wade s’activait pour sauver son fils et quelques proches coincés dans la coque… judiciaire. Et ce en leur lançant des bouées de sauvetage. Seulement voilà, personne n’aurait imaginé à ce moment-là que, pendant cette périlleuse opération visant à desserrer l’étau d’un Titanic politique, des « rats » à l’instinct de survie politique aiguisé, avaient réussi à aménager des trous d’air dans la coque pour sauver leur vie d’abord, avant de se transborder ensuite dans un autre navire battant pavillon « cheval » (emblème de l’Apr). Un navire appartenant à l’armateur Macky Sall et qui venait d’appareiller. Comme la plupart des races de « rats » détestent l'eau, il fallait s’attendre à des fuites honteusement spectaculaires et autres bonds acrobatiques dont l’on ne voyait les numéros que dans les cirques politiques du Sénégal.
Pourtant, au lendemain de la prestation de serment du président Macky Sall, certains proches de l’Apr s’étaient autoproclamés « faucons » pour dresser une liste rouge anti-transhumance. Mieux, ils avaient dit haut et fort que tout le monde pouvait immigrer chez eux sauf ces gens-là qui, durant toute la traversée de la caravane de Macky Sall, s’étaient transformés en « chiens » pour aboyer avec lâcheté, méchanceté et arrogance : Farba Senghor, Serigne Mbacké Ndiaye, Serigne Mboup « Pétrosen », Awa Ndiaye « koudu », Ousmane Ngom, Doudou Wade, Cheikh Tidiane Sy, Iba Der Thiam, Mamadou Massaly, Alioune Diop, Adama Sall, Kalidou Diallo, Samuel Sarr etc.
Aujourd’hui, deux ans après le naufrage du bateau Pds, parmi ces gens-là, nombreux sont ceux ont quitté l’épave, franchi la ligne ou la baie rouge jusqu’à s’inviter dans le banquet de l’Apr pour « continuation d’Etat », pardon continuation gastronomique !
Au-delà de ce transbordement massif, se pose la question de la crédibilité et de l’honorabilité de certains passagers libéraux qui n’apportent rien au bateau Apr, sauf à l’alourdir avec corps et déchets politiques ! En effet, la promptitude et la facilité avec lesquelles l’on peut passer dans notre pays d’un navire coulé à un autre en pleine croisière sont déconcertantes et embrassantes. On ne peut imaginer que dès que les pluies s’arrêtent et que les champs de manioc se sèchent annonçant les signes d’une probable famine, certains de nos hommes politiques, sans scrupule ni dignité, se reconvertissent en mendiants devant les mosquées et églises. Ce qui est le plus écoeurant, ils traînent une double sacoche comme si demain il n’y aura pas à manger et à boire ! Certes, il existe une nouvelle forme de mendicité politique aux allures de transhumance sublime ou diplomatique dont seuls les acteurs connaissent les bons coins du vendredi : N’est-ce Me Mbaye Jacques Diop, Khouraïchy Thiam, Adama Sall, Iba Der Thiam, Ndèye Khady Diop, Innocence Ntap etc. ?
Une chose est visible, le bateau de l’Apr ressemble à un ferry trop surchargé pour arriver à bon port. Un bateau alourdi par le fait que le capitaine Macky Sall veut embarquer sous la bannière du dépassement tous les « rongeurs » libéraux dont certains prévisionnistes de la météo ont juré qu’ils risquent de trouer la coque du navire durant la traversée vers 2017.
PAPE NDIAYE
Article paru dans « Le Témoin » N° 1160 –Hebdomadaire Sénégalais (AVRIL 2014)
A côté des transhumants officiels, il y avait aussi des truands à col blanc qui se refugiaient dans les étables de la présidence de la République pour se protéger des foudres de sa Majesté Wade 1er. Pendant ce temps, le peuple debout à l’image de 12 millions de riverains armés de gourdins et pagaies était prêt à détruire tout navire battant pavillon « Pds » tentant d’accoster sur les rivages de la présidentielle de 2012. Surtout quand il s’agissait d’un navire « Probo Koala » c’est-à-dire chargé de déchets politiques, et en plus, ayant à son bord toute une cargaison de militants libéraux au ventre infecté et ballonné de deniers publics. Ce navire-là, les Sénégalais n’en voulaient plus !
Cette fois-ci, pas sur nos cotes, quitte à user de tous les voies et moyens électoraux pour le couler en haute mer ! À preuve, au soir du 25 mars 2012, les Sénégalais ont élu Macky Sall avec 65,80 % des voix, contre 34,20 % pour celui qui fut son « maître » ès politique, le roublard Me Abdoulaye Wade. Malheureusement ce dernier, tel un capitaine presbyte, n’a pas pu voir devant lui l’iceberg sur lequel allait se fracasser son navire tel le « Titanic ». Un naufrage collectif ! Seulement, les plongeurs secouristes qui croyaient que les libéraux avaient sombré corps et âme n’allaient pas tarder à déchanter. En effet, s’ils avaient coulé avec corps et deniers publics, ils avaient tout de même réussi à sauver leurs âmes ! Sauf s’il s’agissait de drôles d’âmes qui, en toutes circonstances, déterminent pour leur maître la conduite alimentaire à tenir !
Donc, tout portait à croire que ces anciens dignitaires libéraux allaient transhumer par opportunisme et par gourmandise politique en quittant un navire en détresse sur le pont duquel le capitaine Wade s’activait pour sauver son fils et quelques proches coincés dans la coque… judiciaire. Et ce en leur lançant des bouées de sauvetage. Seulement voilà, personne n’aurait imaginé à ce moment-là que, pendant cette périlleuse opération visant à desserrer l’étau d’un Titanic politique, des « rats » à l’instinct de survie politique aiguisé, avaient réussi à aménager des trous d’air dans la coque pour sauver leur vie d’abord, avant de se transborder ensuite dans un autre navire battant pavillon « cheval » (emblème de l’Apr). Un navire appartenant à l’armateur Macky Sall et qui venait d’appareiller. Comme la plupart des races de « rats » détestent l'eau, il fallait s’attendre à des fuites honteusement spectaculaires et autres bonds acrobatiques dont l’on ne voyait les numéros que dans les cirques politiques du Sénégal.
Pourtant, au lendemain de la prestation de serment du président Macky Sall, certains proches de l’Apr s’étaient autoproclamés « faucons » pour dresser une liste rouge anti-transhumance. Mieux, ils avaient dit haut et fort que tout le monde pouvait immigrer chez eux sauf ces gens-là qui, durant toute la traversée de la caravane de Macky Sall, s’étaient transformés en « chiens » pour aboyer avec lâcheté, méchanceté et arrogance : Farba Senghor, Serigne Mbacké Ndiaye, Serigne Mboup « Pétrosen », Awa Ndiaye « koudu », Ousmane Ngom, Doudou Wade, Cheikh Tidiane Sy, Iba Der Thiam, Mamadou Massaly, Alioune Diop, Adama Sall, Kalidou Diallo, Samuel Sarr etc.
Aujourd’hui, deux ans après le naufrage du bateau Pds, parmi ces gens-là, nombreux sont ceux ont quitté l’épave, franchi la ligne ou la baie rouge jusqu’à s’inviter dans le banquet de l’Apr pour « continuation d’Etat », pardon continuation gastronomique !
Au-delà de ce transbordement massif, se pose la question de la crédibilité et de l’honorabilité de certains passagers libéraux qui n’apportent rien au bateau Apr, sauf à l’alourdir avec corps et déchets politiques ! En effet, la promptitude et la facilité avec lesquelles l’on peut passer dans notre pays d’un navire coulé à un autre en pleine croisière sont déconcertantes et embrassantes. On ne peut imaginer que dès que les pluies s’arrêtent et que les champs de manioc se sèchent annonçant les signes d’une probable famine, certains de nos hommes politiques, sans scrupule ni dignité, se reconvertissent en mendiants devant les mosquées et églises. Ce qui est le plus écoeurant, ils traînent une double sacoche comme si demain il n’y aura pas à manger et à boire ! Certes, il existe une nouvelle forme de mendicité politique aux allures de transhumance sublime ou diplomatique dont seuls les acteurs connaissent les bons coins du vendredi : N’est-ce Me Mbaye Jacques Diop, Khouraïchy Thiam, Adama Sall, Iba Der Thiam, Ndèye Khady Diop, Innocence Ntap etc. ?
Une chose est visible, le bateau de l’Apr ressemble à un ferry trop surchargé pour arriver à bon port. Un bateau alourdi par le fait que le capitaine Macky Sall veut embarquer sous la bannière du dépassement tous les « rongeurs » libéraux dont certains prévisionnistes de la météo ont juré qu’ils risquent de trouer la coque du navire durant la traversée vers 2017.
PAPE NDIAYE
Article paru dans « Le Témoin » N° 1160 –Hebdomadaire Sénégalais (AVRIL 2014)