Depuis dimanche, les deux bacs artisanaux fonctionnent sur le fleuve Casamance. Ils relient les communes de Tankanto Escale et de Saré Bidji, plus précisément les villages de Soutouyel-Saré Tamsir et Tankanto Escale-Sinthiang Ndiago. “Nous avons vu les deux bacs ; ils sont fonctionnels. Les autorités ont assisté à son essai et nous sommes satisfaits, d’autant plus que ces moyens de transport viennent limiter les accidents. Il fallait contourner par le fleuve pour éviter tout risque”, s’enthousiasme Mamoudou Kandé, un des notables venus assister à cette cérémonie.
Avec la mise en service de ces deux bacs artisanaux, la traversée du fleuve Casamance ne présente plus de danger pour les populations des communes de Tankanto Escale et de Saré Bidji. Chacune est dotée d’une petite coque posée sur des barils, qui permettent à l’attelage de flotter en permanence sur le fleuve.
“Un seul bac peut amener jusqu’à 15 personnes, s’il n’y a pas de motos. Mais, s’il y a cinq à six motos, le bac peut alors amener jusqu’à 10 personnes”, a expliqué le concepteur. Ibrahima Kandé prévient : “Les populations doivent éviter de transporter des vaches, des ânes et des chevaux à bord de ces embarcations. Ce sont des animaux qui s’agitent trop et cela risque de causer des cas de naufrage des bacs”.
Les deux embarcations facilitent le déplacement des populations qui se disent satisfaites, d’autant plus que ce moyen de transport vient limiter les cas de noyade et les pertes de temps.
“Toutes les populations des villages de l’ensemble des deux communes jusqu’à la frontière sénégalo-bissau-guinéenne, sont très soulagées et très contentes de la mise en circulation de ces bacs. Nous remercions infiniment le maire Boun Oumar Dia de ce geste. Il vient de poser un acte significatif, qui restera gravé dans la mémoire des populations des deux contrées”, a indiqué Ibrahima Kandé, porte-parole des populations.
D’autant plus qu’en l’espace de trois ans, “sept personnes ont perdu la vie, en voulant traverser le fleuve”. Le maire de Tankanto Escale de souligner ces pertes. “Nous avons perdu assez de compatriotes sur ce fleuve Casamance qui voulaient rejoindre l’autre rive, mais malheureusement, le destin en a décidé autrement et ils sont morts noyés. C’est après ce triste constat que j’ai décidé d’aider les populations de ces deux communes, qui ont le destin en commun qui est le fleuve”, a dit Boun Oumar Dia.
L’édile de Tankanto Escale d’ajouter que la mise en service de ces deux embarcations, est une solution provisoire, en attendant la construction de ponts sur le fleuve.
EnQuête
Avec la mise en service de ces deux bacs artisanaux, la traversée du fleuve Casamance ne présente plus de danger pour les populations des communes de Tankanto Escale et de Saré Bidji. Chacune est dotée d’une petite coque posée sur des barils, qui permettent à l’attelage de flotter en permanence sur le fleuve.
“Un seul bac peut amener jusqu’à 15 personnes, s’il n’y a pas de motos. Mais, s’il y a cinq à six motos, le bac peut alors amener jusqu’à 10 personnes”, a expliqué le concepteur. Ibrahima Kandé prévient : “Les populations doivent éviter de transporter des vaches, des ânes et des chevaux à bord de ces embarcations. Ce sont des animaux qui s’agitent trop et cela risque de causer des cas de naufrage des bacs”.
Les deux embarcations facilitent le déplacement des populations qui se disent satisfaites, d’autant plus que ce moyen de transport vient limiter les cas de noyade et les pertes de temps.
“Toutes les populations des villages de l’ensemble des deux communes jusqu’à la frontière sénégalo-bissau-guinéenne, sont très soulagées et très contentes de la mise en circulation de ces bacs. Nous remercions infiniment le maire Boun Oumar Dia de ce geste. Il vient de poser un acte significatif, qui restera gravé dans la mémoire des populations des deux contrées”, a indiqué Ibrahima Kandé, porte-parole des populations.
D’autant plus qu’en l’espace de trois ans, “sept personnes ont perdu la vie, en voulant traverser le fleuve”. Le maire de Tankanto Escale de souligner ces pertes. “Nous avons perdu assez de compatriotes sur ce fleuve Casamance qui voulaient rejoindre l’autre rive, mais malheureusement, le destin en a décidé autrement et ils sont morts noyés. C’est après ce triste constat que j’ai décidé d’aider les populations de ces deux communes, qui ont le destin en commun qui est le fleuve”, a dit Boun Oumar Dia.
L’édile de Tankanto Escale d’ajouter que la mise en service de ces deux embarcations, est une solution provisoire, en attendant la construction de ponts sur le fleuve.
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