Mercredi dernier, en ouvrant le bal du grand oral du Forum civil, Abdou Fall de la Coalition Sopi 2009 a fait fort. Il n’a même pas tenu compte de la présence du nouveau venu sur la scène politique, Aboubacry Sarr qui brigue les mairies centrale, de l’est et du nord, sous la bannière du parti du Colonel Cissé. L’ancien ministre de la Santé et de la Prévention médicale a tenu, tout simplement, à dérouler ce que son Secrétaire général de parti a l’habitude d’appliquer sous le manteau de président de la République. Les organisations de la société civile, les groupements de promotion féminine, les représentants du secteur privé, les parents d’élèves, les sportifs, les syndicalistes, les chefs de villages, etc..., n’en reviennent toujours pas. Sans détours, Abdou Fall a soutenu que «l’intérêt des populations thièssoises est de voter les listes de (sa) coalition au risque de voir leurs mairies dirigées par des maires opposés au pouvoir central manquer de moyens dans leurs tâches de développement». Ce qui n’est rien d’autre qu’une forme de chantage car en langage décodé, l’actuel pouvoir central pourrait fermer le robinet à bien des Conseils municipaux qui ne seraient pas en phase avec lui. Cette stratégie, bien que choquante, n’a rien d’étonnant quand on sait que le Maître a eu à dissoudre, à plusieurs reprises, bien des mairies pour, en lieu et place, y nommer des délégations spéciales.
Cette première du Forum civil à Thiès a bien des avantages car, mettant les politiques face aux électeurs. Par conséquent, même si dans les discours il est noté une bonne dose de démagogie, les questions des populations ont pour but de mieux expliciter les voies et moyens à utiliser pour arriver à mettre en pratique certaines promesses. C’est d’ailleurs, dans ce cadre qu’il a fait état de rupture dans la gestion de la mairie de Thiès en cas de victoire de la Coalition Sopi 2009. Une rupture qui va se noter avec l’adoption du budget participatif «qui sera généralisé progressivement» dans les mairies. Toujours dans le domaine de la gestion, Abdou Fall soutient que tout partira du quartier, sur la base de la concertation, du dialogue et de la consultation. Ainsi, verront le jour, dans la gestion de sa coalition, les conseils de quartiers, des réseaux dans tous les domaines pour aboutir à des cadres de concertations dans un esprit «de co-responsabilté» qui engage à la fois les élus et les citoyens. Pour l’ancien ministre, «la démagogie et le populisme chez les élus et l’absence de discipline chez les citoyens» doivent cesser dans la gestion des communes.
La rupture, ce sera aussi le fait que sa coalition, en cas de victoire, «va se passer de maire qui ne passe plus la nuit dans la ville». La mauvaise répartition des temps de parole n’a pas permis à Abdou Fall de dérouler toutes les perspectives de communalisation de sa coalition dans la capitale du rail. Mais ce qui est sûr, c’est que ce n’est pas un Abdou Fall, déjà sûr de sa victoire, qui a fait face au jury du Forum civil.
source le quotidien
Cette première du Forum civil à Thiès a bien des avantages car, mettant les politiques face aux électeurs. Par conséquent, même si dans les discours il est noté une bonne dose de démagogie, les questions des populations ont pour but de mieux expliciter les voies et moyens à utiliser pour arriver à mettre en pratique certaines promesses. C’est d’ailleurs, dans ce cadre qu’il a fait état de rupture dans la gestion de la mairie de Thiès en cas de victoire de la Coalition Sopi 2009. Une rupture qui va se noter avec l’adoption du budget participatif «qui sera généralisé progressivement» dans les mairies. Toujours dans le domaine de la gestion, Abdou Fall soutient que tout partira du quartier, sur la base de la concertation, du dialogue et de la consultation. Ainsi, verront le jour, dans la gestion de sa coalition, les conseils de quartiers, des réseaux dans tous les domaines pour aboutir à des cadres de concertations dans un esprit «de co-responsabilté» qui engage à la fois les élus et les citoyens. Pour l’ancien ministre, «la démagogie et le populisme chez les élus et l’absence de discipline chez les citoyens» doivent cesser dans la gestion des communes.
La rupture, ce sera aussi le fait que sa coalition, en cas de victoire, «va se passer de maire qui ne passe plus la nuit dans la ville». La mauvaise répartition des temps de parole n’a pas permis à Abdou Fall de dérouler toutes les perspectives de communalisation de sa coalition dans la capitale du rail. Mais ce qui est sûr, c’est que ce n’est pas un Abdou Fall, déjà sûr de sa victoire, qui a fait face au jury du Forum civil.
source le quotidien