"Comment est-il possible de ne pas reconnaitre leur bonne foi, leur volonté inébranlable et leur exacte compréhension du message du peuple Sénégalais quant à ses ambitions et attentes pour la République. Leurs orientations sont tellement claires qu’elles corroborent les aspirations profondes de nos chers compatriotes à un mieux-être. Aspirations à un changement dans le mode de gouvernance et la redistribution des richesses nationales largement rappelées au soir du 24 mars 2024 et confirmées lors des récentes élections législatives du 17 novembre 2024.
Depuis neuf (9) mois, tous les actes que le duo Diomaye-Sonko pose vont dans le sens de la rupture qu’il a érigée en règle de gouvernance pour servir et non se servir. Une rupture pour mettre fin aux détournements des deniers publics, à la gabegie, au népotisme et au clientélisme politique qui ont perdu le pouvoir apériste.
Cependant, je reste convaincu que la réalisation de ces aspirations en actes concrets n’est jamais gagnée d’avance. Cette fois-ci les écarts entre discours et réalisations concrètes doivent être réduits à leur plus faible expression possible. Je voudrais dans les lignes qui suivent, en souligner deux points qui me confortent pour l’instant : Premièrement : « Abandon de la logique d’urgence et de saupoudrage à court terme pour le compte d’une logique de vision et de planification à long terme, levier de gouvernance efficace pour un développement durable ».
Cette 2ème rupture parmi les sept annoncées lors de la DPG du Premier Ministre Ousmane Sonko, me semble très stratégique et importante eu égard aux maux et obstacles notés jusque-là, dans la conduite du processus de développement du pays. En fait, j’ai été gêné par les sigles « Programme d’urgence » alors étalés par le régime sortant qui rendent compte d’une posture réactive différente de celle proactive, mais surtout d’une option manifeste de tromperie, de clientélisme et de corruption des masses pauvres en milieu urbain et rural.
Dans l’urgence, on ne peut pas être dans la planification mais bien dans la gestion des crises, la course permanente pour résoudre les problèmes. On devient alors impuissant devant les évènements et du coup dépendant pour le reste. En revanche, dans la vision et la planification, l’équilibre, la discipline puis l’action, il y a peu de crises. Une telle approche est nécessaire pour arriver aux objectifs fixés pour chaque axe stratégique décliné dans « l’Agenda Sénégal 2050 ».
Une nouvelle vision d’un Sénégal prospère, souverain et en route vers un développement harmonieux, sous-tendue par : • Une économie compétitive ; • Un capital humain de qualité et équité sociale ; • Un aménagement et un développement durable ; • Une bonne gouvernance et un engagement africain.
Deuxièmement : Le Capital humain de qualité, socle et moteur de la mise en œuvre de tout plan de développement du Sénégal. Comme le reprend si éloquemment le discours du Président de la République au soir du 31 décembre dernier, lorsqu’il parle d’introspection, il complète ainsi l’autre levier de rupture nécessaire pour réaliser la transformation systémique attendue : la citoyenneté responsable et engagée reste nécessaire pour fournir toute l’énergie sociétale nécessaire à la bonne marche vers le développement durable.
Cette marche naturellement, est subdivisée en unité de pas dont la plus petite est matérialisée par le budget de l’Etat, à travers la Loi de Finances (LF). Cette dernière sert à réaliser année par année, comme pour dire pas à pas, le plan à long terme défini par le gouvernement.
Ainsi la cohérence entre plan de développement à travers ses objectifs et la Loi de Finances Initiale (LFI) est nécessaire et est à surveiller rigoureusement. Un exercice de rapprochement entre le budget 2025 et les axes de l’Agenda national de transformation permet de voir que 1070 milliards sont prévus pour la production agricole qui contribue à l’axe 1 : Économie compétitive, et 1377 milliards viennent booster l’axe 2 : Capital humain de qualité et équité sociale notamment à travers l’investissement dans les secteurs de l’éducation et de la formation. Soit un total de 2447 milliards sur un budget global de 6395(soit 38%), mobilisés en faveur de ces deux leviers, dans un contexte de dette et de déficit hérités, très complexe.
En définitive, c’est dans la mise en œuvre ou application réelle de toutes les décisions prises et activités planifiées que va se mesurer la rupture ainsi déclinée, le budget est prévisionnel et son exécution rend compte de son effectivité, sa transparence et efficience réelle. Ainsi, la nécessité de ne plus vivre au-dessus de nos moyens s’impose. Emprunter de l’argent pour faire du saupoudrage, du développement dans l’urgence, avait entrainé hélas une « circulation » anormale de l’argent détourné. Certains avaient vite fait de parler d’un pays en marche ‘’deuk bi dokhna’’.
Cette situation d’abondance non réelle, non viable et non durable ne fait que retarder notre développement. Une prise de conscience amènerait à se résigner à « se serrer la ceinture » comme en faisait allusion le Président Wade au sommet de la FAO à Rome en mai 2008 et se préparer à vivre la réalité socioéconomique qui n’endette pas inutilement des générations actuelles et futures, et nous assure un développement futur, endogène et durable.
Jub, Jubal, Jubbanti par tous et pour tous. »
Djidiack FAYE,
Président du Mouvement pour la Révolution Citoyenne (MRC),
Membre de la « COALITON DIOMAYE PRESIDENT »
Depuis neuf (9) mois, tous les actes que le duo Diomaye-Sonko pose vont dans le sens de la rupture qu’il a érigée en règle de gouvernance pour servir et non se servir. Une rupture pour mettre fin aux détournements des deniers publics, à la gabegie, au népotisme et au clientélisme politique qui ont perdu le pouvoir apériste.
Cependant, je reste convaincu que la réalisation de ces aspirations en actes concrets n’est jamais gagnée d’avance. Cette fois-ci les écarts entre discours et réalisations concrètes doivent être réduits à leur plus faible expression possible. Je voudrais dans les lignes qui suivent, en souligner deux points qui me confortent pour l’instant : Premièrement : « Abandon de la logique d’urgence et de saupoudrage à court terme pour le compte d’une logique de vision et de planification à long terme, levier de gouvernance efficace pour un développement durable ».
Cette 2ème rupture parmi les sept annoncées lors de la DPG du Premier Ministre Ousmane Sonko, me semble très stratégique et importante eu égard aux maux et obstacles notés jusque-là, dans la conduite du processus de développement du pays. En fait, j’ai été gêné par les sigles « Programme d’urgence » alors étalés par le régime sortant qui rendent compte d’une posture réactive différente de celle proactive, mais surtout d’une option manifeste de tromperie, de clientélisme et de corruption des masses pauvres en milieu urbain et rural.
Dans l’urgence, on ne peut pas être dans la planification mais bien dans la gestion des crises, la course permanente pour résoudre les problèmes. On devient alors impuissant devant les évènements et du coup dépendant pour le reste. En revanche, dans la vision et la planification, l’équilibre, la discipline puis l’action, il y a peu de crises. Une telle approche est nécessaire pour arriver aux objectifs fixés pour chaque axe stratégique décliné dans « l’Agenda Sénégal 2050 ».
Une nouvelle vision d’un Sénégal prospère, souverain et en route vers un développement harmonieux, sous-tendue par : • Une économie compétitive ; • Un capital humain de qualité et équité sociale ; • Un aménagement et un développement durable ; • Une bonne gouvernance et un engagement africain.
Deuxièmement : Le Capital humain de qualité, socle et moteur de la mise en œuvre de tout plan de développement du Sénégal. Comme le reprend si éloquemment le discours du Président de la République au soir du 31 décembre dernier, lorsqu’il parle d’introspection, il complète ainsi l’autre levier de rupture nécessaire pour réaliser la transformation systémique attendue : la citoyenneté responsable et engagée reste nécessaire pour fournir toute l’énergie sociétale nécessaire à la bonne marche vers le développement durable.
Cette marche naturellement, est subdivisée en unité de pas dont la plus petite est matérialisée par le budget de l’Etat, à travers la Loi de Finances (LF). Cette dernière sert à réaliser année par année, comme pour dire pas à pas, le plan à long terme défini par le gouvernement.
Ainsi la cohérence entre plan de développement à travers ses objectifs et la Loi de Finances Initiale (LFI) est nécessaire et est à surveiller rigoureusement. Un exercice de rapprochement entre le budget 2025 et les axes de l’Agenda national de transformation permet de voir que 1070 milliards sont prévus pour la production agricole qui contribue à l’axe 1 : Économie compétitive, et 1377 milliards viennent booster l’axe 2 : Capital humain de qualité et équité sociale notamment à travers l’investissement dans les secteurs de l’éducation et de la formation. Soit un total de 2447 milliards sur un budget global de 6395(soit 38%), mobilisés en faveur de ces deux leviers, dans un contexte de dette et de déficit hérités, très complexe.
En définitive, c’est dans la mise en œuvre ou application réelle de toutes les décisions prises et activités planifiées que va se mesurer la rupture ainsi déclinée, le budget est prévisionnel et son exécution rend compte de son effectivité, sa transparence et efficience réelle. Ainsi, la nécessité de ne plus vivre au-dessus de nos moyens s’impose. Emprunter de l’argent pour faire du saupoudrage, du développement dans l’urgence, avait entrainé hélas une « circulation » anormale de l’argent détourné. Certains avaient vite fait de parler d’un pays en marche ‘’deuk bi dokhna’’.
Cette situation d’abondance non réelle, non viable et non durable ne fait que retarder notre développement. Une prise de conscience amènerait à se résigner à « se serrer la ceinture » comme en faisait allusion le Président Wade au sommet de la FAO à Rome en mai 2008 et se préparer à vivre la réalité socioéconomique qui n’endette pas inutilement des générations actuelles et futures, et nous assure un développement futur, endogène et durable.
Jub, Jubal, Jubbanti par tous et pour tous. »
Djidiack FAYE,
Président du Mouvement pour la Révolution Citoyenne (MRC),
Membre de la « COALITON DIOMAYE PRESIDENT »